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Société Publié le mercredi 21 avril 2010 | Housewife

Pères comblés ou pères piégés?

Une situation complexe pour les deux parents...

Il l’a rencontre, elle lui plait et ils passent rapidement à «l’acte». Un, deux, trois rapports sexuels et voilà une grossesse... C’est un phénomène très fréquent (malgré les recommandations sur l’utilisation du préservatif) qui mérite une réflexion profonde pour essayer de comprendre ce que vivent les hommes qui se retrouvent dans cette situation mais également, les femmes qui font le choix de garder une grossesse qu’elles savent non-désirée.

Naissance d’un enfant... non-désiré

Bien souvent, l’homme tend à réagir négativement, parfois même violemment à l’annonce d’une grossesse à laquelle il ne s’attendait pas.

Il y en a qui coupent court et optent pour la non-reconnaissance de la grossesse. Ce comportement, qui n’est rien d’autre qu’un signe fort de lâcheté, révèle en réalité une fuite des responsabilités qu’implique une grossesse, un enfant.

L’homme est un être qui a des difficultés à se voir imposer des décisions et l’annonce d’une telle nouvelle à laquelle il ne s’attendait pas forcément, déclenche chez lui un premier instinct de rejet.
C’est le comportement de la mère par la suite qui sera déterminant pour les relations futures du père et de l’enfant.

Une femme qui se retrouve, volontairement ou involontairement dans cette situation a plusieurs choix mais le meilleur reste évidemment de garder la grossesse, un véritable don de dieu. Aucun enfant n’est une «erreur», car la destinée de chaque être humain se construit autour d’un mystère divin que l’homme n’est pas toujours capable de déchiffrer. Seuls les rapports entre ces deux personnes adultes qui sont les géniteurs d’un enfant, détermineront sa vie et son équilibre.
La femme, parfois victime d’un délaissement, d’un abandon, une accusation a un rôle prépondérant à jouer. Tout commence dès l’annonce de la grossesse... De son comportement dépendra celui du père mais surtout toute la vie d’un enfant. Il faut donc qu’elle arrive à surmonter les critiques du père ( et même de l’entourage), les mots douloureux qui animent les discussions car tous les sentiments qu’elle vivra en dedans d’elle seront ressenti par l’enfant qu’elle porte.
On doit comprendre alors que dans de telles situations, l’amertume, la rancune, la haine sont à bannir de nos coeurs pour vivre sereinement la grossesse et avoir un enfant qui entre dans la vie tout aussi sereinement.

Si un homme refuse de vous voir, ou d’entendre parler de la grossesse, prenez la décision douloureuse de ne pas insister. Dans bien des cas, l’homme ne tarde pas à faire demi- tour et à reconnaître au moins l’enfant; Geste somme toute louable!

Il y en a qui fuient cette responsabilité toute leur vie. Dans ces cas, il n’y a presqu’aucun recours. Le test ADN n’étant pas encore reconnue dans l’arsenal juridique en Côte d’Ivoire, rares sont les cas où on pourrait obliger un homme à reconnaître une grossesse...

Rendons à César ce qui est à César

Dans le cas où l’enfant arrive au moment où vous rompez et que malgré tout, l’homme décide d’assumer la grossesse et que l’enfant porte son nom, il devient, autant que vous, «propriétaire» de cet enfant jusqu’à sa majorité ( au minimum).

Même si vous ne vivez pas ensemble, l’homme a le droit de vous demander des comptes sur la gestion de l’enfant, il a le droit de revendiquer un droit de visite ou carrément de récupérer son enfant quand il le souhaite, il a le droit de vous faire des remontrances quand il estime que l’enfant n’est pas convenablement éduqué et il a aussi le droit de donner tout son amour à cet enfant.


QUAND LA GESTION SE PASSE BIEN

Lorsque la vie lie deux personnes adultes par un enfant et que ces deux parents arrivent à surpasser les mésententes au profit de celui-ci, la gestion de l’enfant peut s’organiser convenablement.

L’homme peut refaire sa vie, la femme aussi, mais ils ne doivent jamais oublier que la vie les a lié par un enfant qu’ils ont le devoir et l’obligation de rendre heureux. Lorsque les deux parents arrivent à gérer la situation intelligemment, tout fonctionne harmonieusement. Du moins chacun essaye de son côté d’y mettre de la bonne volonté. Ce n’est pas toujours évident, restons honnêtes mais avec la volonté et un esprit sain, on y arrive! Pour cela, une organisation minutieuse est recommandée. Copine, concubine ou épouse, les hommes ne tardent pas à refaire leur vie. Les femmes de leur côté mettent souvent un peu plus de temps à se caser et dans ce cas, une bonne organisation de la gestion de l’enfant est nécessaire pour l’harmonie des relations.
Dès le départ, il faut aller sur une base de garde alternée. Si l’enfant a plus besoin de sa mère durant ces premières années sur terre, il n’en est pas moins que la présence d’une autorité paternelle est primordiale pour une éducation réussie. Celle de SON père surtout... pas celle d’un autre.

Un enfant a donc besoin de ses deux parents pour être équilibré. Alors dès le départ, il est important d’instaurer des rituels. Que l’homme ait refait sa vie ou non, il doit apprendre à prendre son enfant pour le week- end, il doit faire connaître et faire accepter cet enfant dans son nouvel environnement familial.

C’est la régularité des visites de l’enfant qui scelleront les liens aussi bien avec le papa, la nouvelle conjointe du père et les frères et soeurs qui découlent de cette nouvelle union. Plus tôt ce rituel sera établit, mieux se sera pour tout le monde. Les choses ne pourront donc que bien se passer même si tout à fait naturellement, il faut garder à l’esprit qu’un enfant né hors mariage ne sera pas facilement accepté par la nouvelle épouse de Monsieur. C’est la vie! Nul ne saurait demander à une femme d’aimer l’enfant d’une autre comme le sien... Le plus important c’est d’accepter la situation, l’amour viendra par la suite de façon naturelle.

Pour l’équilibre du père, il est également nécessaire que les femmes apprennent à se surpasser. Un homme heureux est celui qui a tous ses enfants autour de lui. C’est vrai, ils sont bien souvent les grands responsables des familles recomposées mais il n’empêche qu’une fois cette situation créée, ils aimeraient bien vivre en harmonie avec leurs épouses et tous leurs enfants. Nous ne sommes pas non plus dans un conte de fée où tout se passe bien dans le meilleur des mondes! Il y aura évidemment des grincements de dents d’un côté ou d’un autre mais ce qu’il faut garder en tête c’est qu’un homme, pour être heureux a besoin de voir tous ses enfants s’aimer, se comprendre et s’entraider. Après tout, l’homme est «LE» lien entre tous les enfants car on reconnaît des enfants d’une même famille par le nom du père qu’ils portent. Aucun enfant légitimement reconnu ne doit porter le nom de sa mère. Au delà de la frustration que pourrait ressentir un père, ce serait un acte juridiquement condamnable.

Une fois que les adultes ont fait l’effort de surpasser les sentiments et les ressenti, les choses fonctionnent plutôt bien et l’enfant grandit sans différence aucune avec ses frères et soeurs des deux côtés. Il se crée lui même ses repères, il sait ce qu’il a à faire quand il est chez papa et ce qu’il a à faire quand il est chez maman. Et regardez autour de vous... bien souvent, ce sont ces enfants qui font la fierté de leur parents plus tard car ils sont finalement les mieux forgés à la dureté de la vie et arrivent donc à passer avec brio toutes les épreuves que celle-ci nous réserve.

QUAND LES CHOSES DÉRAPENT...

Malheureusement, parfois les mamans ont tendance à faire l’amalgame entre leurs sentiments pour le père et la présence de l’enfant. Celles qui ne guérissent jamais de l’amour perdu utilisent l’enfant né de cette union comme un instrument de chantage. Plaintes, remarques déplacées, accusations, extrapolations, elles utilisent tous les moyens pour montrer au père que l’enfant n’est pas heureux chez lui, tout ça, dans le but de le faire culpabiliser. Au fond d’elles, elles n’ont qu’un seul souhait, que l’homme quitte la nouvelle femme et se remette avec elles ...Vous vous leurrez Mesdames, l’homme ne réfléchit pas ainsi. Si vous agissez ainsi, vous avez plus de chances de voir vos relations se détériorer et votre enfant en souffrir car l’homme ne vous verra plus que comme un élément perturbateur de son équilibre. Malheureusement, dans bien des cas, c’est l’enfant qui en souffrira car progressivement, c’est son équilibre que vous bradez.
L’enfant a lui aussi le droit et la liberté de donner à chacun de ses parents, la place qu’il souhaite lui donner dans son coeur. Ce sont des choses qui ne s’imposent pas alors que les mamans, à tort d’ailleurs, ont tendance à vouloir tout contrôler, tout diriger; C’est ainsi qu’ arrivent les «clashs» au détriment des enfants...

DE L’AMOUR À LA HAINE, UN SEUL PAS...

Quand les choses dérapent, les hommes perdent souvent les pédales et optent pour la solution la plus facile: laisser l’enfant à sa mère. Or, ce qu’ils ignorent c’est que cette attitude peut être interprétée par la maman comme un délaissement.

Si certaines femmes par orgueil ou dignité se retirent elles aussi et assument pleinement l’éducation de leurs enfants, il y en a d’autres au contraire qui vont jusqu’en justice à tort ou à raison d’ailleurs, pour obliger l’homme à s’occuper de l’enfant. Mais en réalité, est-ce vraiment de la compétente de la justice de juger du sort d’un enfant? Est-ce réellement judicieux pour une femme d’opter pour une solution si extrême? On le sait tous, l’engrenage de la justice est rempli d’embuscades et de décisions contradictoires qui rendent les résultats des procès totalement aléatoires. Et finalement, c’est la vie d’un enfant qui est mise en gage.

Une telle décision est souvent motivée par l’aspect financier... Triste à dire mais certaines femmes utilisent les enfants comme des marchandises, se servant des situations pour soutirer la moindre petite somme à l’homme. Elles peuvent avoir gain de cause dans l’immédiat mais le plus important c’est de se demander ce que de tels agissements pourraient avoir comme conséquences sur les relations de père à fille ou fils. Les sentiments de l’homme envers cet enfant peuvent être modifiés et les liens mêmes coupés à la longue. Quel dommage... Parce qu’au delà de tout, la femme qui agit ainsi oublie qu’au tout départ, c’est un homme qui a fait preuve de responsabilité en reconnaissant l’enfant dans des conditions qui lui donnaient l’avantage de disparaître et ne jamais assumer la grossesse. Le remercier en faisant de cet enfant un «boulet» dans sa vie est presqu’ingrat. Et au delà de tout, il sera très difficile pour toute la famille du monsieur d’accepter cet enfant comme si de rien n’était. Il y aura forcément des séquelles que seul l’enfant supportera toute sa vie et injustement...
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