Le littoral est en proie à l’érosion du côté de Grand Bassam. Un fait qui n’est certes pas nouveau, mais qui prend de l’ampleur d’année en année. Et il est devenu si inquiétant que le Conseil général de Grand Bassam en a fait une préoccupation majeure. Aussi a-t-il organisé vendredi dernier, un exposé explicatif du phénomène par M. Cédric Lombardo, conseiller spécial du Président de la République chargé des questions environnementales et spatiales, qui était assisté de M. Séry Bayé Roger, enseignant chercheur à l’Inphb de Yamoussoukro.
Et ce, pour marquer l’ouverture officielle de sa première session annuelle. Il est à retenir des informations données par M. Lombardo qu’en dehors même des facteurs naturels que sont les variations du niveau marin, les tempêtes, les variations des apports sédimentaires, les activités humaines sont aussi hautement responsables de cette érosion.
La fermeture de l’embouchure, encore appelée passe de Grand Bassam, contribue fortement au phénomène qui, emporte chaque année, 400 mille mètres de sable au niveau de toute la façade maritime de la localité. Or, avant que le canal de Vridi n’ait été creusé, pour détourner l’essentiel du débit du fleuve Comoé sur Abidjan, la puissance dudit fleuve favorisait une ouverture naturelle de cette embouchure. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Tous les sédiments que le fleuve transportait pour engraisser le littoral de Grand Bassam sont dirigés vers Abidjan.
Il s’en est suivi une accélération de l’érosion à la laquelle la côte bassamoise est très sensible du fait notamment de la nature sablonneuse et argileuse des sols. La gravité de l’érosion se traduit de plus en plus par les menaces de vagues sur les bâtiments situés sur le littoral, les effets des tempêtes qui ont entraîné le recul du trait de côte de 10 à 20 m en juillet 1984 et de 20 à 30 m en mai 1986, etc. A cela, il faut ajouter les effets des changements climatiques, aggravés par l’élévation du niveau de l’océan, pouvant être hautement préjudiciable à la ville de Grand Bassam, dont une grande partie du littoral est sous le niveau de la mer.
Pour élaborer une véritable stratégie contre le phénomène, le Conseil général entend, avant tout, initier une étude scientifique évaluée à 850 millions de Fcfa. Dans l’immédiat, une cellule de recherche et de développement sera ouverte au sein du Conseil général en collaboration avec M. Lombardo, le ministère de l’Environnement et les chercheurs ivoiriens, en vue de mettre en place des solutions durables, à même de répondre aux enjeux identifiés. Nombre de ces chercheurs ayant suivi cet exposé l’ont vivement apprécié et se sont surtout dit disposés à apporter leur contribution au Conseil général. M. Lombardo a souhaité que cette noble initiative dudit conseil puisse inspirer toutes les autres entités de développement local semblables, situées sur le littoral ivoirien.
Moussa Toure
Et ce, pour marquer l’ouverture officielle de sa première session annuelle. Il est à retenir des informations données par M. Lombardo qu’en dehors même des facteurs naturels que sont les variations du niveau marin, les tempêtes, les variations des apports sédimentaires, les activités humaines sont aussi hautement responsables de cette érosion.
La fermeture de l’embouchure, encore appelée passe de Grand Bassam, contribue fortement au phénomène qui, emporte chaque année, 400 mille mètres de sable au niveau de toute la façade maritime de la localité. Or, avant que le canal de Vridi n’ait été creusé, pour détourner l’essentiel du débit du fleuve Comoé sur Abidjan, la puissance dudit fleuve favorisait une ouverture naturelle de cette embouchure. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Tous les sédiments que le fleuve transportait pour engraisser le littoral de Grand Bassam sont dirigés vers Abidjan.
Il s’en est suivi une accélération de l’érosion à la laquelle la côte bassamoise est très sensible du fait notamment de la nature sablonneuse et argileuse des sols. La gravité de l’érosion se traduit de plus en plus par les menaces de vagues sur les bâtiments situés sur le littoral, les effets des tempêtes qui ont entraîné le recul du trait de côte de 10 à 20 m en juillet 1984 et de 20 à 30 m en mai 1986, etc. A cela, il faut ajouter les effets des changements climatiques, aggravés par l’élévation du niveau de l’océan, pouvant être hautement préjudiciable à la ville de Grand Bassam, dont une grande partie du littoral est sous le niveau de la mer.
Pour élaborer une véritable stratégie contre le phénomène, le Conseil général entend, avant tout, initier une étude scientifique évaluée à 850 millions de Fcfa. Dans l’immédiat, une cellule de recherche et de développement sera ouverte au sein du Conseil général en collaboration avec M. Lombardo, le ministère de l’Environnement et les chercheurs ivoiriens, en vue de mettre en place des solutions durables, à même de répondre aux enjeux identifiés. Nombre de ces chercheurs ayant suivi cet exposé l’ont vivement apprécié et se sont surtout dit disposés à apporter leur contribution au Conseil général. M. Lombardo a souhaité que cette noble initiative dudit conseil puisse inspirer toutes les autres entités de développement local semblables, situées sur le littoral ivoirien.
Moussa Toure