L’Ecole paralysée
Le médecin chef et les forces de l’ordre accusés
Le samedi 27 mars dernier, un fait désolant s’est produit à Daloa dans la citée des antilopes. Un enseignant, professeur d’Espagnol, a été froidement abattu. Malheureusement, le malfrat n’a pas encore été identifié. Selon notre source, c’est aux environs de 21 heures que la scène dramatique s’est produit. M. Soro, professeur d’Espagnol, était sur sa moto, un scooter lorsqu’un individu posté dans le noir, au lycée 4, a ouvert le feu sur lui non loin de la préfecture. L’arme utilisée selon notre source est un fusil de marque calibre 12. Les faits se seraient produits lorsqu’un gendarme à bord de son véhicule qui n’était pas en service passait dans les environs. Celui-ci, n’étant pas en possession de son arme, s’est néanmoins mis à poursuivre le malfaiteur qui avait aussitôt pris le scooter du professeur, encore en vie. Malheureusement, il ne sera pas rattrapé par le gendarme. Le gendarme, à bord de son véhicule, va rebrousser chemin pour apporter assistance à M. Soro. C’est à bord du véhicule du maréchal des logis que la victime sera transportée au centre d’hospitalisation régional (Chr) de la ville.
Le médecin chef introuvable
C’est après plus d’une heure de temps que le gendarme soit arrivé à l’hôpital avec le professeur d’Espagnol, mortellement atteint par la balle que l’infirmier s’est présenté. Notre source nous a fait savoir que la victime pouvait être sauvée si le médecin chef, en service cette nuit-là, était présent. Accompagné d’autres personnes, le gendarme aurait tenté vainement de joindre le médecin chef sur son cellulaire pour qu’il vienne administrer les soins au professeur qui avait pratiquement perdu connaissance. C’est plus tard qu’un infirmier va se pointer. M. Soro, pendant ce temps a perdu assez de sang. Il décède juste au moment où une perfusion lui est placée. Comme une nuée de poussière, la nouvelle se repand dans toute la ville de Daloa.
Les forces de l’ordre au banc des accusés
Les enseignants, encore sous le choc de cette tragique affaire, ont aussitôt décrété le lundi comme ‘’journée de deuil’’. Hier, mardi, une marche a été organisée sur la préfecture où les enseignants ont procédés à la lecture d’une motion de protestation. Dans cette motion, notre source indique que les forces de l’ordre ont été mises au banc des accusés. Tout simplement parce que les enseignants pensent que cette situation ne devrait pas arriver à Daloa, une ville militaire selon la population. Car, elle renferme toutes les composantes de l’armée Ivoirienne (Escadron, peleton mobile, brigade, bataillon, trois (3) commissariats de police, école de gendarmerie). Pour les enseignants, si les autorités administratives ne trouvent pas une solution à la situation d’insécurité à Daloa, l’école pourrait être paralysée. Si tout rentre dans l’ordre, les cours pourrait reprendre aujourd’hui a conclu notre source. Il faut signaler que la semaine d’avant, un autre enseignant avait été abattu dans les mêmes conditions à Bouaflé et il ne se passe un jour sans qu’un enseignant ne soit agressé dans cette zone.
Lemistick
Le médecin chef et les forces de l’ordre accusés
Le samedi 27 mars dernier, un fait désolant s’est produit à Daloa dans la citée des antilopes. Un enseignant, professeur d’Espagnol, a été froidement abattu. Malheureusement, le malfrat n’a pas encore été identifié. Selon notre source, c’est aux environs de 21 heures que la scène dramatique s’est produit. M. Soro, professeur d’Espagnol, était sur sa moto, un scooter lorsqu’un individu posté dans le noir, au lycée 4, a ouvert le feu sur lui non loin de la préfecture. L’arme utilisée selon notre source est un fusil de marque calibre 12. Les faits se seraient produits lorsqu’un gendarme à bord de son véhicule qui n’était pas en service passait dans les environs. Celui-ci, n’étant pas en possession de son arme, s’est néanmoins mis à poursuivre le malfaiteur qui avait aussitôt pris le scooter du professeur, encore en vie. Malheureusement, il ne sera pas rattrapé par le gendarme. Le gendarme, à bord de son véhicule, va rebrousser chemin pour apporter assistance à M. Soro. C’est à bord du véhicule du maréchal des logis que la victime sera transportée au centre d’hospitalisation régional (Chr) de la ville.
Le médecin chef introuvable
C’est après plus d’une heure de temps que le gendarme soit arrivé à l’hôpital avec le professeur d’Espagnol, mortellement atteint par la balle que l’infirmier s’est présenté. Notre source nous a fait savoir que la victime pouvait être sauvée si le médecin chef, en service cette nuit-là, était présent. Accompagné d’autres personnes, le gendarme aurait tenté vainement de joindre le médecin chef sur son cellulaire pour qu’il vienne administrer les soins au professeur qui avait pratiquement perdu connaissance. C’est plus tard qu’un infirmier va se pointer. M. Soro, pendant ce temps a perdu assez de sang. Il décède juste au moment où une perfusion lui est placée. Comme une nuée de poussière, la nouvelle se repand dans toute la ville de Daloa.
Les forces de l’ordre au banc des accusés
Les enseignants, encore sous le choc de cette tragique affaire, ont aussitôt décrété le lundi comme ‘’journée de deuil’’. Hier, mardi, une marche a été organisée sur la préfecture où les enseignants ont procédés à la lecture d’une motion de protestation. Dans cette motion, notre source indique que les forces de l’ordre ont été mises au banc des accusés. Tout simplement parce que les enseignants pensent que cette situation ne devrait pas arriver à Daloa, une ville militaire selon la population. Car, elle renferme toutes les composantes de l’armée Ivoirienne (Escadron, peleton mobile, brigade, bataillon, trois (3) commissariats de police, école de gendarmerie). Pour les enseignants, si les autorités administratives ne trouvent pas une solution à la situation d’insécurité à Daloa, l’école pourrait être paralysée. Si tout rentre dans l’ordre, les cours pourrait reprendre aujourd’hui a conclu notre source. Il faut signaler que la semaine d’avant, un autre enseignant avait été abattu dans les mêmes conditions à Bouaflé et il ne se passe un jour sans qu’un enseignant ne soit agressé dans cette zone.
Lemistick