Blaise Compaoré estime que l’ancien président du Niger a créé lui-même les conditions de son départ du pouvoir le 18 février dernier ‘’en voulant faire un passage en force’’.
Blaise Compaoré vient de jeter une pierre dans le jardin de Mamadou Tandja. Invité le 24 mars dernier à Tunis en Tunisie à analyser les causes des crises socio-politiques en Afrique, le président du Burkina Faso a révélé que lors du dernier sommet de l’Union africaine en février, lorsque le débat sur la situation au Niger a été posé, il n’a pas manqué de dire à ses pairs de condamner l’attitude du président Mamadou Tandja qui se dirigeait droit dans le mur en voulant faire un passage en force. Mamadou Tandja a été renversé par un coup d’Etat le jeudi 18 février. Blaise Compaoré réagissait ainsi en tant que panéliste au forum sur le renforcement des capacités dans les pays post-conflit. Une initiative de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) qui fête son 20ème anniversaire, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD). Selon Le président du Faso a emmené à répondre si la longévité des dirigeants africains, la succession et l’insécurité d’après-pouvoir ne sont pas les causes principales des conflits :“Le problème ne se pose pas en termes de 10, 20 ou 30 ans au pouvoir. Le plus important, c’est la construction d’une démocratie véritable, c’est-à-dire faire en sorte que les institutions soient crédibles, que les citoyens croient aux élections organisées. Le problème, c’est donc comment organiser des élections transparentes et que le peuple puisse se retrouver dans le scrutin”.
Bakayoko Youssouf
Blaise Compaoré vient de jeter une pierre dans le jardin de Mamadou Tandja. Invité le 24 mars dernier à Tunis en Tunisie à analyser les causes des crises socio-politiques en Afrique, le président du Burkina Faso a révélé que lors du dernier sommet de l’Union africaine en février, lorsque le débat sur la situation au Niger a été posé, il n’a pas manqué de dire à ses pairs de condamner l’attitude du président Mamadou Tandja qui se dirigeait droit dans le mur en voulant faire un passage en force. Mamadou Tandja a été renversé par un coup d’Etat le jeudi 18 février. Blaise Compaoré réagissait ainsi en tant que panéliste au forum sur le renforcement des capacités dans les pays post-conflit. Une initiative de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) qui fête son 20ème anniversaire, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD). Selon Le président du Faso a emmené à répondre si la longévité des dirigeants africains, la succession et l’insécurité d’après-pouvoir ne sont pas les causes principales des conflits :“Le problème ne se pose pas en termes de 10, 20 ou 30 ans au pouvoir. Le plus important, c’est la construction d’une démocratie véritable, c’est-à-dire faire en sorte que les institutions soient crédibles, que les citoyens croient aux élections organisées. Le problème, c’est donc comment organiser des élections transparentes et que le peuple puisse se retrouver dans le scrutin”.
Bakayoko Youssouf