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Politique Publié le jeudi 15 avril 2010 | Fraternité Matin

Meité Sindou à Affi N’guessan : "Le premier ministre est au travail"

© Fraternité Matin Par DR
Sortie de crise: les accords politiques de Ouagadougou mis à rude épreuve
Photo d`archives. Le président Pascal Affi N`Guessan (FPI)
Meité Sindou, porte-parole du Premier Ministre Soro Kigbafori Guillaume a réagi ce mercredi 14 Avril sur RFI aux propos qu’a tenu Pascal Affi n’guessan, président du Front populaire ivoirien sur cette même radio et qui stigmatisaient l’incompétence du chef du gouvernement et Secrétaire général des Forces Nouvelles à réaliser le désarmement et la réunification du pays pour rendre possibles des élections justes et transparentes.

Meité Sindou a qualifié le comportement du président du FPI « d’indiscipline majeure vis-à-vis du Président de la république » ce d’autant que le Président Laurent Gbagbo lors du tête-à-tête qu’il a eu le 11 avril dernier en son palais avec son Premier ministre et qui a été suivi d’une ballade lagunaire avait demandé aux acteurs du camp présidentiel et des Forces nouvelles, rappelle le porte-parole du Premier ministre «D’observer un strict calme, une retenue. D’observer une certaine omerta, un silence pour que nous réamorcions vraiment la fin du processus de sortie de crise. ». Il ne croit au jeu de rôle, ni à la mauvaise foi du Président de la république parce que se souvient-il «Depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, le Président n’a jamais failli à un des engagements qu’il a pris vis-à-vis de nous. Et ses cadres bien malheureusement, font preuve d’indiscipline. Et cela nous pensons qu’il faut y mettre fin ».

Meité Sindou a donné la preuve de la bonne volonté du Premier Ministre qui est au travail et qui s’emploie au cas par cas de trouver des solutions aux questions qu fâchent comme la liste électorale provisoire : «Il y a 48 heures, le Premier Ministre a proposé la mise en place d’un comité d’experts pour que les fraudes ou les allégations de fraude ou les listings de fraude- parce que chacune des parties a élaboré un listing de preuves et de documents qui atteste d’une fraude possible. Ce comité d’experts fera office de comité de vérification. Donc il aura les ordinateurs dans lesquels on aura stocké la liste provisoire et qui récupérerait toutes ces listes pour les passer au scanner, pour les éprouver sur les logiciels des opérateurs techniques. Cela permettrait d’identifier la source de fraude. Ce comité d’experts permettrait de passer au crible, nom par nom, la liste des fraudeurs supposés avérés ou démontrés que les partis politiques, notamment le camp présidentiel déposerait ».

Il n’a pas manqué d’inviter le président du FPI à relire l’APO et surtout l’accord complémentaire IV qui règle les questions militaires : « Nulle part dans cet accord- je précise – il n’est écrit désarmement. Il est bien inscrit que la démobilisation des ex-combattants des Forces Nouvelles doit être achevée, un mois avant la date fixée pour l’élection présidentielle ; et la mise en place de la nouvelle armée donc l’armée réunifiée, un mois après l’élection présidentielle. Mais pour ce qui concerne quand même la sécurisation des tâches électorales sur le terrain qui est la préoccupation du camp présidentiel, la réponse est encore dans l’accord IV. Ces tâches-là reviennent au Centre de commandement intégré (CCI)(…)Donc sur la démobilisation des ex-combattants, il n’y a pas d’inquiétude ».

Et pour rassurer le camp présidentiel, il a affirmé contrairement à certaines allégations que le Secrétaire général des Forces Nouvelles, par ailleurs Premier Ministre à de l’autorité sur ses éléments : «Il n’ y a pas un Com’zone qui est en rupture de ban. Les quelques uns qui ont tenté d’être en rupture de ban, le dernier en date, c’est Koné Zacharia, a été limogé par le Premier Ministre sans que le ciel ne tombe sur la tête du Secrétaire général des Forces Nouvelles. On entend régulièrement cette litanie depuis le déclenchement de la crise armée ; les tentatives pour couper le Premier Ministre de sa base politique et militaire ». Pour Meité Sindou, Soro Guillaume, peut continuer tranquillement sa mission à la tête du gouvernement et conduire le processus de sortie de crise : « Nous avons tenu que lors de l’entretien qu’il a eu avec le Président de la république, le 11 avril dernier, il lui pose la confiance : M. Le Président, Si vous n’avez pas confiance en nous pour conduire le processus, nous vous mettons à l’aise, nous vous donnons séance tenante, c’est-à-dire ce dimanche 11 avril, notre démission avant même que la discussion n’aille plus loin. M.Le Président, dans sa volonté farouche de continuer à rechercher la paix, a écarté cette éventualité. Il a réaffirmé sa confiance au Premier ministre.»

Franck A. Zagbayou

zagbayou@fratmat.info
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