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Politique Publié le vendredi 23 avril 2010 | Le Mandat

Fièvre "boucantière" à New York - Mme Gbagbo offre un pourboire de 500.000FCFA - Grogne des employés de l’ambassade contre sa fille

© Le Mandat Par Emma
Présidence de la République de Côte d`Ivoire : Mme Simone Ehivet-Gbagbo, première dame
Mardi 21 avril 2009. Abidjan. Bourse du travail
Avant de quitter le sol américain le 6 avril dernier, notre bien-aimée Première dame Simone Ehivet Gbagbo a fait un aller retour le samedi 3 avril sur New York City, la capitale économique des Etats-Unis. Objectif de ce voyage éclair : faire des achats dans les plus grands magasins haut de gamme. Nos sources révèlent que la compétition est serrée entre Simone et sa célèbre rivale Nady Bamba, épouse officieuse du chef de l’Etat.
Selon lebanco.net, la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Simone Ehivet Gbagbo, a fait des dépenses princières dans les grandes vitrines de la capitale économique des Etats-Unis. C’est au 611 Fifth, à la grande surface Saks, que la délégation princière a fait ses achats. Ces dépenses n’ont pas manqué d’attirer la curiosité de la caissière d’origine dominicaine qui a confié à des proches qu’en sept ans de carrière, elle n’a jamais vu autant de folies. Il faut préciser que le 611 Fifth est particulièrement fréquenté par des dames de la haute société newyorkaise désirant créer la différence vestimentaire. A Abidjan, on les appellerait des femmes «boucantières». Prêt-à-porter de luxe, sacs à main des plus rares, bijoux de grande valeur, produits de beauté haut de gamme, sont entre autres les articles qui sont vendus dans ce magasin. Après quoi, avant de prendre congé de ses hôtes d’une journée pour sa base du Maryland, Simone Gbagbo a remis à chacun des employés de la résidence de Son Excellence Alcide Djédjé et autres porteurs, un pourboire de 1000 dollars soit environ 500.000 FCFA. Un demi-million de francs de pourboire. Il faut le faire sous la refondation. Une première dame de Côte d’Ivoire "boucantière" au pays de l’oncle Sam, c’est ainsi sous la refondation. Entre temps le peuple pleure et ploie sous le poids écrasant de la pauvreté. Mais comme son époux, "mille morts à gauche, mille morts à droite", elle…dépense vite, vite et vit sa vie comme si la Côte d’Ivoire que son complice d’époux dirige, allait à merveille. "Dieu, pardon, libère-nous !", comme s’est exclamé un Ivoirien qui a lu cette information sur lebanco.net. Et cela nous rappelle l’interview de Raphaël Lakpé (ex-compagnon de Gbagbo) qui disait, parlant des dirigeants de la filière café-cacao: "…Des gens qui, hier, avaient des difficultés pour avoir 20.000 ou 50.000 FCFA. Comment voulez-vous que ces gens se comportent face à des milliards qu’ils brassent chaque jour ?". Et un couple de simples fonctionnaires d’Etat ? Sans commentaire ! Générosité à double vitesse et grogne des employés de l’ambassade
Nos sources révèlent qu’une fois retournée à Washington DC, Simone Gbagbo a eu droit à un compte rendu détaillé des conditions dans lesquelles travaille sa fille, Marie-Antoinette Singleton, qui n’est autre que la vice-consul. Cette dernière a relevé les peaux de banane que glisse sous ses pieds, la majorité des employés depuis sa prise de fonction, il y a de cela un an. Elle a estimé que ces intrigues sont difficiles à digérer, en dépit des diligences constantes du chef de mission Son Excellence Charles Yao Koffi. Le représentant de l’Etat ivoirien à Washington est, en effet, obligé de monter au créneau et de menacer les employés lors des réunions hebdomadaires. Sans doute, du fait de ces rapports conflictuels entre des employés de la chancellerie et la vice-consul, sa fille, notre bien aimée Première dame, a remis le jour de son départ pour Abidjan, la somme de 2130 dollars à répartir entre trente (30) employés de la chancellerie. La division euclidienne donne 71 dollars par employé, soit 35.500FCFA. Certains employés ont, dans un premier temps, poliment refusé le don, avant de se résoudre à l’accepter, après avoir subi des pressions. Si à la chancellerie, tous les employés reconnaissent à l’ambassadeur des grandes propriétés de «coupeur de routes», comme ce fut le cas lors du dernier voyage du Président Laurent Gbagbo où l’enveloppe des pourboires s’est évaporée comme une bulle de savon, tel ne semble pas être le cas, cette fois-ci. On peut donc affirmer, sans risque de se tromper, que ce « butin » était trop maigre pour qu’il «coupe» la Mass avenue. La thèse la plus plausible, celle qui circule dans les couloirs de la chancellerie, c’est que Mme Gbagbo n’était pas contente des agents de notre chancellerie à Washington DC. C’est pourquoi, les employés de la chancellerie doivent se contenter de leurs 71 dollars par tête.

Guy Tressia
Source : lebanco.net
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