Le FPI a présenté hier à Ivotel, au cours d’un déjeuner de presse, la fête de la liberté 2010. Une fête qui, selon Affi N’Guessan, est pleine de symboles, de sens et d’enjeux comme il l’a souligné dans son propos liminaire que nous vous proposons dans son intégralité.
Mesdames et Messieurs les journalistes, chers amis,
Le 30 avril 1990, sous la pression populaire et politique, le PDCI-RDA, parti unique de fait exerçant le pouvoir d'Etat de façon exclusive et totalitaire depuis 1960, a été contraint de reconnaître la rupture définitive du “consensus national”, fondement historique de son long règne.
Tirant les conséquences de cette situation, le PDCI-RDA a déclaré que, conformément aux dispositions de l'article 7 de la Constitution de 1960, les Ivoiriens qui le désirent pouvaient désormais créer librement leur parti politique et concourir à l'expression du suffrage. Le peuple ivoirien, qui se battait depuis de nombreuses d'années pour les libertés et pour la démocratie, venait de remporter une grande victoire : celle du multipartisme.
Créé seulement deux (2) années plus tôt (1988) après de dures années de gestation et de maturation dans la clandestinité (1982), le Front populaire ivoirien (FPI), fer de lance de cette bataille, a décidé, sous la houlette de Laurent Gbagbo, de consacrer à jamais ce moment historique en célébrant, le 30 avril de chaque année, la Fête de la liberté. Le FPI entend ainsi célébrer la libération des Ivoiriens du joug du parti unique, négateur par essence des libertés fondamentales, des libertés d'expression et d'association.
La fête de la liberté, telle que conçue et initiée par le Front populaire ivoirien, se veut, par conséquent, non seulement un moment de réjouissances et de brassages populaires, mais surtout un temps fort de réflexion prospective sur l'avenir de la démocratie, des libertés publiques et d'évaluation du chemin parcouru.
Après une interruption de plusieurs années due à l'agression subie par la Côte d'Ivoire, la célébration de la Fête de la liberté en cette année 2010 se justifie par la conjonction de plusieurs évènements historiques pour notre jeune nation. En effet, la fête de la liberté 2010 se déroule:
- vingt ans (20) après le retour de notre pays au multipartisme;
- dix ans (10) après l'accession de Laurent Gbagbo au pouvoir;
- cinquante ans (50) après l'accession de notre pays à l'indépendance;
-en une année d'élections pour sortir notre pays d'une grave crise militaro-politique vécue douloureusement par le peuple ivoirien depuis septembre 2002.
Quelles significations revêt donc la Fête de la liberté 2010 ?
Dix années après l'accession au pouvoir de Laurent Gbagbo L'histoire politique de notre pays a montré qu'aucune accession au pouvoir n'est fortifiée que si elle repose sur un engagement populaire fort. Or en la matière, il n'est point besoin de rappeler qu'en octobre 2000, le peuple de Côte d'Ivoire a porté Laurent Gbagbo au pouvoir non seulement par les urnes, mais surtout par la mobilisation populaire dans la rue. C'est donc fort de ce soutien qui ne lui a jamais fait défaut, qu'il a pu faire face aux agressions de toutes natures depuis sa prise de pouvoir. Il n'est donc pas besoin de réaffirmer qu'entre le peuple et lui, il existe un puissant sentiment de complicité. Et c'est pourquoi, dix ans après, il est légitime que le Front populaire ivoirien marque un temps d'arrêt pour louer le stratège politique qu'est Laurent Gbagbo pour avoir compris très tôt que seule l'alternance démocratique est la voie la plus sûre de dévolution du pouvoir. Car toute accession au pouvoir par la voie des urnes reçoit l'onction du peuple. Par conséquent, ce pouvoir reste solide, inébranlable face aux intempéries et vents contraires.
La crise militaro-politique enclenchée depuis 2002 nous a montré que le pouvoir de Laurent Gbagbo est resté ferme face aux attaques de toutes natures.
Dix ans après la victoire aux présidentielles, il s'agira pour le FPI de rendre hommage au peuple de Côte d'Ivoire, à ses jeunes, aux femmes de Côte d'Ivoire, aux travailleurs des villes et des champs restés debout, soudés, dans leur engagement pour l'idéal politique commun: l'alternance politique pour la Refondation du pays.
Mais, il s'agira surtout de tracer avec ce peuple les sillons de la victoire prochaine, de le remobiliser pour les batailles ultimes qui s'avèrent rudes en raison de la volonté manifeste des adversaires (internes et externes) d’anéantir cette expérience prometteuse. Enfin, il s'agira d'évaluer nos acquis, nos forces et d'identifier les défis à relever pour une victoire totale, belle et éclatante lors des consultations à venir que le FPI gagnera à coup sûr. Cinquante ans (50) après l'accession de notre pays à l'indépendance
Une attention particulière sera accordée au cours de cette édition au bilan des indépendances africaines, particulièrement de celle de la Côte d'Ivoire. Il nous faut donner aux Ivoiriens et aux ivoiriennes l'assurance qu'avec le FPI, la liberté sera vécue réellement dans les 50 années prochaines. La liberté sera le socle de l'indépendance et de la souveraineté nationales. La liberté sera le souffle du progrès économique et social, de l’émancipation individuelle et collective. Le bilan des cinquante années passées nous oblige à reconnaître que le choix du parti unique a été pour l'Afrique une catastrophe politique, économique, sociale et culturelle: - Institutions étatiques défaillantes; - Structures sociales inadaptées; -Systèmes économiques dépassés; - Illettrisme, analphabétisme, insécurité et pauvreté généralisé.
La Côte d'Ivoire ne fait pas exception.
C'est pourquoi il nous faut faire le choix résolu de la liberté et ne céder sous aucun prétexte à aucune tentation de retour au parti unique. C'est cette idée forte et claire faite d'engagement que nous allons partager avec nos militants et avec les nombreux démocrates qui feront le déplacement sur les sites de la fête de la liberté.
Année d'élection et de sortie de crise.
La Fête de la liberté 2010 doit enfin être un moment de mobilisation des patriotes, des démocrates et de toutes les populations ivoiriennes en faveur de la paix, incarnée aujourd'hui par l'Accord politique de Ouagadougou. L'actualité politique de ces dernières semaines interpelle le FPI, les Ivoiriens et les amis de la Côte d'Ivoire sur l'urgente nécessité d'une mobilisation exemplaire à l'occasion de cette fête pour faire tomber les dernières barricades dressées par la rébellion du 19 septembre 2000 sur le chemin de la réunification du pays, de la restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national, de la normalisation économique et financière et de la tenue d'élections libres, justes et transparente.
Fête de la liberté 2010 pour marquer la fin de la crise ivoirienne
Mesdames et Messieurs les journalistes, chers amis, comme vous le constatez, l'édition de la Fête de la liberté cette année se déroule dans un contexte particulier qui nous soumet à allier réflexion, récréation et action.
Les réflexions, échanges intellectuels se dérouleront essentiellement au Palais de la Culture de Treichville au cours des conférences sur des thèmes appropriés.
L'aspect culturel fait de chants et de danse, de peinture, de représentations théâtrales se déroulera au Village de la Fête dans la commune de Yopougon, comme l'indique le programme ci-après (...).
C'est dans la même commune de Yopougon qu'aura lieu la Grande Marche de la Liberté; marche de la paix, de la réunification et des élections libres, justes et transparentes.
C'est donc à une totale communion d'esprit et de corps, à des moments d'émotions et de réflexion que nous invitons nos camarades, militants et militantes du FPI, des partis membres de La Majorité présidentielle, des autres partis politiques, les Ivoiriens et Ivoiriennes, les amis de la Côte d'Ivoire, tout le long de la Fête de la liberté 2010.
Fait à Abidjan, le jeudi 8 avril 2010
AFFl N'Guessan Pascal Président du FPI ,
Mesdames et Messieurs les journalistes, chers amis,
Le 30 avril 1990, sous la pression populaire et politique, le PDCI-RDA, parti unique de fait exerçant le pouvoir d'Etat de façon exclusive et totalitaire depuis 1960, a été contraint de reconnaître la rupture définitive du “consensus national”, fondement historique de son long règne.
Tirant les conséquences de cette situation, le PDCI-RDA a déclaré que, conformément aux dispositions de l'article 7 de la Constitution de 1960, les Ivoiriens qui le désirent pouvaient désormais créer librement leur parti politique et concourir à l'expression du suffrage. Le peuple ivoirien, qui se battait depuis de nombreuses d'années pour les libertés et pour la démocratie, venait de remporter une grande victoire : celle du multipartisme.
Créé seulement deux (2) années plus tôt (1988) après de dures années de gestation et de maturation dans la clandestinité (1982), le Front populaire ivoirien (FPI), fer de lance de cette bataille, a décidé, sous la houlette de Laurent Gbagbo, de consacrer à jamais ce moment historique en célébrant, le 30 avril de chaque année, la Fête de la liberté. Le FPI entend ainsi célébrer la libération des Ivoiriens du joug du parti unique, négateur par essence des libertés fondamentales, des libertés d'expression et d'association.
La fête de la liberté, telle que conçue et initiée par le Front populaire ivoirien, se veut, par conséquent, non seulement un moment de réjouissances et de brassages populaires, mais surtout un temps fort de réflexion prospective sur l'avenir de la démocratie, des libertés publiques et d'évaluation du chemin parcouru.
Après une interruption de plusieurs années due à l'agression subie par la Côte d'Ivoire, la célébration de la Fête de la liberté en cette année 2010 se justifie par la conjonction de plusieurs évènements historiques pour notre jeune nation. En effet, la fête de la liberté 2010 se déroule:
- vingt ans (20) après le retour de notre pays au multipartisme;
- dix ans (10) après l'accession de Laurent Gbagbo au pouvoir;
- cinquante ans (50) après l'accession de notre pays à l'indépendance;
-en une année d'élections pour sortir notre pays d'une grave crise militaro-politique vécue douloureusement par le peuple ivoirien depuis septembre 2002.
Quelles significations revêt donc la Fête de la liberté 2010 ?
Dix années après l'accession au pouvoir de Laurent Gbagbo L'histoire politique de notre pays a montré qu'aucune accession au pouvoir n'est fortifiée que si elle repose sur un engagement populaire fort. Or en la matière, il n'est point besoin de rappeler qu'en octobre 2000, le peuple de Côte d'Ivoire a porté Laurent Gbagbo au pouvoir non seulement par les urnes, mais surtout par la mobilisation populaire dans la rue. C'est donc fort de ce soutien qui ne lui a jamais fait défaut, qu'il a pu faire face aux agressions de toutes natures depuis sa prise de pouvoir. Il n'est donc pas besoin de réaffirmer qu'entre le peuple et lui, il existe un puissant sentiment de complicité. Et c'est pourquoi, dix ans après, il est légitime que le Front populaire ivoirien marque un temps d'arrêt pour louer le stratège politique qu'est Laurent Gbagbo pour avoir compris très tôt que seule l'alternance démocratique est la voie la plus sûre de dévolution du pouvoir. Car toute accession au pouvoir par la voie des urnes reçoit l'onction du peuple. Par conséquent, ce pouvoir reste solide, inébranlable face aux intempéries et vents contraires.
La crise militaro-politique enclenchée depuis 2002 nous a montré que le pouvoir de Laurent Gbagbo est resté ferme face aux attaques de toutes natures.
Dix ans après la victoire aux présidentielles, il s'agira pour le FPI de rendre hommage au peuple de Côte d'Ivoire, à ses jeunes, aux femmes de Côte d'Ivoire, aux travailleurs des villes et des champs restés debout, soudés, dans leur engagement pour l'idéal politique commun: l'alternance politique pour la Refondation du pays.
Mais, il s'agira surtout de tracer avec ce peuple les sillons de la victoire prochaine, de le remobiliser pour les batailles ultimes qui s'avèrent rudes en raison de la volonté manifeste des adversaires (internes et externes) d’anéantir cette expérience prometteuse. Enfin, il s'agira d'évaluer nos acquis, nos forces et d'identifier les défis à relever pour une victoire totale, belle et éclatante lors des consultations à venir que le FPI gagnera à coup sûr. Cinquante ans (50) après l'accession de notre pays à l'indépendance
Une attention particulière sera accordée au cours de cette édition au bilan des indépendances africaines, particulièrement de celle de la Côte d'Ivoire. Il nous faut donner aux Ivoiriens et aux ivoiriennes l'assurance qu'avec le FPI, la liberté sera vécue réellement dans les 50 années prochaines. La liberté sera le socle de l'indépendance et de la souveraineté nationales. La liberté sera le souffle du progrès économique et social, de l’émancipation individuelle et collective. Le bilan des cinquante années passées nous oblige à reconnaître que le choix du parti unique a été pour l'Afrique une catastrophe politique, économique, sociale et culturelle: - Institutions étatiques défaillantes; - Structures sociales inadaptées; -Systèmes économiques dépassés; - Illettrisme, analphabétisme, insécurité et pauvreté généralisé.
La Côte d'Ivoire ne fait pas exception.
C'est pourquoi il nous faut faire le choix résolu de la liberté et ne céder sous aucun prétexte à aucune tentation de retour au parti unique. C'est cette idée forte et claire faite d'engagement que nous allons partager avec nos militants et avec les nombreux démocrates qui feront le déplacement sur les sites de la fête de la liberté.
Année d'élection et de sortie de crise.
La Fête de la liberté 2010 doit enfin être un moment de mobilisation des patriotes, des démocrates et de toutes les populations ivoiriennes en faveur de la paix, incarnée aujourd'hui par l'Accord politique de Ouagadougou. L'actualité politique de ces dernières semaines interpelle le FPI, les Ivoiriens et les amis de la Côte d'Ivoire sur l'urgente nécessité d'une mobilisation exemplaire à l'occasion de cette fête pour faire tomber les dernières barricades dressées par la rébellion du 19 septembre 2000 sur le chemin de la réunification du pays, de la restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national, de la normalisation économique et financière et de la tenue d'élections libres, justes et transparente.
Fête de la liberté 2010 pour marquer la fin de la crise ivoirienne
Mesdames et Messieurs les journalistes, chers amis, comme vous le constatez, l'édition de la Fête de la liberté cette année se déroule dans un contexte particulier qui nous soumet à allier réflexion, récréation et action.
Les réflexions, échanges intellectuels se dérouleront essentiellement au Palais de la Culture de Treichville au cours des conférences sur des thèmes appropriés.
L'aspect culturel fait de chants et de danse, de peinture, de représentations théâtrales se déroulera au Village de la Fête dans la commune de Yopougon, comme l'indique le programme ci-après (...).
C'est dans la même commune de Yopougon qu'aura lieu la Grande Marche de la Liberté; marche de la paix, de la réunification et des élections libres, justes et transparentes.
C'est donc à une totale communion d'esprit et de corps, à des moments d'émotions et de réflexion que nous invitons nos camarades, militants et militantes du FPI, des partis membres de La Majorité présidentielle, des autres partis politiques, les Ivoiriens et Ivoiriennes, les amis de la Côte d'Ivoire, tout le long de la Fête de la liberté 2010.
Fait à Abidjan, le jeudi 8 avril 2010
AFFl N'Guessan Pascal Président du FPI ,
