OUAGADOUGOU - Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro s'est rendu mercredi à Ouagadougou pour rencontrer le médiateur dans la crise ivoirienne, le président burkinabè Blaise Compaoré, afin de débloquer le processus devant mener à un scrutin présidentiel, a constaté l'AFP.
Le chef du gouvernement et de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui contrôle le nord de la Côte d'Ivoire depuis le coup d'Etat manqué de 2002, a retrouvé M. Compaoré à la mi-journée au palais présidentiel.
Les priorités sont de "reprendre au plus vite" le processus électoral en vue d'une liste électorale définitive et d'appliquer l'accord de paix signé fin 2008, prévoyant le désarmement des FN et l'unicité des caisses de l'Etat, a déclaré à l'AFP le représentant spécial à Abidjan du "facilitateur", Boureïma Badini.
Le président Compaoré doit en outre rencontrer jeudi son homologue ivoirien Laurent Gbagbo à Bobo Dioulasso (365 km à l'ouest de Ouagadougou), a annoncé la présidence burkinabè.
Le processus électoral est bloqué depuis le début de l'année, à la suite d'accusations de "fraude" sur la liste des votants portées par M. Gbagbo contre l'ancien président de la Commission électorale indépendante (CEI).
Cette crise a abouti en février à la dissolution par le chef de l'Etat de la CEI et du gouvernement.
La commission renouvelée n'a pas encore relancé les opérations électorales.
Le camp présidentiel et l'opposition s'affrontent sur les modalités du traitement des contentieux sur la liste, tandis que les pro-Gbagbo s'opposent aux ex-rebelles en faisant du désarmement des FN un préalable à l'élection.
Les derniers développements rendent purement théorique l'échéance de "fin avril-début mai" fixée pour la présidentielle, sans cesse reportée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005 et censée clore la crise de 2002.
Le chef du gouvernement et de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui contrôle le nord de la Côte d'Ivoire depuis le coup d'Etat manqué de 2002, a retrouvé M. Compaoré à la mi-journée au palais présidentiel.
Les priorités sont de "reprendre au plus vite" le processus électoral en vue d'une liste électorale définitive et d'appliquer l'accord de paix signé fin 2008, prévoyant le désarmement des FN et l'unicité des caisses de l'Etat, a déclaré à l'AFP le représentant spécial à Abidjan du "facilitateur", Boureïma Badini.
Le président Compaoré doit en outre rencontrer jeudi son homologue ivoirien Laurent Gbagbo à Bobo Dioulasso (365 km à l'ouest de Ouagadougou), a annoncé la présidence burkinabè.
Le processus électoral est bloqué depuis le début de l'année, à la suite d'accusations de "fraude" sur la liste des votants portées par M. Gbagbo contre l'ancien président de la Commission électorale indépendante (CEI).
Cette crise a abouti en février à la dissolution par le chef de l'Etat de la CEI et du gouvernement.
La commission renouvelée n'a pas encore relancé les opérations électorales.
Le camp présidentiel et l'opposition s'affrontent sur les modalités du traitement des contentieux sur la liste, tandis que les pro-Gbagbo s'opposent aux ex-rebelles en faisant du désarmement des FN un préalable à l'élection.
Les derniers développements rendent purement théorique l'échéance de "fin avril-début mai" fixée pour la présidentielle, sans cesse reportée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005 et censée clore la crise de 2002.