Le père n’a pas abandonné son fils…Non, Dieu n’est pas indifférent à la souffrance des hommes. En ressuscitant Jésus, il leur montre ainsi que la douleur et la mort sont destinées à être terrassées définitivement un jour ». L’archevêque d’Abidjan, Mgr Jean Pierre Kutwa, a tenu ces propos dimanche à la Cathédrale Saint-Paul du Plateau, pour expliquer la résurrection de Jésus-Christ. Pour justifier la joie des chrétiens qui, avec chants et danses, ont célébré pâques ce week-end, leur plus grande fête. Car, comme le dit si bienl’apôtre Paul, «si le Christ n’est pas ressuscité vaine est notre foi».
Certainement, à ceux qui ont peur des cataclysmes, il dira ceci : «non, notre monde ne saurait être en voie de disparition. Avec Jésus ressuscité, il est en voie de transformation. Une nouvelle force travaille le monde. Une espérance nouvelle est capable désormais de soulever tous les hommes de bonne volonté».
Pour le prélat, la mort de Jésus est le résultat de la méchanceté des hommes, de la trahison de Judas, du reniement de Pierre, c’est également le résultat de la couardise de Pilate, des silences coupables qui ont fini par avoir raison de l’innocent. « Tout le monde faisait semblant : interrogatoires, témoignages plus souvent faux que vrais, indignations feintes, slogans de la foule manipulée, tout n’est que mise en scène». Le politique et le religieux se sont mis ensemble pour condamner un gêneur. Mais pas pour longtemps, puisque la mort est morte au tombeau. Et du tombeau a jailli la vie. Le message de pâques de Mgr Jean Pierre Kutwa pour les Ivoiriens et tous ceux qui habitent ce pays : «nous aussi nous aurons la victoire, quand bien même autour de nous, nous avons l’impression de vivre dans un monde de désespérance». Notamment avec le chômage, la misère, les guerres qui ne cessent pas, la corruption qui gangrène nombre d’Etats en politique, sport, etc.
Lors de la veillée pascale à la paroisse Notre Dame de l’Espérance, le père Ruffin Djéké, a exhorté les Ivoiriens à la paix et donné un carton rouge à tous ceux qui y font obstacle. Des baptêmes et confirmations ont également eu lieu dans plusieurs paroisses. Mais tout ne s’arrête pas au baptême, et aux éclats de joie et de danses. Car comme l’a dit le célébrant de la messe du lundi de pâques, à Sainte Bernadette de Marcory, il y a beaucoup de carnets de baptême, de nombreuses personnes paient leur denier de culte. Mais en réalité, il y a très peu de chrétiens. C’est-à-dire, très peu de personnes qui ont une relation authentique avec le Christ. Aussi a-t-il invité les baptisés à un renouvellement de vie.
Marie-Adèle Djidjé
Auteur de cet article: Marie-Adèle Djidjé
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Certainement, à ceux qui ont peur des cataclysmes, il dira ceci : «non, notre monde ne saurait être en voie de disparition. Avec Jésus ressuscité, il est en voie de transformation. Une nouvelle force travaille le monde. Une espérance nouvelle est capable désormais de soulever tous les hommes de bonne volonté».
Pour le prélat, la mort de Jésus est le résultat de la méchanceté des hommes, de la trahison de Judas, du reniement de Pierre, c’est également le résultat de la couardise de Pilate, des silences coupables qui ont fini par avoir raison de l’innocent. « Tout le monde faisait semblant : interrogatoires, témoignages plus souvent faux que vrais, indignations feintes, slogans de la foule manipulée, tout n’est que mise en scène». Le politique et le religieux se sont mis ensemble pour condamner un gêneur. Mais pas pour longtemps, puisque la mort est morte au tombeau. Et du tombeau a jailli la vie. Le message de pâques de Mgr Jean Pierre Kutwa pour les Ivoiriens et tous ceux qui habitent ce pays : «nous aussi nous aurons la victoire, quand bien même autour de nous, nous avons l’impression de vivre dans un monde de désespérance». Notamment avec le chômage, la misère, les guerres qui ne cessent pas, la corruption qui gangrène nombre d’Etats en politique, sport, etc.
Lors de la veillée pascale à la paroisse Notre Dame de l’Espérance, le père Ruffin Djéké, a exhorté les Ivoiriens à la paix et donné un carton rouge à tous ceux qui y font obstacle. Des baptêmes et confirmations ont également eu lieu dans plusieurs paroisses. Mais tout ne s’arrête pas au baptême, et aux éclats de joie et de danses. Car comme l’a dit le célébrant de la messe du lundi de pâques, à Sainte Bernadette de Marcory, il y a beaucoup de carnets de baptême, de nombreuses personnes paient leur denier de culte. Mais en réalité, il y a très peu de chrétiens. C’est-à-dire, très peu de personnes qui ont une relation authentique avec le Christ. Aussi a-t-il invité les baptisés à un renouvellement de vie.
Marie-Adèle Djidjé
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