Lorsque le contentieux a été ouvert, il nous a été dit, sur la base du code électoral, qu'il doit durer 30 jours. Ces 30 jours ont été épuisés et par la suite, on a fait une série de prolongations jusqu'à ce qu'on arrive à la dissolution de la Cei. Donc pour nous, le mode opératoire ne pose pas problème. Ce qui pose problème, c'est le fait que certaines personnes ne respectent pas le mode opératoire et qu'en dépit de cela, on ne les traduit pas devant les tribunaux. Il faut donc que la Cei se mette au travail pour terminer le contentieux, notamment la phase judiciaire afin qu'elle nous donne la liste définitive et les cartes d'électeurs. Les radiations massives qui ont été opérées, ne l'ont pas été. Or, quand on se retrouve dans une affaire dans laquelle quelqu'un n'a pas respecté la loi, cette affaire est nulle et de nulle considération. Les radiations massives auxquelles on a eu affaire sont donc nulles et de nulle conséquence. Il s'agira pour la Cei de rétablir ceux qui ont été abusivement radiés dans leur droit. L'application du mode opératoire permettra de poursuivre aussi bien les auteurs des dénonciations calomnieuses que ceux qui sont à la base des radiations massives. Le droit impose à celui qui conteste une inscription d'apporter des preuves pour étayer ses accusations. L'idée selon laquelle on pourrait demander à ceux dont on conteste l'inscription sur la liste électorale, ne fait pas partie du dispositif juridique qui encadre le processus électoral. On n'a donc pas besoin d'examiner ce genre de propositions.
Propos recueillis par Marc Dossa
Propos recueillis par Marc Dossa