Dans un peu plus de deux mois, les Eléphants disputeront leur deuxième phase finale de la Coupe du monde. Avant tout, il s’agira de faire oublier l’édition 2006. Cette tâche incombe en premier lieu au nouveau sélectionneur Sven Göran Eriksson.
Toute la Côte d’Ivoire est pressée de voir Sven Göran Eriksson à l’œuvre. Au motif que, sous la houlette du Français Henri Michel, les Eléphants se sont cassé la figure en Allemagne lors du Mondial 2006. Dans leur poule, ils se sont contentés d’une victoire laborieuse (3-2) sur la Serbie-Monténégro. Avant, ils ont perdu contre l’Argentine et les Pays-Bas sur les scores identiques (2-1). En engageant Eriksson à l’approche d’une autre phase finale, la FIF veut gommer les traces d’Allemagne 2006. D’ailleurs, le communiqué qui a annoncé l’avènement d’Eriksson est révélateur de cette ambition. Le communiqué faisait état de ce que le nouvel entraîneur a été engagé pour faire « une participation honorable », à la Coupe du monde. L’aspect sous-entendu, le onze nationale ivoirien ne doit pas faire de la figuration. Même s’il a pour adversaires : le Brésil, le Portugal et la Corée du Nord, des habitués des phases finales du Mondial.
A priori, l’ampleur de la mission n’effraie pas Eriksson. Pour preuve, dans une interview accordée à Eurosport, il disait qu’il y a beaucoup de travail à faire avec les Eléphants. Toutefois, il n’en fait pas un obstacle infranchissable. Au contraire, disait-il, il aime ça. En tout état de cause, il est loin d’être un néophyte en matière de Coupe du monde. Il a déjà conduit l’Angleterre et le Mexique en phase finale, même compétition. A s’en tenir à cette donne, on affirmera qu’il a le profil de l’emploi. Mais la Côte d’Ivoire n’est pas le Portugal, encore moins le Brésil. L’histoire nous apprend que la sélection ivoirienne a toujours été secouée par des considérations extra-sportives. Ladite pratique prendra-t-elle fin suite à l’avènement de Sven Göran Eriksson ?
Abdoulaye Diarra
Toute la Côte d’Ivoire est pressée de voir Sven Göran Eriksson à l’œuvre. Au motif que, sous la houlette du Français Henri Michel, les Eléphants se sont cassé la figure en Allemagne lors du Mondial 2006. Dans leur poule, ils se sont contentés d’une victoire laborieuse (3-2) sur la Serbie-Monténégro. Avant, ils ont perdu contre l’Argentine et les Pays-Bas sur les scores identiques (2-1). En engageant Eriksson à l’approche d’une autre phase finale, la FIF veut gommer les traces d’Allemagne 2006. D’ailleurs, le communiqué qui a annoncé l’avènement d’Eriksson est révélateur de cette ambition. Le communiqué faisait état de ce que le nouvel entraîneur a été engagé pour faire « une participation honorable », à la Coupe du monde. L’aspect sous-entendu, le onze nationale ivoirien ne doit pas faire de la figuration. Même s’il a pour adversaires : le Brésil, le Portugal et la Corée du Nord, des habitués des phases finales du Mondial.
A priori, l’ampleur de la mission n’effraie pas Eriksson. Pour preuve, dans une interview accordée à Eurosport, il disait qu’il y a beaucoup de travail à faire avec les Eléphants. Toutefois, il n’en fait pas un obstacle infranchissable. Au contraire, disait-il, il aime ça. En tout état de cause, il est loin d’être un néophyte en matière de Coupe du monde. Il a déjà conduit l’Angleterre et le Mexique en phase finale, même compétition. A s’en tenir à cette donne, on affirmera qu’il a le profil de l’emploi. Mais la Côte d’Ivoire n’est pas le Portugal, encore moins le Brésil. L’histoire nous apprend que la sélection ivoirienne a toujours été secouée par des considérations extra-sportives. Ladite pratique prendra-t-elle fin suite à l’avènement de Sven Göran Eriksson ?
Abdoulaye Diarra
