Artiste-chanteur congolais vivant à Rio de Janeiro au Brésil, Pascal Lokua Kanza, était, samedi, l'invité de la 3e édition de ''La nuit des émeraudes''. Dans cet entretien, il parle de la Côte d'Ivoire, son pays d'adoption. Mais et surtout des femmes pour qui il présage un bel avenir.
Vous êtes à Abidjan pour honorer les femmes. Quelles sont les sentiments qui vous animent actuellement ?
C'est un grand plaisir d'être là, ce soir. Je ne considère plus la Côte d'Ivoire comme un pays quelconque, c'est le mien. C'est un pays que j'adore. J'y ai vécu pendant plusieurs années. A chaque fois que je reviens à Abidjan, j'ai beaucoup de souvenirs qui me remontent. Autant j'ai 90% de plaisir, autant j'ai un petit pincement au cœur à cause de la disparition de mon ami Marcelin Yacé. Tout ce qui est arrivé à ce pays, me fait vraiment mal.
Aujourd'hui, c'est sur Lokua que s'est porté le choix des organisateurs de cette cérémonie. Est-ce que cela a-t-il une connotation particulière pour vous?
Je pense que c'est un honneur. Mais, un honneur qui revient aux femmes. Parce que, quand on regarde les faits humains, avec toutes les misères qui nous entourent, je trouve qu'il n'y a pas suffisamment de places pour les femmes. Quand elles auront le pouvoir, il n'y aura pas autant de morts sur cette terre. On a beau être fort, intelligent, mais la femme, par cette grâce que Dieu lui a donnée de porter la vie, a conscience de beaucoup de choses auxquelles nous les hommes ne faisons pas attention. Elle est capable de porter un enfant pendant neuf mois et encore l'élever pendant des années. Prendre une arme et la tirer, c'est une chose facile pour nous les hommes. Mais pour une femme qui est à l'origine de la vie, c'est énorme. Ce qui fait qu'elle n'est pas capable de poser de tels actes. Je crois sincèrement que c'est une très bonne idée d'avoir pensé à elles, ce soir.
Pensez-vous que les femmes sont elles-mêmes conscientes du rôle qu'elles doivent jouer dans la société ?
Si. Moi j'ai la ferme conviction que les femmes en sont conscientes depuis des siècles. Elles sont très pragmatiques par rapport à nous les hommes. En Afrique, nous avons l'exemple des amazones. La femme a ce côté zen. Elle n'a pas toujours cette envie de vaincre ou de trop réfléchir. La femme a plutôt ce côté posé qui nous déstabilise nous les hommes quoique nous soyons plus forts.
Quel est le message de Lokua pour les femmes ivoiriennes ?
Je dirai simplement merci. Merci pour ce qu'elles nous donnent et qu'elles nous donneront à l'avenir. Qu'elles soient plus présentes et qu'elles ne se laissent pas faire. Pas forcement dans la violence, mais dans la douceur qui les caractérise. Qu'elles continuent à nous donner du plaisir.
Entretien réalisé par Sanou Amadou (stagiaire)
Vous êtes à Abidjan pour honorer les femmes. Quelles sont les sentiments qui vous animent actuellement ?
C'est un grand plaisir d'être là, ce soir. Je ne considère plus la Côte d'Ivoire comme un pays quelconque, c'est le mien. C'est un pays que j'adore. J'y ai vécu pendant plusieurs années. A chaque fois que je reviens à Abidjan, j'ai beaucoup de souvenirs qui me remontent. Autant j'ai 90% de plaisir, autant j'ai un petit pincement au cœur à cause de la disparition de mon ami Marcelin Yacé. Tout ce qui est arrivé à ce pays, me fait vraiment mal.
Aujourd'hui, c'est sur Lokua que s'est porté le choix des organisateurs de cette cérémonie. Est-ce que cela a-t-il une connotation particulière pour vous?
Je pense que c'est un honneur. Mais, un honneur qui revient aux femmes. Parce que, quand on regarde les faits humains, avec toutes les misères qui nous entourent, je trouve qu'il n'y a pas suffisamment de places pour les femmes. Quand elles auront le pouvoir, il n'y aura pas autant de morts sur cette terre. On a beau être fort, intelligent, mais la femme, par cette grâce que Dieu lui a donnée de porter la vie, a conscience de beaucoup de choses auxquelles nous les hommes ne faisons pas attention. Elle est capable de porter un enfant pendant neuf mois et encore l'élever pendant des années. Prendre une arme et la tirer, c'est une chose facile pour nous les hommes. Mais pour une femme qui est à l'origine de la vie, c'est énorme. Ce qui fait qu'elle n'est pas capable de poser de tels actes. Je crois sincèrement que c'est une très bonne idée d'avoir pensé à elles, ce soir.
Pensez-vous que les femmes sont elles-mêmes conscientes du rôle qu'elles doivent jouer dans la société ?
Si. Moi j'ai la ferme conviction que les femmes en sont conscientes depuis des siècles. Elles sont très pragmatiques par rapport à nous les hommes. En Afrique, nous avons l'exemple des amazones. La femme a ce côté zen. Elle n'a pas toujours cette envie de vaincre ou de trop réfléchir. La femme a plutôt ce côté posé qui nous déstabilise nous les hommes quoique nous soyons plus forts.
Quel est le message de Lokua pour les femmes ivoiriennes ?
Je dirai simplement merci. Merci pour ce qu'elles nous donnent et qu'elles nous donneront à l'avenir. Qu'elles soient plus présentes et qu'elles ne se laissent pas faire. Pas forcement dans la violence, mais dans la douceur qui les caractérise. Qu'elles continuent à nous donner du plaisir.
Entretien réalisé par Sanou Amadou (stagiaire)
