Le technicien suédois, Sven-Göran Eriksson, s’apprête à vivre une aventure avec les Eléphants footballeurs. Une sélection ivoirienne qui a de tout temps rendu le travail des coachs difficile avec l’immixtion de certains collaborateurs de Jacques Anouma qui parrainent des joueurs.
Ils sont nombreux les sportifs ivoiriens qui clament haut et fort que le problème des Eléphants ne se situe pas en grande partie au niveau de l’encadrement technique. Les joueurs de la trempe de Yaya Touré, Zokora Didier et autres ont besoin d’un coach chevronné pour leur apporter un plus. Cependant force est de reconnaître que les Eléphants évoluent dans un environnement qui est pour beaucoup dans leurs nombreux échecs. Sont-ils plus professionnels que les Brésiliens, Portugais, Italiens, Anglais, Allemands, Argentins… ? Pas vraiment. Ce qu’il convient de relever, est que l’Africain en général et l’Ivoirien en particulier se croît au dessus de tout une fois qu’il amasse assez d’argent. De ce fait, il n’a aucun respect pour autrui et ne suit plus les règles édictées en sélection. Résultat, c’est la chienlit à gogo et chacun fait comme bon lui semble. A la faveur de la CAN 2010, Vahid Halilhodzic a vécu ce calvaire. Pour ceux qui ne le savent pas, des joueurs malades ont disputé la rencontre face à l’Algérie en quart de finale sans que le coach ne soit au courant. Mieux, d’autres étaient en palabre sur l’aire de jeu. « Kolo et Bamba Souleyman se disputaient lorsque l’Algérie a égalisé à deux buts partout dans les arrêts de jeu. Copa tentait même de les calmer et le but est arrivé », a relaté ému un joueur ivoirien présent sur le banc de touche des Eléphants lors de ce quart de finale cauchemardesque. Poursuivant, il s’est voulu clair : « Vous les journalistes sportifs, dites un peu la vérité pour que cette équipe gagne. Ce n’est pas normal que des joueurs en méforme acceptent de disputer un match pour faire mal à leurs équipiers assis sur le banc de touche. Le football est un sport collectif et tout le monde ne peut pas jouer en même temps. C’est en équipe nationale que je vois tous les joueurs se plaindre ». Dans un tel environnement, que peut Sven-Göran Eriksson qui n’est là que pour le Mondial 2010 ? Quelle participation honorable à espérer en Afrique du Sud quand on sait que les joueurs ivoiriens se détestent mutuellement depuis un moment ? Le technicien suédois aura à traiter des patients dont le mal semble incurable. Ne dit-on pas qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir, cela sied bien à cette équipe ivoirienne. Il ya également un volet important sur lequel doit se pencher le président de la FIF, Jacques Anouma. Il est de plus en plus question à la fédération de ses collaborateurs qui seraient des parrains de plusieurs joueurs. Comment réussissent-ils à faire adhérer l’entraîneur ? A en croire une source, c’est une question d’argent et tout coach même s’il se montre rigoureux au début, se laisse manipuler par ses barons de la Fif dans la mesure où il y a des techniciens qui font ce genre de business avec des agents de joueurs. « Le football, c’est du business. Il y a des matches du Mondial qui se jouent dans les vestiaires », a avertit déjà un président de club de ligue 1 en Côte d’Ivoire. Pour que le nouvel entraîneur des Eléphants réussisse sa mission, il va falloir que le président de la FIF déblaye les problèmes environnementaux qui caractérisent cette équipe, échange de plus en plus avec les joueurs ivoiriens et mette au pas certains de ses proches devenus de véritables businessmen. Il n’y a pas de raison que les Eléphants ne fassent pas de bons résultats au Mondial 2010. La Côte d’Ivoire a des joueurs pétris de talents et il est maintenant tant que le sérieux prime pour que les Eléphants suivent les traces du Cameroun et des autres pays africains qui ont prouvé à une coupe du monde.
Annoncia Sehoué
Ils sont nombreux les sportifs ivoiriens qui clament haut et fort que le problème des Eléphants ne se situe pas en grande partie au niveau de l’encadrement technique. Les joueurs de la trempe de Yaya Touré, Zokora Didier et autres ont besoin d’un coach chevronné pour leur apporter un plus. Cependant force est de reconnaître que les Eléphants évoluent dans un environnement qui est pour beaucoup dans leurs nombreux échecs. Sont-ils plus professionnels que les Brésiliens, Portugais, Italiens, Anglais, Allemands, Argentins… ? Pas vraiment. Ce qu’il convient de relever, est que l’Africain en général et l’Ivoirien en particulier se croît au dessus de tout une fois qu’il amasse assez d’argent. De ce fait, il n’a aucun respect pour autrui et ne suit plus les règles édictées en sélection. Résultat, c’est la chienlit à gogo et chacun fait comme bon lui semble. A la faveur de la CAN 2010, Vahid Halilhodzic a vécu ce calvaire. Pour ceux qui ne le savent pas, des joueurs malades ont disputé la rencontre face à l’Algérie en quart de finale sans que le coach ne soit au courant. Mieux, d’autres étaient en palabre sur l’aire de jeu. « Kolo et Bamba Souleyman se disputaient lorsque l’Algérie a égalisé à deux buts partout dans les arrêts de jeu. Copa tentait même de les calmer et le but est arrivé », a relaté ému un joueur ivoirien présent sur le banc de touche des Eléphants lors de ce quart de finale cauchemardesque. Poursuivant, il s’est voulu clair : « Vous les journalistes sportifs, dites un peu la vérité pour que cette équipe gagne. Ce n’est pas normal que des joueurs en méforme acceptent de disputer un match pour faire mal à leurs équipiers assis sur le banc de touche. Le football est un sport collectif et tout le monde ne peut pas jouer en même temps. C’est en équipe nationale que je vois tous les joueurs se plaindre ». Dans un tel environnement, que peut Sven-Göran Eriksson qui n’est là que pour le Mondial 2010 ? Quelle participation honorable à espérer en Afrique du Sud quand on sait que les joueurs ivoiriens se détestent mutuellement depuis un moment ? Le technicien suédois aura à traiter des patients dont le mal semble incurable. Ne dit-on pas qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir, cela sied bien à cette équipe ivoirienne. Il ya également un volet important sur lequel doit se pencher le président de la FIF, Jacques Anouma. Il est de plus en plus question à la fédération de ses collaborateurs qui seraient des parrains de plusieurs joueurs. Comment réussissent-ils à faire adhérer l’entraîneur ? A en croire une source, c’est une question d’argent et tout coach même s’il se montre rigoureux au début, se laisse manipuler par ses barons de la Fif dans la mesure où il y a des techniciens qui font ce genre de business avec des agents de joueurs. « Le football, c’est du business. Il y a des matches du Mondial qui se jouent dans les vestiaires », a avertit déjà un président de club de ligue 1 en Côte d’Ivoire. Pour que le nouvel entraîneur des Eléphants réussisse sa mission, il va falloir que le président de la FIF déblaye les problèmes environnementaux qui caractérisent cette équipe, échange de plus en plus avec les joueurs ivoiriens et mette au pas certains de ses proches devenus de véritables businessmen. Il n’y a pas de raison que les Eléphants ne fassent pas de bons résultats au Mondial 2010. La Côte d’Ivoire a des joueurs pétris de talents et il est maintenant tant que le sérieux prime pour que les Eléphants suivent les traces du Cameroun et des autres pays africains qui ont prouvé à une coupe du monde.
Annoncia Sehoué
