La baisse de la production locale de cacao due à la situation politique difficile que connaît la Côte d’Ivoire depuis 2002 et le vieillissement des plantations qui entraîne un manque à gagner important, ont poussé les producteurs à se tourner aujourd’hui vers d’autres cultures, dont l’hévéa. Sans oublier les opportunités qu’offre cette culture aujourd’hui.
«Être planteur d’hévéa aujourd’hui, c’est comme être un fonctionnaire salarié ». Une célèbre formule qui circule dans le milieu des producteurs et qui a fini par séduire bon nombre de paysans ivoiriens. Ils ont donc décidé de porter leur dévolu sur cette culture. Aujourd’hui, force est de constater que, toute la Côte d’Ivoire est en train, petit à petit, de devenir un pays producteur de caoutchouc. La preuve, en quelques années, la production ivoirienne de caoutchouc naturel a considérablement augmenté. Elle est aujourd’hui de 300.000 tonnes environ. Cette augmentation enregistré, grâce .Certe à de gros investisseurs, mais aussi dûe aux paysans ivoiriens qui y jouent un rôle non moins important. Aussi, l’Etat a-t-il favorisé l’extension de cette culture dans le pays. Il en a fait la promotion dans ses débuts, au Sud de la Côte d’Ivoire. Compte tenu des coûts qui se portent bien et vu les terres encore disponibles au Centre et sur la moitié Sud du pays. Toutes les populations de ces zones se sont tournées vers la culture de l’hévéa, parce que disent-elles, c’est une culture qui donne des revenus mensuels par rapport aux cultures de base comme le café et le cacao qui elles, ne procurent que des revenus annuels. Il faut dire que cette permanence des revenus est un facteur-clé du développement de l’hévéaculture ivoirienne. Elle est même un avantage par rapport au cacao qui est saisonnière, soutiennent les experts. Désormais, c’est la ruée vers l'hévéa. Cadres supérieurs, hauts fonctionnaires, hommes politiques : les « cols blancs » investissent massivement dans la culture de l’hévéa. Une activité très rentable qui permet de se préparer une retraite confortable. En tout cas, si la Côte d’Ivoire est mondialement connue pour être le premier producteur mondial de cacao, l’hévéaculture n’y est pas non plus une nouveauté. En effet, créées à l’initiative d’entreprises privées coloniales, les premières plantations industrielles datent de 1953. Mais c’est à partir de 1978 que l’État va lancer, avec le concours de bailleurs de fonds (notamment la Banque mondiale et la Caisse française de développement (CFD), ancêtre de l’Agence française de développement (AFD)), un vaste programme de mise en place de plantations villageoises d’hévéa. Durant les années 1990, période d’ajustement structurel et de désengagement de l’État, la filière est privatisée et se reconstruit peu à peu.
Les 5 raisons de choisir l’hévéaculture
L’investissement dans l’hévéa attire pour plusieurs raisons. Selon M. Alphonse Koua, responsable de la Société de plantations de Côte d’Ivoire (SPLCI), premièrement, c’est une culture pérenne qui dure pendant plus de trente ans, qui assure donc une retraite confortable. Deuxièmement, plus les années passent, plus l’investissement rapporte : les arbres produisent deux fois plus de tasses de latex après la vingtième année. Troisièmement, l’hévéa procure des revenus mensuels, à l’exception de deux mois de soudure par an. Les usiniers paient comme des salaires aux agriculteurs, tandis qu’avec le cacao, par exemple, il n’y a que deux traites dans l’année. Quatrièmement, après la troisième année d’exploitation, c’est-à-dire moins de dix ans après la création de la plantation, l’investissement est totalement amorti. Cinquièmement, il y a moins de maladies que dans le cacao, et le travail n’est pas difficile dès que les arbres ont poussé : il suffit de payer les saigneurs (ouvriers qui procèdent à l’extraction du latex), chaque mois et de livrer aux usiniers. La SPLCI est spécialisée dans la création de plantations d’hévéa et dans la formation des hévéaculteurs. Mieux, la production ivoirienne de caoutchouc est tirée vers le haut par l’embellie des cours des matières premières. Le caoutchouc asiatique est très cher. Celui produit par la Côte d’Ivoire est des meilleurs sur le marché. Mais le caoutchouc ivoirien est loin de faire, chez la majorité des paysans, la pluie et le beau temps sur le marché du latex. Il ne représente que 5% sur le marché international. Les prix sont plutôt faibles par rapport au marché asiatique. Le caoutchouc ivoirien est donc, obligé de suivre celui du marché international.
J César
«Être planteur d’hévéa aujourd’hui, c’est comme être un fonctionnaire salarié ». Une célèbre formule qui circule dans le milieu des producteurs et qui a fini par séduire bon nombre de paysans ivoiriens. Ils ont donc décidé de porter leur dévolu sur cette culture. Aujourd’hui, force est de constater que, toute la Côte d’Ivoire est en train, petit à petit, de devenir un pays producteur de caoutchouc. La preuve, en quelques années, la production ivoirienne de caoutchouc naturel a considérablement augmenté. Elle est aujourd’hui de 300.000 tonnes environ. Cette augmentation enregistré, grâce .Certe à de gros investisseurs, mais aussi dûe aux paysans ivoiriens qui y jouent un rôle non moins important. Aussi, l’Etat a-t-il favorisé l’extension de cette culture dans le pays. Il en a fait la promotion dans ses débuts, au Sud de la Côte d’Ivoire. Compte tenu des coûts qui se portent bien et vu les terres encore disponibles au Centre et sur la moitié Sud du pays. Toutes les populations de ces zones se sont tournées vers la culture de l’hévéa, parce que disent-elles, c’est une culture qui donne des revenus mensuels par rapport aux cultures de base comme le café et le cacao qui elles, ne procurent que des revenus annuels. Il faut dire que cette permanence des revenus est un facteur-clé du développement de l’hévéaculture ivoirienne. Elle est même un avantage par rapport au cacao qui est saisonnière, soutiennent les experts. Désormais, c’est la ruée vers l'hévéa. Cadres supérieurs, hauts fonctionnaires, hommes politiques : les « cols blancs » investissent massivement dans la culture de l’hévéa. Une activité très rentable qui permet de se préparer une retraite confortable. En tout cas, si la Côte d’Ivoire est mondialement connue pour être le premier producteur mondial de cacao, l’hévéaculture n’y est pas non plus une nouveauté. En effet, créées à l’initiative d’entreprises privées coloniales, les premières plantations industrielles datent de 1953. Mais c’est à partir de 1978 que l’État va lancer, avec le concours de bailleurs de fonds (notamment la Banque mondiale et la Caisse française de développement (CFD), ancêtre de l’Agence française de développement (AFD)), un vaste programme de mise en place de plantations villageoises d’hévéa. Durant les années 1990, période d’ajustement structurel et de désengagement de l’État, la filière est privatisée et se reconstruit peu à peu.
Les 5 raisons de choisir l’hévéaculture
L’investissement dans l’hévéa attire pour plusieurs raisons. Selon M. Alphonse Koua, responsable de la Société de plantations de Côte d’Ivoire (SPLCI), premièrement, c’est une culture pérenne qui dure pendant plus de trente ans, qui assure donc une retraite confortable. Deuxièmement, plus les années passent, plus l’investissement rapporte : les arbres produisent deux fois plus de tasses de latex après la vingtième année. Troisièmement, l’hévéa procure des revenus mensuels, à l’exception de deux mois de soudure par an. Les usiniers paient comme des salaires aux agriculteurs, tandis qu’avec le cacao, par exemple, il n’y a que deux traites dans l’année. Quatrièmement, après la troisième année d’exploitation, c’est-à-dire moins de dix ans après la création de la plantation, l’investissement est totalement amorti. Cinquièmement, il y a moins de maladies que dans le cacao, et le travail n’est pas difficile dès que les arbres ont poussé : il suffit de payer les saigneurs (ouvriers qui procèdent à l’extraction du latex), chaque mois et de livrer aux usiniers. La SPLCI est spécialisée dans la création de plantations d’hévéa et dans la formation des hévéaculteurs. Mieux, la production ivoirienne de caoutchouc est tirée vers le haut par l’embellie des cours des matières premières. Le caoutchouc asiatique est très cher. Celui produit par la Côte d’Ivoire est des meilleurs sur le marché. Mais le caoutchouc ivoirien est loin de faire, chez la majorité des paysans, la pluie et le beau temps sur le marché du latex. Il ne représente que 5% sur le marché international. Les prix sont plutôt faibles par rapport au marché asiatique. Le caoutchouc ivoirien est donc, obligé de suivre celui du marché international.
J César