Deux clans proches du candidat Laurent Gbagbo se livrent une guerre sournoise dans la région des Savanes. A l'origine de cette brouille, le remplacement des anciens directeurs départementaux de campagne (Ddc) du Front populaire ivoirien (Fpi) par Issa Malick Coulibaly, directeur national de campagne du sus-nommé. Ces nouvelles nominations ont divisé la base. Dès lors, deux directions de campagne ont vu le jour à Korhogo. L'une, conduite par Coulibaly Mamourou nouveau Ddc de la commune de Korhogo nommé par Issa Malick. Et, l'autre, tenue par Silué Nidonan Samuel, le fédéral Fpi. Leurs divergences se sont s'accentuées au point où le fédéral Silué Nidonan a demandé aux secrétaires de sections de rester inactifs. La mésentente sera mise à nue lors de la tournée politique effectuée dans la région par le ministre de la Défense, Amani Michel. C'était aux lendemains des manifestations éclatées de l'opposition. Amani Michel a prononcé son discours dans un Centre culturel vide. Une débâcle que les pro-Ddc digèrent difficilement.
En outre, la base a boudé la récente cérémonie hommage à Malick Coulibaly. Les organisateurs ont dû recourir à des villageois et à des danses traditionnelles pour remplir les tentes dressées au stade municipal de la ville. Mercredi dernier, au siège du parti, Silué Nidonan Samuel, entouré de plus d'une centaine de secrétaires de base, a mis les points sur les ''i'' : « La majorité présidentielle peut marcher dans toutes les villes du pays sauf à Korhogo. S'il ( Malick) veut un travail bien propre qu'il nous approche ; nous sommes disposés à le faire mais pas à n'importe quel prix. Nous ne sommes pas prêts à travailler avec des gens qui ne peuvent même pas mobiliser cinq personnes ». Puis, il a lancé un appel à Malick Coulibaly, pour une union du camp présidentiel. Car, dira-t-il, pour conclure, « certains partis politiques trouvent que Korhogo est leur bastion donc pour le faire tomber, il faut une stratégie de conquête que Malick Coulibaly ne peut pas faire seul sans l'apport du Fpi».
Cheick Timité à Korhogo
En outre, la base a boudé la récente cérémonie hommage à Malick Coulibaly. Les organisateurs ont dû recourir à des villageois et à des danses traditionnelles pour remplir les tentes dressées au stade municipal de la ville. Mercredi dernier, au siège du parti, Silué Nidonan Samuel, entouré de plus d'une centaine de secrétaires de base, a mis les points sur les ''i'' : « La majorité présidentielle peut marcher dans toutes les villes du pays sauf à Korhogo. S'il ( Malick) veut un travail bien propre qu'il nous approche ; nous sommes disposés à le faire mais pas à n'importe quel prix. Nous ne sommes pas prêts à travailler avec des gens qui ne peuvent même pas mobiliser cinq personnes ». Puis, il a lancé un appel à Malick Coulibaly, pour une union du camp présidentiel. Car, dira-t-il, pour conclure, « certains partis politiques trouvent que Korhogo est leur bastion donc pour le faire tomber, il faut une stratégie de conquête que Malick Coulibaly ne peut pas faire seul sans l'apport du Fpi».
Cheick Timité à Korhogo