La Communauté Catholique Mère du Divin Amour, à travers son apostolat « la Fraternité Chrétienne Salomon », Apostolat en direction des décideurs politiques et économiques a donné l’occasion à son Modérateur Général Frère Akobé, au cours du Petit Déjeuner du 17 Avril à l’hôtel du Golf de traiter du thème : «Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jean 8, 32). Devant les responsables du PIT, du MFA, de l’UPCI, de l’UDPCI, des Forces Nouvelles, du PDCI puis des représentants du Président de la république et du Premier Ministre et de nombreux cadres de l’administration ivoirienne, il a mis en perspective la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire avec la Parole de Dieu pour comprendre les causes et saisir la solution de la crise.
« L’histoire de la Côte d’Ivoire ne se fera plus sans Dieu.» a lancé d’entrée Frère Akobé en guise d’avertissement à la classe politique. Comme pour lui dire que croire en Dieu seulement ne suffit pas. Sinon pourquoi les hommes politiques qui sont de bons croyants ne trouvent-ils pas une solution humaine à la crise ? Il leur a dit comment marcher avec Dieu pour que lui le dispensateur de toutes grâces, lui qui établit tout pouvoir, choisisse celui qui peut dirige son royaume : «Demeurez dans la parole et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera ».A cette parole, il a ajouté un David psaume «Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur ma route ».Le Modérateur Général a énoncé les causes de la crise ivoirienne à la lumière de la parole de Dieu. Qui selon lui a une dimension sociale en ce sens qu’elle est amour. Or les ivoiriens pour n’avoir pas vécu en harmonie avec cette parole, pour avoir péché contre l’amour et pour n’avoir retenu que la dimension verticale de la parole de Dieu (Dieu parle aux hommes et les hommes parlent à Dieu), ont failli.Ils se sont rendus coupables d’une cassure relationnelle entre les hommes et Dieu d’une part et entre les hommes eux-mêmes d’autre part.
Fère Akobé a invité les hommes politiques à connaître les principes bibliques de l’acquisition et de la gestion du pouvoir. A la lumière de l’Epître de Saint Jacques, au chapitre 4 versets 1 à 2 et du livre de l’Exode chapitre 20 verset 17, donc du dixième commandement, il a énoncé le deuxième péché des ivoiriens : la convoitise : «D’où vous viennent ces batailles si ce n’est de vos passions. Vous combattez et vous ne possédez pas alors vous tuez. Et vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas. » Il a condamné la convoitise qui est un désir illégitime pour ce qui appartient à l’autre et qui vise à déposséder l’autre. La convoitise est une des causes de la crise ivoirienne. Comme les faux témoignages contre lesquels Dieu a pourtant mis son peuple en garde dans Exode 20 verset 16 : «Le mensonge est entré dans la politique ivoirienne après la mort de Félix Houphouët-Boigny et au profit de la guerre pour la gestion de son héritage politique. Avec la façon dont sont utilisées les fausses accusations, le mensonge est devenu une arme politique chez nous. Or la politique est noble parce que la science de la gestion des affaires publiques au bénéfice du bien-être des populations ».
La corruption, la destruction des biens publics dans un groupe organisé mais aussi les déviations qu’on fait subir à la justice qui est le recours des pauvres et des faibles en ont ajouté aux brèches déjà ouvertes. Le Modérateur général de la Communauté Mère du Divin Amour a reconnu qu’on a versé trop de sang dans ce pays. Et pour lu, le plus regrettable, c’est que les morts deviennent pour les politiciens ivoiriens, un moyen de pression politique pour acculer l’adversaire qu’on accuse d’être responsable direct ou indirect des tueries. Le manque de charité et d’amour pour le prochain, alors que la grande bénédiction de la Côte d’Ivoire a été l’hospitalité offerte à l’étranger, a été identifié comme la 7è et dernière cause de la crise selon la parole de Dieu.
La première solution à la crise qu’il propose à la lumière de la parole de Dieu, c’est en premier dans le livre du prophète Amos au chapitre 9 verset 11 qu’il la trouve. Il invite alors les hommes politiques à changer leur discours, à adapter leur langage au contexte de sortie de crise pour trouver une meilleure approche de solution. Car les brèches ouvertes ont besoin d’être pansées et cela commande qu’on mette les populations et tous nos frères qui souffrent de réflexes identitaires, en confiance. Romain 13, dévoile la deuxième solution : « Que chacun se soumette aux autorités en charge. Ces autorités sont créées par Dieu et celles qui existent sont constituées par Dieu. Celui qui résiste à l’Autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles seront eux-mêmes condamnés ». Les politiques doivent donc respecter et apprendre à leurs militants à respecter les institutions de la république. Car l’Autorité est une institution créée par Dieu pour conduire le peuple à Dieu. Voilà pourquoi, elle doit toujours chercher la face de Dieu avant de prendre une décision qui engage les intérêts du peuple. Le Modérateur Frère Akobé a proposé que la Côte soit libéré des partis politiques pour la Côte d’Ivoire des citoyens pour que les citoyens soient dans les partis politiques : « Les hommes politiques doivent faire la politique avec des principes évangéliques » a-t-il asséné. Il a recommandé comme dernière solution le sacrifice de l’amour à tout le monde et notamment aux politiciens qui ont une grande responsabilité. Parce que comme Josué après la mort de Moïse, ils ont le devoir de conduire la Côte d’Ivoire dans la modernité.
Pour réaliser le sacrifice de l’amour, il faut que les ivoiriens se soucient moins des jugements des hommes et qu’ils agissent dans la crainte de Dieu. Qu’ils se parlent et parlent de façon utile pour le bien de la communauté. Il a donc pour finir fait cette exhortation à tous : «Ivoiriens !, Revenons à Dieu en méditant le modèle de réconciliation de l’Afrique du Sud . Ivoiriens ! Revenons aux fondamentaux de la vie simple en communauté. Hommes politiques ! Vous êtes hors-jeu ! Les nécessités du peuple sont l’éducation, l’emploi, la santé, la sécurité et non qui sera élu ou réélu Président de la république. »
Il faut rappeler que N’Zi Paul David et Koffi Koffi Paul respectivement Directeur de cabinet et Directeur de cabinet adjoint du Président de la république puis du premier ministre étaient présents. Aux côtés de Francis Wodié du PIT, de Nemin Noël et Jean-Claude Kouassi du PDCI, de Gueu Blé Jean de l’UDPCI, de Mahi Albert de l’UPCI, de Anaky Innocent du MFA et du Ministre Ouaga Bi et Yacé Pascal du RDR. Le prochain Petit déjeuner chrétien est prévu pour samedi 29 mai. Mais il sera précédé du 7 au 9 mai d’une session de réflexion qui permettra aux décideurs et membres de la société civile chrétiens catholiques de rechercher des solutions évangéliques à la crise ivoirienne.
Franck A. Zagbayou
zagbayou@fratmat.info
« L’histoire de la Côte d’Ivoire ne se fera plus sans Dieu.» a lancé d’entrée Frère Akobé en guise d’avertissement à la classe politique. Comme pour lui dire que croire en Dieu seulement ne suffit pas. Sinon pourquoi les hommes politiques qui sont de bons croyants ne trouvent-ils pas une solution humaine à la crise ? Il leur a dit comment marcher avec Dieu pour que lui le dispensateur de toutes grâces, lui qui établit tout pouvoir, choisisse celui qui peut dirige son royaume : «Demeurez dans la parole et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera ».A cette parole, il a ajouté un David psaume «Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur ma route ».Le Modérateur Général a énoncé les causes de la crise ivoirienne à la lumière de la parole de Dieu. Qui selon lui a une dimension sociale en ce sens qu’elle est amour. Or les ivoiriens pour n’avoir pas vécu en harmonie avec cette parole, pour avoir péché contre l’amour et pour n’avoir retenu que la dimension verticale de la parole de Dieu (Dieu parle aux hommes et les hommes parlent à Dieu), ont failli.Ils se sont rendus coupables d’une cassure relationnelle entre les hommes et Dieu d’une part et entre les hommes eux-mêmes d’autre part.
Fère Akobé a invité les hommes politiques à connaître les principes bibliques de l’acquisition et de la gestion du pouvoir. A la lumière de l’Epître de Saint Jacques, au chapitre 4 versets 1 à 2 et du livre de l’Exode chapitre 20 verset 17, donc du dixième commandement, il a énoncé le deuxième péché des ivoiriens : la convoitise : «D’où vous viennent ces batailles si ce n’est de vos passions. Vous combattez et vous ne possédez pas alors vous tuez. Et vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas. » Il a condamné la convoitise qui est un désir illégitime pour ce qui appartient à l’autre et qui vise à déposséder l’autre. La convoitise est une des causes de la crise ivoirienne. Comme les faux témoignages contre lesquels Dieu a pourtant mis son peuple en garde dans Exode 20 verset 16 : «Le mensonge est entré dans la politique ivoirienne après la mort de Félix Houphouët-Boigny et au profit de la guerre pour la gestion de son héritage politique. Avec la façon dont sont utilisées les fausses accusations, le mensonge est devenu une arme politique chez nous. Or la politique est noble parce que la science de la gestion des affaires publiques au bénéfice du bien-être des populations ».
La corruption, la destruction des biens publics dans un groupe organisé mais aussi les déviations qu’on fait subir à la justice qui est le recours des pauvres et des faibles en ont ajouté aux brèches déjà ouvertes. Le Modérateur général de la Communauté Mère du Divin Amour a reconnu qu’on a versé trop de sang dans ce pays. Et pour lu, le plus regrettable, c’est que les morts deviennent pour les politiciens ivoiriens, un moyen de pression politique pour acculer l’adversaire qu’on accuse d’être responsable direct ou indirect des tueries. Le manque de charité et d’amour pour le prochain, alors que la grande bénédiction de la Côte d’Ivoire a été l’hospitalité offerte à l’étranger, a été identifié comme la 7è et dernière cause de la crise selon la parole de Dieu.
La première solution à la crise qu’il propose à la lumière de la parole de Dieu, c’est en premier dans le livre du prophète Amos au chapitre 9 verset 11 qu’il la trouve. Il invite alors les hommes politiques à changer leur discours, à adapter leur langage au contexte de sortie de crise pour trouver une meilleure approche de solution. Car les brèches ouvertes ont besoin d’être pansées et cela commande qu’on mette les populations et tous nos frères qui souffrent de réflexes identitaires, en confiance. Romain 13, dévoile la deuxième solution : « Que chacun se soumette aux autorités en charge. Ces autorités sont créées par Dieu et celles qui existent sont constituées par Dieu. Celui qui résiste à l’Autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles seront eux-mêmes condamnés ». Les politiques doivent donc respecter et apprendre à leurs militants à respecter les institutions de la république. Car l’Autorité est une institution créée par Dieu pour conduire le peuple à Dieu. Voilà pourquoi, elle doit toujours chercher la face de Dieu avant de prendre une décision qui engage les intérêts du peuple. Le Modérateur Frère Akobé a proposé que la Côte soit libéré des partis politiques pour la Côte d’Ivoire des citoyens pour que les citoyens soient dans les partis politiques : « Les hommes politiques doivent faire la politique avec des principes évangéliques » a-t-il asséné. Il a recommandé comme dernière solution le sacrifice de l’amour à tout le monde et notamment aux politiciens qui ont une grande responsabilité. Parce que comme Josué après la mort de Moïse, ils ont le devoir de conduire la Côte d’Ivoire dans la modernité.
Pour réaliser le sacrifice de l’amour, il faut que les ivoiriens se soucient moins des jugements des hommes et qu’ils agissent dans la crainte de Dieu. Qu’ils se parlent et parlent de façon utile pour le bien de la communauté. Il a donc pour finir fait cette exhortation à tous : «Ivoiriens !, Revenons à Dieu en méditant le modèle de réconciliation de l’Afrique du Sud . Ivoiriens ! Revenons aux fondamentaux de la vie simple en communauté. Hommes politiques ! Vous êtes hors-jeu ! Les nécessités du peuple sont l’éducation, l’emploi, la santé, la sécurité et non qui sera élu ou réélu Président de la république. »
Il faut rappeler que N’Zi Paul David et Koffi Koffi Paul respectivement Directeur de cabinet et Directeur de cabinet adjoint du Président de la république puis du premier ministre étaient présents. Aux côtés de Francis Wodié du PIT, de Nemin Noël et Jean-Claude Kouassi du PDCI, de Gueu Blé Jean de l’UDPCI, de Mahi Albert de l’UPCI, de Anaky Innocent du MFA et du Ministre Ouaga Bi et Yacé Pascal du RDR. Le prochain Petit déjeuner chrétien est prévu pour samedi 29 mai. Mais il sera précédé du 7 au 9 mai d’une session de réflexion qui permettra aux décideurs et membres de la société civile chrétiens catholiques de rechercher des solutions évangéliques à la crise ivoirienne.
Franck A. Zagbayou
zagbayou@fratmat.info