La colère fait place à la rancune dans les rangs du Rassemblement des républicains (Rdr), suite à la perte, le 18 novembre dernier, par ce parti de la mairie de Daloa. Quatre mois après cette débâcle, mal digérée par les ''républicains'', des militants sont bannis du siège de ladite formation politique. Samedi, une réunion des sages a décidé que les conseillers municipaux qui avaient voté contre leur propre parti, quand il s'est agi de désigner un nouveau maire, se tiennent loin du siège. Ouattara Zana et Coulibaly Idrissa, respectivement 1er et 3è adjoint au maire sont parmi les 11 conseillers municipaux incriminés. Ils avaient voté pour Me Séri Kossougro. Il est l'actuel maire issu du parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), en remplacement de Frédéric Guédé Guina, Rdr, décédé le 4 août 2009.
Samedi, en effet, une centaine de militants ont désapprouvé la présence parmi eux des sus-nommés. Le collectif des sages avait convoqué une réunion ce jour-là au cours de laquelle ils ont sommé la direction locale du parti d'exécuter le mot d'ordre d'interdiction des « judas ». Selon le vieux Kalilou Diaby, conseiller municipal, la direction du Rdr à Abidjan a été saisie de l'affaire. Bakayoko Gaoussou, Almamy Diaby, Koné Dramane, Doumbia Vacaba et Doukouré Mamadou maintenant la consigne, ont craint que les « traîtres » n'ébruitent des décisions importantes sur la stratégie électorale. La quasi-totalité des interventions a convergé dans le même sens. Harouna Traoré a souhaité que les accusés s'expliquent, avant que des décisions soient prises contre eux. La doléance a été rejetée par l'assemblée.
Bayo Fatim à Daloa
Samedi, en effet, une centaine de militants ont désapprouvé la présence parmi eux des sus-nommés. Le collectif des sages avait convoqué une réunion ce jour-là au cours de laquelle ils ont sommé la direction locale du parti d'exécuter le mot d'ordre d'interdiction des « judas ». Selon le vieux Kalilou Diaby, conseiller municipal, la direction du Rdr à Abidjan a été saisie de l'affaire. Bakayoko Gaoussou, Almamy Diaby, Koné Dramane, Doumbia Vacaba et Doukouré Mamadou maintenant la consigne, ont craint que les « traîtres » n'ébruitent des décisions importantes sur la stratégie électorale. La quasi-totalité des interventions a convergé dans le même sens. Harouna Traoré a souhaité que les accusés s'expliquent, avant que des décisions soient prises contre eux. La doléance a été rejetée par l'assemblée.
Bayo Fatim à Daloa
