La dernière piste à scruter n’est autre que celle des potentiels locataires du ministère des Finances. Ces sinistres personnages qui se lèchent les babines, en usant des méthodes les plus sordides, rien que pour occuper (ou réoccuper, c’est selon) le poste de Charles Diby. A leurs yeux, l’Immeuble Sciam équivaut au paradis sur terre, comme si les succès dont on parle avaient été cueillis sur un arbre. Pitié pour eux, qui échoueront dans leurs intentions d’une autre époque, parce que c’est Dieu qui élit qui il veut, et quand il veut. Pour l’instant, libre court au peuple qui se réjouit que ce jour-là, le ministre était absent de sa ferme. A propos de ferme justement, il faut se réjouir aussi que lui au moins en ait une, qui offre du travail à des dizaines d’Ivoiriens, à l’instar de pas mal de cadres ivoiriens qui en possèdent aussi. Qui ne se rappelle-t-il pas les vastes plantations de Félix Houphouët-Boigny au large de Bouaflé ? La légende rappelle aussi que ‘’le vieux’’ obligeait ses collaborateurs à créer des plantations et des fermes parce que selon lui, « la terre ne ment pas ». D’où vient-il alors que certains fassent de la ferme de Diby, leur principale préoccupation, si ce n’est l’expression d’une jalousie et d’une aigreur désormais inconténable ? Lorsque l’on a gravi tous els échelons dans l’Administration financière pour en devenir le patron, ont doit pouvoir créer une plantation ou une ferme, ne serait-ce que pour suivre la voie de nos parents et c’est ce que fait Charles Diby. La vérité est que ces gens qui se bombaient la poitrine en se vantant d’être de bons économistes, ont plutôt grelotté et échoué devant les bailleurs de fonds. Parti lui, avec humilité et théorie savantes défendre avec force arguments la Côte d’Ivoire en quête de normalisation, Charles Diby est revenu avec des résultats directement profitables aux populations. Afin de digérer avec aisance cette nette différence entre le poussif, le vide et le persévérant, ces tireurs d’élite gagneraient à s’abonner au footing rélaxateur, pour évacuer leur trop plein d’aigreur et de jalousie.
F. B
F. B