En jetant un coup d’œil en arrière, êtes-vous satisfait de votre parcours d’arbitre depuis vos débuts ?
Satisfait ? Non. On n’est jamais totalement satisfait. C’est un effort constant et continu. Je continue de travailler.
Est-ce un rêve qui s’est réalisé ?
Là, oui. Je dirais qu’il est en train de se réaliser. J’ai embrassé cette carrière d’arbitre pour vraiment aller jusqu’au bout. Aujourd’hui avec ma première Can, je peux dire que mon rêve s’est réalisé.
Qu’avez-vous appris après votre première Can angolaise ?
Beaucoup de choses. Déjà, je suis arrivé à rester en de bons termes avec tout le monde pendant toute la durée de la compétition. Ensuite, il fallait donner le meilleur de soi-même pour ne pas être hué. Sur le terrain comme en dehors. Enfin, la Can est vraiment la grand’ messe du football africain. Il y a plus de pression. Il y a le public. Il y a tous les responsables de la Caf. Les équipes sont plus affûtées. J’ai eu deux matches difficiles. J’ai appris à rester calme.
Naturellement après la Can angolaise, vous visez le Mondial…
(Sourires) Le Mondial 2014 ! J’ai quatre ans pour affûter mes armes.
Avez-vous encore des imperfections à corriger ?
Tout à fait ! L’arbitrage exige une perpétuelle remise en question. On ne réussit jamais un match, même à 90°/°. Il y a toujours une action où on n’est pas sûr de ce qu’on a vu. Il y a toujours des actions où on doute. C’est pourquoi il faut toujours se remettre en cause. Chaque dimanche, c’est un nouveau challenge, une nouvelle bataille contre soi-même d’abord.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Satisfait ? Non. On n’est jamais totalement satisfait. C’est un effort constant et continu. Je continue de travailler.
Est-ce un rêve qui s’est réalisé ?
Là, oui. Je dirais qu’il est en train de se réaliser. J’ai embrassé cette carrière d’arbitre pour vraiment aller jusqu’au bout. Aujourd’hui avec ma première Can, je peux dire que mon rêve s’est réalisé.
Qu’avez-vous appris après votre première Can angolaise ?
Beaucoup de choses. Déjà, je suis arrivé à rester en de bons termes avec tout le monde pendant toute la durée de la compétition. Ensuite, il fallait donner le meilleur de soi-même pour ne pas être hué. Sur le terrain comme en dehors. Enfin, la Can est vraiment la grand’ messe du football africain. Il y a plus de pression. Il y a le public. Il y a tous les responsables de la Caf. Les équipes sont plus affûtées. J’ai eu deux matches difficiles. J’ai appris à rester calme.
Naturellement après la Can angolaise, vous visez le Mondial…
(Sourires) Le Mondial 2014 ! J’ai quatre ans pour affûter mes armes.
Avez-vous encore des imperfections à corriger ?
Tout à fait ! L’arbitrage exige une perpétuelle remise en question. On ne réussit jamais un match, même à 90°/°. Il y a toujours une action où on n’est pas sûr de ce qu’on a vu. Il y a toujours des actions où on doute. C’est pourquoi il faut toujours se remettre en cause. Chaque dimanche, c’est un nouveau challenge, une nouvelle bataille contre soi-même d’abord.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo