Caroline Sanan (ménagère) : « La situation ne nous arrange pas »
Nous protestons contre la cherté de la vie et la hausse du prix du carburant. Ma petite sœur fait du vivrier. Actuellement, sa marchandise est en train de pourrir en brousse. Parce qu’il n’y a pas de véhicule. Hier, nous avons acheté de l’attiéké. Mais la qualité n’y était pas. Une tomate sur le marché actuellement coûte 100 FCFA. La situation que nous traversons ne nous arrange pas. C’est pourquoi nous avons décidé de descendre dans les marchés pour soutenir les transporteurs afin qu’on puisse trouver une solution définitive à cette situation.
Thérèse Dsiai (ménagère) : « Nous voulons un changement
Nous, les femmes, nous avons vu que si nous ne nous levons pas, c’est la mort. J’ai perdu mon cousin, qui est en ce moment à la morgue. Mais on ne peut pas l’enterrer à cause de la grève des transporteurs. Aujourd’hui, on ne peut rien acheter au marché. Les élèves qui sont allés en vacances de Pâques sont bloqués à l’intérieur du pays. On ne peut rien faire. Nous voulons un changement. Nous voulons surtout aller aux élections pour que les choses changent. Tant qu’on est dans le brouillard, on ne peut pas s’en sortir. Tant que la situation du pays ne change pas, on ne peut pas s’en sortir.
Florence Akame Akpro (société civile) : « Nous allons prendre nos responsabilités »
Nous sommes sorties, parce que l’heure est grave. On ne reconnait plus la Côte d’Ivoire. Cela fait 4 jours que la grève dure. Si cela continue, c’est nous les femmes qui allons prendre les pots cassés. Nos maris ne travaillent pas. C’est nous qui nous occupons de nos familles. Que le chef de l’Etat prenne ses responsabilités. S’il ne le fait pas, nous, les femmes, nous serons obligées de prendre nos responsabilités.
Kadidiatou Koné (société civile) :
« Il faut que les femmes se lèvent »
Actuellement, le pays va mal. Et nous, les femmes, nous sommes là, assises. Il faut que les femmes se lèvent. Parce que ça ne va pas. Peut-être que nos sœurs n’ont pas encore compris l’ampleur de la situation. Il faut que les femmes prennent conscience de la situation et que les choses ne doivent pas continuer ainsi.
Jeanne Assanvo (société civile) : « Dix ans de galère, ça suffit »
Nous sommes fatiguées. Nous voulons vivre en paix dans ce pays. Sous Houphouët et Bédié, nous mangions à notre faim. Mais depuis que Laurent Gbagbo est arrivé à la tête du pays, vraiment rien ne va. On a trop de problèmes. Dix ans de galère, dix ans de pauvreté, ça suffit ! On ne veut plus le voir. Qu’il démissionne ! On a faim et les gens parlent de cinquantenaire. Est-ce que c’est cinquantenaire, on mange.
Recueillis par JCC
Nous protestons contre la cherté de la vie et la hausse du prix du carburant. Ma petite sœur fait du vivrier. Actuellement, sa marchandise est en train de pourrir en brousse. Parce qu’il n’y a pas de véhicule. Hier, nous avons acheté de l’attiéké. Mais la qualité n’y était pas. Une tomate sur le marché actuellement coûte 100 FCFA. La situation que nous traversons ne nous arrange pas. C’est pourquoi nous avons décidé de descendre dans les marchés pour soutenir les transporteurs afin qu’on puisse trouver une solution définitive à cette situation.
Thérèse Dsiai (ménagère) : « Nous voulons un changement
Nous, les femmes, nous avons vu que si nous ne nous levons pas, c’est la mort. J’ai perdu mon cousin, qui est en ce moment à la morgue. Mais on ne peut pas l’enterrer à cause de la grève des transporteurs. Aujourd’hui, on ne peut rien acheter au marché. Les élèves qui sont allés en vacances de Pâques sont bloqués à l’intérieur du pays. On ne peut rien faire. Nous voulons un changement. Nous voulons surtout aller aux élections pour que les choses changent. Tant qu’on est dans le brouillard, on ne peut pas s’en sortir. Tant que la situation du pays ne change pas, on ne peut pas s’en sortir.
Florence Akame Akpro (société civile) : « Nous allons prendre nos responsabilités »
Nous sommes sorties, parce que l’heure est grave. On ne reconnait plus la Côte d’Ivoire. Cela fait 4 jours que la grève dure. Si cela continue, c’est nous les femmes qui allons prendre les pots cassés. Nos maris ne travaillent pas. C’est nous qui nous occupons de nos familles. Que le chef de l’Etat prenne ses responsabilités. S’il ne le fait pas, nous, les femmes, nous serons obligées de prendre nos responsabilités.
Kadidiatou Koné (société civile) :
« Il faut que les femmes se lèvent »
Actuellement, le pays va mal. Et nous, les femmes, nous sommes là, assises. Il faut que les femmes se lèvent. Parce que ça ne va pas. Peut-être que nos sœurs n’ont pas encore compris l’ampleur de la situation. Il faut que les femmes prennent conscience de la situation et que les choses ne doivent pas continuer ainsi.
Jeanne Assanvo (société civile) : « Dix ans de galère, ça suffit »
Nous sommes fatiguées. Nous voulons vivre en paix dans ce pays. Sous Houphouët et Bédié, nous mangions à notre faim. Mais depuis que Laurent Gbagbo est arrivé à la tête du pays, vraiment rien ne va. On a trop de problèmes. Dix ans de galère, dix ans de pauvreté, ça suffit ! On ne veut plus le voir. Qu’il démissionne ! On a faim et les gens parlent de cinquantenaire. Est-ce que c’est cinquantenaire, on mange.
Recueillis par JCC
