Les jours du premier ministre Soro sont comptés à la primature. Et ce n’est pas l’apparente sérénité qu’affiche le secrétaire général des Forces nouvelles qui contredira cette hypothèse. Soro est pris au même piège que ses prédécesseurs. Et sans défense, il pourrait connaître le même sort que Seydou Diarra et Konan Banny.
Soro Guillaume réussira t-il à franchir l’obstacle qui a fait reculer ses prédécesseurs et occasionné leur éviction par Laurent Gbagbo ? Rien n’est moins sûr, car l’ex-syndicaliste devenu premier ministre par la force de la crise est en passe de terminer sa course à la primature dans la caverne creusé par le Fpi. Le processus électoral est aujourd’hui au point mort. Il bute sur un obstacle majeur. Le désarmement exigé par le camp présidentiel. Ce qui ne manque pas de susciter un dialogue de sourds entre le président Gbagbo et le parton de la primature. Les Forces nouvelles et le Fpi ont des positions très tranchées sur la question. Ce qui d’ailleurs, met Soro l’arbitre, du processus électoral, dans un engrenage. L’homme fort de l’ex-rébellion est comme pris dans le filet de Gbagbo. Ses compagnons de guerre n’entendent pas déposer les armes à la sauvette comme le demande l’entourage du chef de la refondation. Et la situation devient de plus en plus compliquée pour Soro qui a pour mission de faire aboutir l’Apo. Ce tableau de marbre qui se présente au premier ministre est identique à ceux sur lesquels ont buté les premiers ministres Seydou Diarra et Charles Konan Banny. Ces illustres personnalités ont, à la primature, réussi à faire respectivement le cantonnement. Mais malheureusement ont buté sur désarmement. Une carte stratégique dont s’est servi Gbagbo pour justifier le départ de ces premiers ministres. Le rouleau compresseur est donc en marche pour mettre Soro Guillaume out qui est freiné aujourd’hui dans son élan par le désarmement. A la vérité cet alibi de désarmement est un piège du Fpi pour montrer les limites des premiers ministres qui ne sont pas issus de son rang. Ce plan des frontistes consiste à démontrer que le premier ministre qui ne réussit pas le désarmement n’est pas le véritable interlocuteur entre Gbagbo et ceux qui ont pris les armes. Et comme Soro n’arrivera pas à contraindre ses camarades de déposer les armes, il sera considéré comme étant incapable de faire aboutir le processus. Alors, il devra subir le même sort que ses prédécesseurs. Le S-G des FN marche donc sur un fil et sa chute sera pareille à celle de Seydou Diarra et de Banny.
JN
Soro Guillaume réussira t-il à franchir l’obstacle qui a fait reculer ses prédécesseurs et occasionné leur éviction par Laurent Gbagbo ? Rien n’est moins sûr, car l’ex-syndicaliste devenu premier ministre par la force de la crise est en passe de terminer sa course à la primature dans la caverne creusé par le Fpi. Le processus électoral est aujourd’hui au point mort. Il bute sur un obstacle majeur. Le désarmement exigé par le camp présidentiel. Ce qui ne manque pas de susciter un dialogue de sourds entre le président Gbagbo et le parton de la primature. Les Forces nouvelles et le Fpi ont des positions très tranchées sur la question. Ce qui d’ailleurs, met Soro l’arbitre, du processus électoral, dans un engrenage. L’homme fort de l’ex-rébellion est comme pris dans le filet de Gbagbo. Ses compagnons de guerre n’entendent pas déposer les armes à la sauvette comme le demande l’entourage du chef de la refondation. Et la situation devient de plus en plus compliquée pour Soro qui a pour mission de faire aboutir l’Apo. Ce tableau de marbre qui se présente au premier ministre est identique à ceux sur lesquels ont buté les premiers ministres Seydou Diarra et Charles Konan Banny. Ces illustres personnalités ont, à la primature, réussi à faire respectivement le cantonnement. Mais malheureusement ont buté sur désarmement. Une carte stratégique dont s’est servi Gbagbo pour justifier le départ de ces premiers ministres. Le rouleau compresseur est donc en marche pour mettre Soro Guillaume out qui est freiné aujourd’hui dans son élan par le désarmement. A la vérité cet alibi de désarmement est un piège du Fpi pour montrer les limites des premiers ministres qui ne sont pas issus de son rang. Ce plan des frontistes consiste à démontrer que le premier ministre qui ne réussit pas le désarmement n’est pas le véritable interlocuteur entre Gbagbo et ceux qui ont pris les armes. Et comme Soro n’arrivera pas à contraindre ses camarades de déposer les armes, il sera considéré comme étant incapable de faire aboutir le processus. Alors, il devra subir le même sort que ses prédécesseurs. Le S-G des FN marche donc sur un fil et sa chute sera pareille à celle de Seydou Diarra et de Banny.
JN
