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Politique Publié le samedi 10 avril 2010 | Le Nouveau Réveil

Hier, à Yamoussoukro, Gbagbo a créé son Rhdp : “Je construis Yamoussoukro sans endetter la Côte d`Ivoire”

© Le Nouveau Réveil Par DR
Sortie de crise: le président Laurent Gbagbo promet pour bientôt "la fin du film western"
Photo d`archives. Laurent Gbagbo
Les laborantins du camp frontiste viennent de sortir du labo avec leur dernière trouvaille. C'est la création de l'Union des Houphouëtistes pour le Dialogue (UHD). Ceux-ci, à majorité transfuges du Parti démocratique de Côte d'Ivoire dont la seule et vraie intention est de salir la mémoire du sage d'Afrique, ont fait leur sortie officielle hier vendredi 09 avril 2010 à la Fondation Félix Houphouët Boigny. Et ce, en présence du Chef de l'Etat Laurent Gbagbo. Après le Mouvement des Houphouëtistes de Côte d'Ivoire, Anoï Castro et tous les mange-mil de Gbagbo viennent de mettre sur pied l'UHD. Ainsi pour son président exécutif Issa Malick, cette nouvelle trouvaille vient pour soutenir les actions du Laurent Gbagbo "La cible de notre action, c'est tous les Ivoiriens épris de paix. Les vrais Houphouëtistes veulent soutenir vos actions. Car pour nous, l'Houphouëtisme, c'est le citoyen civilisé, humble et qui œuvre pour la paix…" Quant à Laurent Dona Fologo, président d'honneur de ladite Union, il a exprimé purement et simplement sa haine pour le président du Pdci-Rda "J'ai l'habitude de dire à mes militants que la seule façon de punir les gens du Rhdp, c'est qu'ils aient des résultats minables. Car on doit les éloigner du pouvoir… " Invité spécial de cette rencontre, le Président Laurent Gbagbo, le maître à penser des frontistes, pendant 40 minutes, a entretenu le flou et l'illusion dans la mémoire de ceux acquis à sa cause. "Demain, quand je ne serai plus président, la Côte sera là. Car la Côte d'Ivoire est éternelle. Le devoir de tous ceux qui vont se succéder à la tête de l'Etat, c'est de bâtir ce pays pour qu'il soit libre, pour qu'il soit l'égal de tous les pays. Oui la première ressemblance, la vraie entre Houphouët et moi quand nous entrions en politique, c'est de réclamer la liberté. C'est de réclamer l'égalité avec les autres hommes. La première différence avec les autres, c'est de croire qu'il y a un pouvoir qui est là qui leur a été légué qu'ils doivent posséder. Moi, je pense que c'est le pays plutôt qui est à bâtir. Quiconque ne bâtit pas la Côte d'Ivoire, quiconque pense d'abord à lui au lieu de penser d'abord à la Côte d'Ivoire n'est pas digne de tous ceux qui ont gouverné et il n'est pas digne de ceux qui gouverneront. En droit, tout le monde peut être président de la république mais en politique, n'importe qui ne devient pas président de la république…" Poursuivant le président historien a dit construire Yamoussoukro sans endetter la Côte d'Ivoire "Ce que je vais vous dire est une chose que je ne dis pas souvent. Ce que je construis ici, je le construis sans endetter la Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire, avec les travaux de construction que je fais ici, ne doit ni à une banque ni à un pays étranger. Rien du tout. Je suis arrivé, je me suis rendu compte que nous produisons du pétrole. Les cargaisons de pétrole, nous les prenons, nous les vendons et nous construisons. Nous n'empruntons pas pour construire le parlement, le sénat, la présidence. Je vais vous dire aujourd'hui que je construis Yamoussoukro sans emprunter. La seule construction pour laquelle nous avons emprunté, c'est l'autoroute. Là, nous avons emprunté avec les banques arabes…"

Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
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