Pas d'injures mais un rappel de vérités connues de toutes et de tous. La sortie de Mme Hortense Aka Anghui dans notre édition datée d'hier a rallié tous les suffrages des lecteurs, des personnalités les plus connues aux plus anonymes des citoyens. Tous ont apprécié sa hauteur de vue, l'élégance de sa rhétorique, l'enchainement et la cohérence remarquable des idées, en somme, l'art de la politique retrouvait avec elle sa splendeur naturelle. Retour sur quelques points saillants…
"J'ai le sentiment que ce monsieur est effrayé par le reflet de sa propre image que le miroir de l'histoire lui renvoie" fait observer la vice-présidente du Pdci-Rda. Car comment comprendre que quelqu'un qui a passé le clair de sa vie à combattre un homme qu'il accusait de tous les péchés d'Israël puisse aujourd'hui se réclamer de lui, se trouver des traits de ressemblance avec lui. Pour le commun des Ivoiriens, toute considération politique mise à part, c'était trop gros. Les Ivoiriens ne peuvent pas avaler cela. Et Mme Aka Anghui a su remarquablement traduire ce sentiment de révolte, de refus de cette forfaiture. Gbagbo a en effet déclaré publiquement, au cours d'une rencontre dans une localité près de Gagnoa qu'il était l'héritier de Kragbé Gnagbé, un subversif qui voulait brûler l'unité de la Côte d'Ivoire, qui incitait à la haine tribale, un homme violent. Le Fpi de Laurent Gbagbo n'était en réalité pas différent. Violence verbale, violence physique, élèves et étudiants endoctrinés et instrumentalisés par des professeurs militants, violence politique, boycott actif des élections de 95 sous l'instigation de Laurent Gbagbo, marches et destructions de biens publics. La Côte d'Ivoire d'Houphouët a connu tout cela avec le Fpi de M. Gbagbo. Arrivé aujourd'hui au pouvoir par effraction, Gbagbo n'a malheureusement pas fait mieux qu'Houphouët qu'il vouait aux gémonies, hier. Mais coup de théâtre, Gbagbo s'autoproclame Houphouétiste. "Houphouët et moi nous nous ressemblons". Comment ? Scandale ! Houphouët n'est certes plus de ce monde mais ses enfants et ses fidèles disciples dont Mme Aka Anghui ne peuvent accepter cette irruption, cette intrusion inqualifiable, cette imposture. Non, celui dont le régime a fait couler le sang des Ivoiriens ne peut se prétendre Houphouétiste ! Non, celui dont le régime a fait couler le sang des Ivoiriens ne peut se prétendre Houphouétiste. Non, celui dont l'armée massacre des manifestants pacifiques ne peut se prétendre Houphouétiste. Non, celui qui n'est pas bâtisseur de nation ne peut être Houphouétiste ! Non celui qui ne fait pas la promotion de la liberté, de la justice sociale, de la dignité humaine, celui qui ne respecte pas les droits de l'homme ne peut pas être Houphouétiste. Sans rentrer dans des détails qui auraient certainement fait très mal, Mme Aka Anghui a essayé de restituer la vérité des faits. Elle a, en fait, parlé de choses connues de tous. Et cela a drôlement plu aux Ivoiriens qui ont inondé notre rédaction d'appels.
Akwaba Saint-Clair
"J'ai le sentiment que ce monsieur est effrayé par le reflet de sa propre image que le miroir de l'histoire lui renvoie" fait observer la vice-présidente du Pdci-Rda. Car comment comprendre que quelqu'un qui a passé le clair de sa vie à combattre un homme qu'il accusait de tous les péchés d'Israël puisse aujourd'hui se réclamer de lui, se trouver des traits de ressemblance avec lui. Pour le commun des Ivoiriens, toute considération politique mise à part, c'était trop gros. Les Ivoiriens ne peuvent pas avaler cela. Et Mme Aka Anghui a su remarquablement traduire ce sentiment de révolte, de refus de cette forfaiture. Gbagbo a en effet déclaré publiquement, au cours d'une rencontre dans une localité près de Gagnoa qu'il était l'héritier de Kragbé Gnagbé, un subversif qui voulait brûler l'unité de la Côte d'Ivoire, qui incitait à la haine tribale, un homme violent. Le Fpi de Laurent Gbagbo n'était en réalité pas différent. Violence verbale, violence physique, élèves et étudiants endoctrinés et instrumentalisés par des professeurs militants, violence politique, boycott actif des élections de 95 sous l'instigation de Laurent Gbagbo, marches et destructions de biens publics. La Côte d'Ivoire d'Houphouët a connu tout cela avec le Fpi de M. Gbagbo. Arrivé aujourd'hui au pouvoir par effraction, Gbagbo n'a malheureusement pas fait mieux qu'Houphouët qu'il vouait aux gémonies, hier. Mais coup de théâtre, Gbagbo s'autoproclame Houphouétiste. "Houphouët et moi nous nous ressemblons". Comment ? Scandale ! Houphouët n'est certes plus de ce monde mais ses enfants et ses fidèles disciples dont Mme Aka Anghui ne peuvent accepter cette irruption, cette intrusion inqualifiable, cette imposture. Non, celui dont le régime a fait couler le sang des Ivoiriens ne peut se prétendre Houphouétiste ! Non, celui dont le régime a fait couler le sang des Ivoiriens ne peut se prétendre Houphouétiste. Non, celui dont l'armée massacre des manifestants pacifiques ne peut se prétendre Houphouétiste. Non, celui qui n'est pas bâtisseur de nation ne peut être Houphouétiste ! Non celui qui ne fait pas la promotion de la liberté, de la justice sociale, de la dignité humaine, celui qui ne respecte pas les droits de l'homme ne peut pas être Houphouétiste. Sans rentrer dans des détails qui auraient certainement fait très mal, Mme Aka Anghui a essayé de restituer la vérité des faits. Elle a, en fait, parlé de choses connues de tous. Et cela a drôlement plu aux Ivoiriens qui ont inondé notre rédaction d'appels.
Akwaba Saint-Clair
