Où en est-on avec ce dossier ?
La Cpi a été saisie depuis 2000 après les élections et les répressions qui ont eu lieu dès le mois d’octobre au Stade Félix Houphouet-Boigny. Et en 2002, avec ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire et les assassinats sans nom qui ont été enregistrés, l’opposition a encore saisi la Cpi. Et puis le chapelet s’est égrené avec d’autres événement jusqu’à maintenant. L’actualité fait qu’alors que nous sommes dans l’application de l’accord politique de Ouagadougou, nous constatons encore qu’il y a des violations non tolérables des droits de l’homme. C’est pourquoi la Cpi a été saisie à nouveau pour que justice soit faite. Donc, pour me résumer, de nombreux dossiers sont entre les mains de la Cpi.
Qu’est-ce qui bloque l’effectivité de la procédure ?
Quelqu’un a dit que le temps était un nom de Dieu. J’ai rétorqué que le temps était un don de Dieu. La Cpi, l’Onu ont la patience que nous n’avons pas. Les choses étant ce qu’elles sont, peut-être que le moment pour ces instances-là n’est pas opportun pour engager les poursuites nécessaires. Je pense qu’il faut que nous soyions patients. De toute façon, quel que soit le temps qui est un don de Dieu et non pas un autre nom de Dieu, tous ces dossiers-là ressortiront. Je ne vais pas vous rappeler ce qui se passe aujourd’hui avec les dossiers Taylor. Je ne vais pas vous rappeler ce qui s’est passé en Tchétchénie. Aucun de ces dossiers n’a été enterré. Donc, le temps fera son œuvre.
N’est-ce pas un simple coup de bluff, une façon pour le Rhdp de faire pression sur l’adversaire politique ?
Le problème n’est pas de créer une quelconque pression sur l’adversaire. C’est une affaire qui date de 2000. On ne peut pas dire que depuis ce temps jusqu’en 2010, c’est maintenant qu’on doit faire pression. Chaque fois que des événements se sont déroulés, nous avons réuni les éléments et nous avons saisi la Cour pénale internationale. Et pour les derniers événements du mois de février, nous l’avons encore saisie. Si ça fait pression mais Dieu merci. Le temps fera son œuvre et la justice passera. Mais nous sommes dans un monde aujourd’hui où l’impunité ne saurait prospérer.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza (Stagiaire)
La Cpi a été saisie depuis 2000 après les élections et les répressions qui ont eu lieu dès le mois d’octobre au Stade Félix Houphouet-Boigny. Et en 2002, avec ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire et les assassinats sans nom qui ont été enregistrés, l’opposition a encore saisi la Cpi. Et puis le chapelet s’est égrené avec d’autres événement jusqu’à maintenant. L’actualité fait qu’alors que nous sommes dans l’application de l’accord politique de Ouagadougou, nous constatons encore qu’il y a des violations non tolérables des droits de l’homme. C’est pourquoi la Cpi a été saisie à nouveau pour que justice soit faite. Donc, pour me résumer, de nombreux dossiers sont entre les mains de la Cpi.
Qu’est-ce qui bloque l’effectivité de la procédure ?
Quelqu’un a dit que le temps était un nom de Dieu. J’ai rétorqué que le temps était un don de Dieu. La Cpi, l’Onu ont la patience que nous n’avons pas. Les choses étant ce qu’elles sont, peut-être que le moment pour ces instances-là n’est pas opportun pour engager les poursuites nécessaires. Je pense qu’il faut que nous soyions patients. De toute façon, quel que soit le temps qui est un don de Dieu et non pas un autre nom de Dieu, tous ces dossiers-là ressortiront. Je ne vais pas vous rappeler ce qui se passe aujourd’hui avec les dossiers Taylor. Je ne vais pas vous rappeler ce qui s’est passé en Tchétchénie. Aucun de ces dossiers n’a été enterré. Donc, le temps fera son œuvre.
N’est-ce pas un simple coup de bluff, une façon pour le Rhdp de faire pression sur l’adversaire politique ?
Le problème n’est pas de créer une quelconque pression sur l’adversaire. C’est une affaire qui date de 2000. On ne peut pas dire que depuis ce temps jusqu’en 2010, c’est maintenant qu’on doit faire pression. Chaque fois que des événements se sont déroulés, nous avons réuni les éléments et nous avons saisi la Cour pénale internationale. Et pour les derniers événements du mois de février, nous l’avons encore saisie. Si ça fait pression mais Dieu merci. Le temps fera son œuvre et la justice passera. Mais nous sommes dans un monde aujourd’hui où l’impunité ne saurait prospérer.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza (Stagiaire)