«La recherche dans le domaine de la biométéorologie humaine et dans les domaines annexes permet aujourd’hui d’établir des relations entre le temps, le climat et la santé. Les épidémies de maladies infectieuses sensibles au temps et au climat (grippe, paludisme, méningite, choléra, etc.), entraînent un bouleversement général des sociétés touchées et surchargent les systèmes de santé. Il importe que le secteur de la santé comprenne et évalue les répercussions que la variabilité climatique et l’évolution du climat ont sur les maladies. L’Organisation mondiale de la santé (Oms), lors de son assemblée annuelle 2008, a invité instamment les pays à mettre au point des mesures sanitaires et à les intégrer dans les plans d’adaptation aux changements climatiques. Le secteur de la santé doit donc agir pour réduire les risques sanitaires liés à la variabilité actuelle du climat et atténuer la menace grandissante que font peser les changements climatiques. Ce secteur peut utiliser rationnellement l’information climatologique dans le cadre de ses systèmes d’alerte précoce d’épidémie. Les prévisions saisonnières sont utiles pour mettre en place un programme de surveillance renforcée en ce qui concerne les maladies saisonnières. Les relevés météorologiques en temps réel permettent de lancer des interventions ciblées et détecter rapidement la progression des maladies. »
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh