Alphonse Djédjé Mady, Sg du Pdci-Rda :“Qu'ils soient beaucoup plus précis”
Nous attendons donc qu'ils soient beaucoup plus précis sur ces opérations qu'ils prévoient et dans quelles mesures cela est en conformité avec tous les accords qui nous lient jusqu'à présent. Mais je pense que c'est suffisamment général et imprécis pour qu'à partir de ce que j'ai lu, je puisse émettre un jugement de valeur. Avant d'appliquer, il faut savoir ce qu'on applique. On ne sait même pas ce qu'on veut faire.
Angèle Gnonsoa, vice-présidente du Pit :“Qu'ils soient clairs avec le peuple”
J'estime qu'ils n'ont rien dit encore parce que j'attends qu'ils nous disent effectivement quelque chose. Sinon depuis Ouaga, les choses devraient être mises en route pour que ça marche. Or, ça ne marche pas. Qu'ils nous expliquent donc pourquoi ça ne marche pas et ce qu'ils ont décidé pour que ça marche maintenant. On sait que par personnes interposées, ils se sont lancé des flèches et des menaces. A présent qu'ils se retrouvent, le peuple attend qu'ils lui disent ce qu'il en est. Est-ce qu'ils sont d'accord ou pas ? On ne sait pas. Je voudrais qu'ils soient clairs avec le peuple.
Sokouri Bohui, SN aux élections Fpi:“Dans une semaine, on fera le bilan”
La différence entre cette annonce et les autres, c'est qu'elle intervient après un moment de brouille entre les Fn et le camp présidentiel. Ils auraient pu continuer dans cette guéguerre. Le camp présidentiel demande tout simplement que le désarmement soit fait avant d'aller aux élections. Donc, si le Premier ministre lui-même a dit que bien la réunification du pays se fera, c'est ce que nous recherchons. Si le Premier ministre Soro lui-même prend l'initiative de dire aux Ivoiriens que nous allons faire le désarmement, cela va les rassurer. Et ne pas donner l'impression qu'on l'y contraint. C'est ce que le Premier ministre a dit au sortir de leur rencontre qui nous fait croire qu'ils sont tombés d'accord (…). C'est une annonce qui a été faite seulement dimanche. On peut poser une telle question si après une semaine, on ne voit rien venir. Je pense qu'on ne devait plus parler de date mais des deux autres étapes qui restent à savoir la liste définitive et le désarmement. Si ces deux obstacles sont levés, on peut parler sereinement de date parce qu'il n'y a plus rien qui pourra bloquer sur la route de l'élection.
Me Hervé Gouaméné, pdt de l'Apdh:“Nous voulons du concret”
Cela fait plus d'un mois que la nouvelle Cei a été mise en place. On a l'impression que tout était enlisé. Maintenant, ce sont de simples déclarations qui suivent. Moi, je dirai que nous sommes habitués à ce genre d'actions et de déclarations. Maintenant, nous voulons du concret. Qu'on nous donne un chronogramme précis du désarmement, de la réunification et de chaque étape du processus de sortie de crise qui reste accomplir. C'est ce que nous attendons. Au-delà des déclarations, au-delà des actions médiatiques et symboliques, nous voulons maintenant du concret parce que les Ivoiriens sont fatigués de cette situation. Ils veulent aller aux élections pour faire prévaloir leur droit à se choisir les personnes aptes à les gouverner pour espérer sortir de cette situation de ni paix, ni guerre où tout est économiquement bloqué.
Propos recueillis sur Onuci Fm par Marc Dossa, Bamba K.Inza
Nous attendons donc qu'ils soient beaucoup plus précis sur ces opérations qu'ils prévoient et dans quelles mesures cela est en conformité avec tous les accords qui nous lient jusqu'à présent. Mais je pense que c'est suffisamment général et imprécis pour qu'à partir de ce que j'ai lu, je puisse émettre un jugement de valeur. Avant d'appliquer, il faut savoir ce qu'on applique. On ne sait même pas ce qu'on veut faire.
Angèle Gnonsoa, vice-présidente du Pit :“Qu'ils soient clairs avec le peuple”
J'estime qu'ils n'ont rien dit encore parce que j'attends qu'ils nous disent effectivement quelque chose. Sinon depuis Ouaga, les choses devraient être mises en route pour que ça marche. Or, ça ne marche pas. Qu'ils nous expliquent donc pourquoi ça ne marche pas et ce qu'ils ont décidé pour que ça marche maintenant. On sait que par personnes interposées, ils se sont lancé des flèches et des menaces. A présent qu'ils se retrouvent, le peuple attend qu'ils lui disent ce qu'il en est. Est-ce qu'ils sont d'accord ou pas ? On ne sait pas. Je voudrais qu'ils soient clairs avec le peuple.
Sokouri Bohui, SN aux élections Fpi:“Dans une semaine, on fera le bilan”
La différence entre cette annonce et les autres, c'est qu'elle intervient après un moment de brouille entre les Fn et le camp présidentiel. Ils auraient pu continuer dans cette guéguerre. Le camp présidentiel demande tout simplement que le désarmement soit fait avant d'aller aux élections. Donc, si le Premier ministre lui-même a dit que bien la réunification du pays se fera, c'est ce que nous recherchons. Si le Premier ministre Soro lui-même prend l'initiative de dire aux Ivoiriens que nous allons faire le désarmement, cela va les rassurer. Et ne pas donner l'impression qu'on l'y contraint. C'est ce que le Premier ministre a dit au sortir de leur rencontre qui nous fait croire qu'ils sont tombés d'accord (…). C'est une annonce qui a été faite seulement dimanche. On peut poser une telle question si après une semaine, on ne voit rien venir. Je pense qu'on ne devait plus parler de date mais des deux autres étapes qui restent à savoir la liste définitive et le désarmement. Si ces deux obstacles sont levés, on peut parler sereinement de date parce qu'il n'y a plus rien qui pourra bloquer sur la route de l'élection.
Me Hervé Gouaméné, pdt de l'Apdh:“Nous voulons du concret”
Cela fait plus d'un mois que la nouvelle Cei a été mise en place. On a l'impression que tout était enlisé. Maintenant, ce sont de simples déclarations qui suivent. Moi, je dirai que nous sommes habitués à ce genre d'actions et de déclarations. Maintenant, nous voulons du concret. Qu'on nous donne un chronogramme précis du désarmement, de la réunification et de chaque étape du processus de sortie de crise qui reste accomplir. C'est ce que nous attendons. Au-delà des déclarations, au-delà des actions médiatiques et symboliques, nous voulons maintenant du concret parce que les Ivoiriens sont fatigués de cette situation. Ils veulent aller aux élections pour faire prévaloir leur droit à se choisir les personnes aptes à les gouverner pour espérer sortir de cette situation de ni paix, ni guerre où tout est économiquement bloqué.
Propos recueillis sur Onuci Fm par Marc Dossa, Bamba K.Inza
