L’Afrique de l’ouest s’outille pour ne plus recevoir les prêt-à-développer importés de l’Occident et qui n’ont pas toujours donné les résultats escomptés. C’est l’essence même du plan de développement régional que conçoit la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). L’information a été donnée hier à Abidjan, par le commissaire de la Cedeao, chargé de la politique macroéconomique, Lambert N’Galadjo Bamba. Il intervenait à la tribune de l’Organisation des journalistes de Côte d’Ivoire (Ojpci). En réalité, la Cedeao veut se rapprocher davantage de ses populations, d’où le concept «passer de la Cedeao des États à la Cedeao des peuples». Il s’agit de mieux faire profiter aux 260 millions d’habitants de cet espace économique, des bienfaits de l’intégration.
Dans cette démarche, l’implication de la société civile, du secteur privé, la promotion des langues font partie de la nouvelle stratégie. Tout comme l’interconnexion des marchés nationaux (politiques agricole et industrielle communes, harmonisation des normes), celle des infrastructures de transport, des nouvelles technologies de l’information et de la communication et l’interconnexion financière et monétaire.
C’est que la Cedeao se dit déterminée à aller au-delà de la lutte contre la pauvreté contenue dans les Documents de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp). Revenant sur leurs motifs, le professeur Bamba a dit que l’Afrique est confrontée à de nombreux défis. Trois sont réguliers et communs : l’insuffisance de la croissance économique, la forte démographie et les situations de crises et de conflits. C’est pour mener une lutte harmonisée et efficiente que l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et la Cedeao ont mis en place un Dsrp régional (Dsrrp), dont le lancement a eu lieu le 11 février dernier à Accra.
Il vise à offrir un cadre stratégique pour mieux prioriser les programmes régionaux et harmoniser les plans nationaux. A travers ce document, il s’agit aussi de donner aux États une meilleure visibilité des programmes régionaux. En dernière phase, le Dsrrp permet aux partenaires au développement une meilleure allocation des ressources.
La conférence de M. N’Galadjo a été précédée de la présentation de la Cedeao par la conseillère en communication, Bertine Sylla. Bien avant elle, le président de l’Ojpci, Pascal Brou Aka, a situé l’enjeu de ce rendez-vous : «L’Ojpci entend honorer un engagement : la formation des journalistes et faire en sorte que les hommes de média soient du côté de ceux qui règlent les problèmes de la société».
Quant aux débats, ils ont été modérés par le chef du service économie du groupe Fraternité Matin, Gooré Bi Hué.
Adama Koné
Dans cette démarche, l’implication de la société civile, du secteur privé, la promotion des langues font partie de la nouvelle stratégie. Tout comme l’interconnexion des marchés nationaux (politiques agricole et industrielle communes, harmonisation des normes), celle des infrastructures de transport, des nouvelles technologies de l’information et de la communication et l’interconnexion financière et monétaire.
C’est que la Cedeao se dit déterminée à aller au-delà de la lutte contre la pauvreté contenue dans les Documents de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp). Revenant sur leurs motifs, le professeur Bamba a dit que l’Afrique est confrontée à de nombreux défis. Trois sont réguliers et communs : l’insuffisance de la croissance économique, la forte démographie et les situations de crises et de conflits. C’est pour mener une lutte harmonisée et efficiente que l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et la Cedeao ont mis en place un Dsrp régional (Dsrrp), dont le lancement a eu lieu le 11 février dernier à Accra.
Il vise à offrir un cadre stratégique pour mieux prioriser les programmes régionaux et harmoniser les plans nationaux. A travers ce document, il s’agit aussi de donner aux États une meilleure visibilité des programmes régionaux. En dernière phase, le Dsrrp permet aux partenaires au développement une meilleure allocation des ressources.
La conférence de M. N’Galadjo a été précédée de la présentation de la Cedeao par la conseillère en communication, Bertine Sylla. Bien avant elle, le président de l’Ojpci, Pascal Brou Aka, a situé l’enjeu de ce rendez-vous : «L’Ojpci entend honorer un engagement : la formation des journalistes et faire en sorte que les hommes de média soient du côté de ceux qui règlent les problèmes de la société».
Quant aux débats, ils ont été modérés par le chef du service économie du groupe Fraternité Matin, Gooré Bi Hué.
Adama Koné
