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Politique Publié le lundi 26 avril 2010 | Nord-Sud

Me Affoussy Bamba, porte-parole des FN : “Guillaume Soro avance”

© Nord-Sud Par Prisca
Sortie de crise: Me Affoussy Bamba clarifie la position des Forces nouvelles
Lundi 22 mars 2010. Abidjan, Cocody, Hôtel du Golf. La porte-parole des Forces nouvelles, Me Affoussy Bamba, entourée de ses principaux collaborateurs, Sékongo Félicien et le commissaire Ouattara Seydou, a levé toute équivoque sur la volonté des ex-rebelles à conduire à bon port les accords politiques de Ouagadougou
Les Forces nouvelles et surtout leur secrétaire général, Guillaume Soro, ne trahiront pas les Ivoiriens. Telle est l'assurance donnée, hier, dans une interview accordée au site internet « afreekelection » par la porte-parole de l'ex-rébellion, Me Affoussy Bamba. « Il faut qu'on donne l'élection aux Ivoiriens. Nous en sommes tous conscients. Les Forces Nouvelles ont signé un accord. On respecte la signature. Il y aura des élections », a-t-elle rassuré, non sans ajouter que les attaques dont est victime Guillaume Soro ne sauraient le détourner de sa mission. « Il n'est pas arrivé par hasard. Il a de l'expérience. Aujourd'hui, il arrive à se défaire de tout ça pour faire ce qui est son boulot, ce qui relève de sa responsabilité. Il n'attache pas d'importance à tout ce qu'on pourrait dire et penser de lui. Il avance », a confié Me Bamba à nos confrères, admettant que « La crise n'a pas fait du bien parce que c'était difficile à l'époque ». Mais de l'avis de la collaboratrice du secrétaire général des Forces nouvelles, le bilan de la guerre peut s'apprécier sous un angle plus favorable, concernant principalement la question identitaire. « Peut-mais d'ores et déjà, je dirai que ce combat a permis aux Ivoiriens. C'est important, de se rendre compte qu'il y avait un problème d'identité dans ce pays. Aujourd'hui, on minimise la question de l'identification. Et ça resurgit lorsqu'il y a des crises, notamment les dénonciations que tout le monde a appelées, de manière impropre « radiation ». Imaginez qu'à l'époque, on vous déniait votre nationalité parce qu'on estimait que vous n'étiez pas Ivoirien. Avant on ne pouvait pas en discuter parce que lorsqu'on en discutait, ça déchaînait des passions tout de suite. On était gêné d'en discuter parce qu'on ne pouvait pas admettre et reconnaître qu'elle existait dans ce pays de l'hospitalité. C'est une réalité. Aujourd'hui, on en parle. C'est un grand bond que nous avons fait en avant », est-elle persuadée. S'agissant de l'avenir des Forces nouvelles, elle croit que « l'avenir nous le dira »

Marc Dossa
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