Après un long suspense, c’est Sven-Göran Eriksson qui va diriger la Côte d’Ivoire au Mondial 2010 avec tous les dangers qui s’imposent à ce choix. Décryptage.
C’est à deux mois du coup d’envoi de la 1ère phase finale de la Coupe du monde de football, prévue en AF’Sud à partir de juin 2010, que SEM. Jacques Anouma a pu trouver un remplaçant à Vahid Halilhodzic au poste de sélectionneur national de la Côte d’Ivoire.
A l’évidence le Suédois Sven-Göran Eriksson, a été une alternative pour le président Jacques Anouma qui a subi un gros affront après le désistement du Néerlandais Guus Hiddink (la cible prioritaire d’Anouma). Pour bon nombre d’observateurs au niveau du ‘‘ballon rond’’ le recrutement (tardif) du technicien scandinave, est un choix discutable !
Eriksson a-t-il le coffre pour les Eléphants ?
La nomination de Sven-Göran Eriksson ne fait pas vraiment l’unanimité en Côte d’Ivoire. Pour preuve, le patron du football ivoirien a opté pour la piste nord- européenne après plusieurs revers relatifs au désistement du Belge Eric Gerets (Al Hilal de Djeddah, Arabie Saoudite), du refus poli du Néerlandais Guus Hiddink (Russie puis de la Turquie) et du ‘‘niet’’ catégorique de l’Allemand Jürgen Klinsmann (en chômage à Los Angeles aux Etas-Unis d’Amérique). Selon des indiscrétions, Jürgen Klinsmann représentait le dernier vrai choix du président Jacques Anouma à la suite des échecs subis face au duo composé de Hiddink (1er choix d’Anouma) et de Gerets (la solution de rechange après Hiddink).
«Eriksson n’est certes plus à présenter en tant qu’entraîneur. En Europe, il a fait partie des grands techniciens. Pour preuve, il demeure dans le cercle très restreint des coachs les plus titrés et les plus respectés du Continent blanc. Mais, pour sa première grande expérience à la tête d’une sélection africaine qui va disputer son 2ème Mondial de football et qui n’a seulement que moins de 3 mois à re-créer les automatismes ou les solidifier, c’est une grosse équation à résoudre…difficilement. Donc, en clair, il ne faudra pas se leurrer en songeant à un miracle quelconque de sa part d’Eriksson à ce Mondial 2010». Tels sont les constats de l’un de nos chroniqueurs qui a gardé l’anonymat.
Depuis sa nomination à la tête des Eléphants de Côte d’Ivoire, l’ancien patron du banc des sélections de l’Angleterre (2000-2002) et du Mexique (2002-2006), peut appréhender les défis majeurs qui l’attendent au coin du feu ! Le Suédois a-t-il réellement le coffre nécessaire de «driver» les Eléphants de Côte d’Ivoire à cette phase finale du Mondial sud-africain d’ici deux mois ?
Selon certaines langues, ce choix pour Eriksson représente un vrai ‘‘cadeau empoisonné’’ à cause de plusieurs paramètres qui peuvent lui être fatales. Primo, le technicien suédois ne peut pas se familiariser avec ses nouveaux joueurs en un laps de temps record. Segundo, la barrière de la langue peut aussi servir de frein à véhiculer à bon escient son message donc de ses stratégies. Terço, l’expérience totalement ratée que Sven-Göran a connue au Mexique l’année dernière ne fait que conforter les doutes qui planent à son sujet.
En somme avec Sven-Göran Eriksson, il est sûr et certain que la Côte d’Ivoire part dans l’inconnu. Ce qui est prévisible. Et l’objectif fixé par le comité directeur de la Fédération ivoirienne de football avec à sa tête, SEM. Jacques Anouma, celui de franchir le 2ème tour du Mondial 2010 (8 juin au 8 juillet), ne sera qu’un leurre voire une utopie. Parce que l’option de virer Vahid Halilhodzic pour lui trouver tardivement un successeur, ne peut occasionner le moindre miracle.
Jean-Cyr Adopo
C’est à deux mois du coup d’envoi de la 1ère phase finale de la Coupe du monde de football, prévue en AF’Sud à partir de juin 2010, que SEM. Jacques Anouma a pu trouver un remplaçant à Vahid Halilhodzic au poste de sélectionneur national de la Côte d’Ivoire.
A l’évidence le Suédois Sven-Göran Eriksson, a été une alternative pour le président Jacques Anouma qui a subi un gros affront après le désistement du Néerlandais Guus Hiddink (la cible prioritaire d’Anouma). Pour bon nombre d’observateurs au niveau du ‘‘ballon rond’’ le recrutement (tardif) du technicien scandinave, est un choix discutable !
Eriksson a-t-il le coffre pour les Eléphants ?
La nomination de Sven-Göran Eriksson ne fait pas vraiment l’unanimité en Côte d’Ivoire. Pour preuve, le patron du football ivoirien a opté pour la piste nord- européenne après plusieurs revers relatifs au désistement du Belge Eric Gerets (Al Hilal de Djeddah, Arabie Saoudite), du refus poli du Néerlandais Guus Hiddink (Russie puis de la Turquie) et du ‘‘niet’’ catégorique de l’Allemand Jürgen Klinsmann (en chômage à Los Angeles aux Etas-Unis d’Amérique). Selon des indiscrétions, Jürgen Klinsmann représentait le dernier vrai choix du président Jacques Anouma à la suite des échecs subis face au duo composé de Hiddink (1er choix d’Anouma) et de Gerets (la solution de rechange après Hiddink).
«Eriksson n’est certes plus à présenter en tant qu’entraîneur. En Europe, il a fait partie des grands techniciens. Pour preuve, il demeure dans le cercle très restreint des coachs les plus titrés et les plus respectés du Continent blanc. Mais, pour sa première grande expérience à la tête d’une sélection africaine qui va disputer son 2ème Mondial de football et qui n’a seulement que moins de 3 mois à re-créer les automatismes ou les solidifier, c’est une grosse équation à résoudre…difficilement. Donc, en clair, il ne faudra pas se leurrer en songeant à un miracle quelconque de sa part d’Eriksson à ce Mondial 2010». Tels sont les constats de l’un de nos chroniqueurs qui a gardé l’anonymat.
Depuis sa nomination à la tête des Eléphants de Côte d’Ivoire, l’ancien patron du banc des sélections de l’Angleterre (2000-2002) et du Mexique (2002-2006), peut appréhender les défis majeurs qui l’attendent au coin du feu ! Le Suédois a-t-il réellement le coffre nécessaire de «driver» les Eléphants de Côte d’Ivoire à cette phase finale du Mondial sud-africain d’ici deux mois ?
Selon certaines langues, ce choix pour Eriksson représente un vrai ‘‘cadeau empoisonné’’ à cause de plusieurs paramètres qui peuvent lui être fatales. Primo, le technicien suédois ne peut pas se familiariser avec ses nouveaux joueurs en un laps de temps record. Segundo, la barrière de la langue peut aussi servir de frein à véhiculer à bon escient son message donc de ses stratégies. Terço, l’expérience totalement ratée que Sven-Göran a connue au Mexique l’année dernière ne fait que conforter les doutes qui planent à son sujet.
En somme avec Sven-Göran Eriksson, il est sûr et certain que la Côte d’Ivoire part dans l’inconnu. Ce qui est prévisible. Et l’objectif fixé par le comité directeur de la Fédération ivoirienne de football avec à sa tête, SEM. Jacques Anouma, celui de franchir le 2ème tour du Mondial 2010 (8 juin au 8 juillet), ne sera qu’un leurre voire une utopie. Parce que l’option de virer Vahid Halilhodzic pour lui trouver tardivement un successeur, ne peut occasionner le moindre miracle.
Jean-Cyr Adopo
