Affaire “mauvaise gestion à l`Imprimerie nationale” : La direction s`explique

Les décisions ayant fondé la mise à la disposition des agents de l'imprimerie à la fonction publique, notamment du secrétaire général du syndicat du personnel de l'imprimerie nationale, telles qu'expliquées par certaines sources à la direction de l'imprimerie relèvent des cas d'insubordination et de manquement à l'endroit de ses supérieurs. Après une enquête express menée sur les lieux, Voici ce qui ressort de nos investigations à la direction. Traoré Bakary aurait, au cours d'une réunion tenue le 27 janvier, traité l'agent comptable "d'intrus" et dit du directeur général qu'il est un " menteur", sur un arrêté de prime signé au profit des agents. Suite à ces propos jugés irrévérencieux, une demande d'explication a été adressée à Traoré Bakary. Plutôt que d'y répondre, il l'a multipliée et affichée dans tous les coins et recoins de l'entreprise. Cet acte a été qualifié de défiance par la direction qui lui a adressé une seconde demande d'explication. Devant la situation qui prévalait, l'Ugtci, centrale à laquelle est affilié le Sypinci, tente une médiation pour mettre fin à la procédure de sanction que s'apprêtait à prendre la direction. "Contre toute attente, un préavis de grève est déposé au cabinet du secrétaire du gouvernement par le secrétaire général du Sypinci le 1er mars avec pour motif mauvaise gestion sans toutefois faire cas de la cause immédiate de la crise" nous a souligné une source à la direction. Notre source nous a aussi fait le point de la situation de l'imprimerie qui, il y a 10 ans, était sur le point d'être cédée. Aujourd'hui, elle présente une fière allure avec un bâtiment entièrement rénové, des bureaux climatisés et des ateliers rénovés. Du matériel de pointe notamment d'une M.o 4 de couleur, un équipement de pointe de dernière génération. L'an dernier, c'était le Ctp que l'imprimerie est l'une des rares entreprises à se s’offrir. La prime de saturnisme passée du simple au double et bien d'autres avantages. Selon notre source, c'est un faux procès qui est fait au directeur général et rien d'autre.
Jean Prisca