La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) recentre ses activités.
Laissé involontairement sous l’éteignoir, le volet économique, origine même de la création de cette organisation régionale, refait surface. Abidjan a enregistré à cet effet un regain d’activités au cours de cette semaine. La preuve, le mardi 23 mars, il a été procédé au lancement du symposium international sur le développement de l’Afrique, qui aura lieu du 2 au 4 juin 2010 à Ouagadougou. Le lendemain, le mercredi 24, le commissaire chargé des politiques macroéconomiques, Lambert N’Galadjo Bamba, animait un déjeuner de presse sur la lutte contre la pauvreté. Dernière activité en date, les travaux préparatoires du prix de la Cedeao pour le secteur privé. Ces travaux se sont achevés ce vendredi 26 mars, avec en boucle, une conférence de presse sur l’organisation de cette cérémonie de distinction.
Le professeur N’Galadjo Bamba a donné, au cours de cet entretien avec la presse, les motivations qui ont soutenu l’idée de ce prix. C’est que les échanges intracommunautaires sont très faibles, à peine 10%. Le tissu productif est par ailleurs peu solide et varié.
Le prix instauré par la Cedeao vient donc, tenter de réveiller le privé. Car, c’est lui qui produit la richesse et c’est lui qui crée surtout l’emploi. Il s’agit alors d’encourager l’initiative privée dans la sous-région ouest africaine et partant, de renforcer l’intégration économique. L’autre objectif visé est d’inciter la diaspora à s’intéresser aux investissements en Afrique. « L’initiative vise également, l’innovation, en vue d’augmenter la population d’entrepreneurs et renforcer la capacité du secteur privé », ajoute le professeur Bamba.
En un mot, la Cedeao veut célébrer le secteur privé. Le mode opératoire prévoit en fait 15 prix plus un prix spécial, tous les deux ans. L’émissaire du ministère sénégalais des Affaires étrangères, Makhtar Gueye, indique que pour l’édition 2010, la première, seulement cinq prix seront attribués, auxquels s’ajoute le prix spécial. Ainsi, la femme d’affaires de l’année, l’homme d’affaires de l’année, la meilleure pratique agricole, la meilleure entreprise innovatrice dans la fourniture d’énergie et la meilleure entreprise régionale seront récompensés. Le prix spécial de la libre circulation des personnes, des biens et services sera attribué à un État.
A chaque édition, ce sont 15 millions de Fcfa que la Cedeao débloquera symboliquement au titre de l’enveloppe des prix. Pratiquement, il revient aux structures de faire acte de candidature au plan national. Une première sélection a lieu à ce niveau. C’est après que la compétition régionale s’engage entre les sociétés promues localement, pour remporter un des 15 prix.
C’est au terme du 3e forum des affaires de la Cedeao, qui aura lieu à Abidjan, entre septembre et octobre, que les prix seront décernés. La Côte d’Ivoire a aussi en charge, la tenue de la 6e foire de l’organisation régionale.
Adama Koné
Laissé involontairement sous l’éteignoir, le volet économique, origine même de la création de cette organisation régionale, refait surface. Abidjan a enregistré à cet effet un regain d’activités au cours de cette semaine. La preuve, le mardi 23 mars, il a été procédé au lancement du symposium international sur le développement de l’Afrique, qui aura lieu du 2 au 4 juin 2010 à Ouagadougou. Le lendemain, le mercredi 24, le commissaire chargé des politiques macroéconomiques, Lambert N’Galadjo Bamba, animait un déjeuner de presse sur la lutte contre la pauvreté. Dernière activité en date, les travaux préparatoires du prix de la Cedeao pour le secteur privé. Ces travaux se sont achevés ce vendredi 26 mars, avec en boucle, une conférence de presse sur l’organisation de cette cérémonie de distinction.
Le professeur N’Galadjo Bamba a donné, au cours de cet entretien avec la presse, les motivations qui ont soutenu l’idée de ce prix. C’est que les échanges intracommunautaires sont très faibles, à peine 10%. Le tissu productif est par ailleurs peu solide et varié.
Le prix instauré par la Cedeao vient donc, tenter de réveiller le privé. Car, c’est lui qui produit la richesse et c’est lui qui crée surtout l’emploi. Il s’agit alors d’encourager l’initiative privée dans la sous-région ouest africaine et partant, de renforcer l’intégration économique. L’autre objectif visé est d’inciter la diaspora à s’intéresser aux investissements en Afrique. « L’initiative vise également, l’innovation, en vue d’augmenter la population d’entrepreneurs et renforcer la capacité du secteur privé », ajoute le professeur Bamba.
En un mot, la Cedeao veut célébrer le secteur privé. Le mode opératoire prévoit en fait 15 prix plus un prix spécial, tous les deux ans. L’émissaire du ministère sénégalais des Affaires étrangères, Makhtar Gueye, indique que pour l’édition 2010, la première, seulement cinq prix seront attribués, auxquels s’ajoute le prix spécial. Ainsi, la femme d’affaires de l’année, l’homme d’affaires de l’année, la meilleure pratique agricole, la meilleure entreprise innovatrice dans la fourniture d’énergie et la meilleure entreprise régionale seront récompensés. Le prix spécial de la libre circulation des personnes, des biens et services sera attribué à un État.
A chaque édition, ce sont 15 millions de Fcfa que la Cedeao débloquera symboliquement au titre de l’enveloppe des prix. Pratiquement, il revient aux structures de faire acte de candidature au plan national. Une première sélection a lieu à ce niveau. C’est après que la compétition régionale s’engage entre les sociétés promues localement, pour remporter un des 15 prix.
C’est au terme du 3e forum des affaires de la Cedeao, qui aura lieu à Abidjan, entre septembre et octobre, que les prix seront décernés. La Côte d’Ivoire a aussi en charge, la tenue de la 6e foire de l’organisation régionale.
Adama Koné