En meeting le samedi 17 avril dernier à Port-Bouët, le président du comité de soutien aux accords de paix de Ouagadougou, s’est adressé aux ambassadeurs de la CEDEAO accrédités en Côte d’Ivoire.
Aux ambassadeurs du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Sénégal et de bien d’autres accrédités en Côte d’Ivoire et dont les pays respectifs sont membres de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, Kima Emile a demandé d’œuvrer pour la paix. Quand bien même leur fonction les oblige à un droit de réserve, le président Kima a sollicité des diplomates de la CEDEAO qu’ils s’investissent davantage dans la résolution de la crise ivoirienne. Il les a exhorté à s’impliquer pour que la paix revienne. Car selon lui, il est nécessaire que la paix revienne en Côte d’Ivoire pour que ce pays continue d’héberger le gros lot de ressortissants de la CEDEAO. « Ce que je fais n’est pas une affaire de parti politique. Venez avec moi pour qu’on parle à nos populations », a proposé Kima Emile, qui a ajouté : «S’il n’y a pas de paix, il n’y a pas d’ambassadeur ». A ses compatriotes par contre, il est revenu sur le même discours qu’il ne cesse de prononcer chaque fois que l’occasion lui est donnée. Il leur a rappelé de se mettre à l’écart des affaires politiques de leur pays hôte, et de ne s’intéresser qu’à la recherche d’un meilleur ailleurs. « Etre Burkinabé n’est pas un délit. Laissez les Ivoiriens choisir leur président », a donc conseillé Kima Emile. Mais avant, le président du comité de soutien aux Apo a demandé au facilitateur du dialogue direct de savoir prendre ses responsabilités dans la résolution du conflit ivoirien. Pour Kima Emile en effet, Blaise Compaoré doit faire partager son expérience de 20 ans de règne pour pouvoir trouver un dénouement heureux à la crise politico-militaire que traverse la Côte d’Ivoire depuis huit ans. A sa suite le parrain du meeting de Port-Bouët, Marcel Gossio a suggéré de préserver les accords politiques de Ouagadougou.
Idrissa Konaté
Photo : Kima Emile
Légende : Le président du comité de soutien aux Apo exhorte les ambassadeurs de la CEDEAO à s’impliquer davantage dans la quête de paix en Côte d’Ivoire.
Aux ambassadeurs du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Sénégal et de bien d’autres accrédités en Côte d’Ivoire et dont les pays respectifs sont membres de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, Kima Emile a demandé d’œuvrer pour la paix. Quand bien même leur fonction les oblige à un droit de réserve, le président Kima a sollicité des diplomates de la CEDEAO qu’ils s’investissent davantage dans la résolution de la crise ivoirienne. Il les a exhorté à s’impliquer pour que la paix revienne. Car selon lui, il est nécessaire que la paix revienne en Côte d’Ivoire pour que ce pays continue d’héberger le gros lot de ressortissants de la CEDEAO. « Ce que je fais n’est pas une affaire de parti politique. Venez avec moi pour qu’on parle à nos populations », a proposé Kima Emile, qui a ajouté : «S’il n’y a pas de paix, il n’y a pas d’ambassadeur ». A ses compatriotes par contre, il est revenu sur le même discours qu’il ne cesse de prononcer chaque fois que l’occasion lui est donnée. Il leur a rappelé de se mettre à l’écart des affaires politiques de leur pays hôte, et de ne s’intéresser qu’à la recherche d’un meilleur ailleurs. « Etre Burkinabé n’est pas un délit. Laissez les Ivoiriens choisir leur président », a donc conseillé Kima Emile. Mais avant, le président du comité de soutien aux Apo a demandé au facilitateur du dialogue direct de savoir prendre ses responsabilités dans la résolution du conflit ivoirien. Pour Kima Emile en effet, Blaise Compaoré doit faire partager son expérience de 20 ans de règne pour pouvoir trouver un dénouement heureux à la crise politico-militaire que traverse la Côte d’Ivoire depuis huit ans. A sa suite le parrain du meeting de Port-Bouët, Marcel Gossio a suggéré de préserver les accords politiques de Ouagadougou.
Idrissa Konaté
Photo : Kima Emile
Légende : Le président du comité de soutien aux Apo exhorte les ambassadeurs de la CEDEAO à s’impliquer davantage dans la quête de paix en Côte d’Ivoire.