Un clash entre des militants du Front populaire ivoirien (Fpi) et ceux de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) a fait un blessé grave, samedi, selon des sources concordantes. Tout est parti d'une rixe entre un enseignant du nom de Kouassi Privat (Fpi), instituteur à l'Ecole primaire publique de Déa Gbangompleu et Goh Armand, 26 ans, menuisier et militant de l'Udpci. Le dernier nommé souffre de traumatismes, à la tête, aux jambes et à la hanche. Le médecin traitant a demandé qu'il soit transporté à l'hôpital de Man, pour des analyses et radiographies, selon le 1er adjoint au maire, Toua Dogo, joint hier au téléphone.
Il a été informé, a-t-il dit, de ce qu'un jeune homme battu par des militants du Fpi avait été conduit par des gendarmes chez le sous-préfet, Allah Kouakou Léon, puis à la brigade de gendarmerie. Le commandant de brigade, poursuit l'adjoint au maire, a requis l'autorisation du sous-préfet avant de mettre le blessé à sa disposition, pour des soins. Toujours d'après Toua Dogo, l'instituteur en question, un karatéka, puisqu'il était revêtu d'un kimono après avoir ôté un uniforme de son parti, dit-il, s'est rué sur le jeune homme sans autre forme de procédure.
« Quand l'instituteur a commencé à frapper l'enfant, ses collègues ont appelé la gendarmerie », mentionne Toua Dogo. Lequel déplore aussi le fait que les gendarmes ont aussi « battu » la victime du karatéka. Le sous-préfet joint également hier par le correspondant régional de Nord-Sud, dément. L'autorité préfectorale dit que ces sont plutôt des militants de l'Updci qui ont pris à partie les ''frontistes''. Et le sous-préfet d'ajouter que « les faits sont établis, mais la situation du blessé ne nécessite pas une hospitalisation ». Ces faits, faut-il le mentionner, se sont déroulés après le meeting animé par le Dr. Issa Malick Coulibaly, directeur national de campagne du candidat Laurent Gbagbo à l'élection présidentielle. Ces retrouvailles des partisans du chef de l'Etat se sont déroulées sans heurt, a signalé Demba Traoré, chargé de la communication de la direction nationale de campagne.
Bidi Ignace
Il a été informé, a-t-il dit, de ce qu'un jeune homme battu par des militants du Fpi avait été conduit par des gendarmes chez le sous-préfet, Allah Kouakou Léon, puis à la brigade de gendarmerie. Le commandant de brigade, poursuit l'adjoint au maire, a requis l'autorisation du sous-préfet avant de mettre le blessé à sa disposition, pour des soins. Toujours d'après Toua Dogo, l'instituteur en question, un karatéka, puisqu'il était revêtu d'un kimono après avoir ôté un uniforme de son parti, dit-il, s'est rué sur le jeune homme sans autre forme de procédure.
« Quand l'instituteur a commencé à frapper l'enfant, ses collègues ont appelé la gendarmerie », mentionne Toua Dogo. Lequel déplore aussi le fait que les gendarmes ont aussi « battu » la victime du karatéka. Le sous-préfet joint également hier par le correspondant régional de Nord-Sud, dément. L'autorité préfectorale dit que ces sont plutôt des militants de l'Updci qui ont pris à partie les ''frontistes''. Et le sous-préfet d'ajouter que « les faits sont établis, mais la situation du blessé ne nécessite pas une hospitalisation ». Ces faits, faut-il le mentionner, se sont déroulés après le meeting animé par le Dr. Issa Malick Coulibaly, directeur national de campagne du candidat Laurent Gbagbo à l'élection présidentielle. Ces retrouvailles des partisans du chef de l'Etat se sont déroulées sans heurt, a signalé Demba Traoré, chargé de la communication de la direction nationale de campagne.
Bidi Ignace