Depuis samedi dernier, la communauté musulmane nationale avec à sa tête son guide spirituel, Cheick Aïma Boikary Fofana, en présence du Khalife général de la Tidjani en Côte d’Ivoire, Cheick Moustapha Sonta, a mis en place le Bureau ivoirien du hadj et de la oumra (Biho). C’était à la faveur de l’assemblée générale constitutive du Biho, qui a eu pour cadre la grande mosquée de la Riviera Golf.
A cette occasion, dans une adresse aux fidèles musulmans et à la communauté nationale, le Cheik Fofana, président du Conseil supérieur des imams (Cosim) a rappelé que pour accomplir le pèlerinage à La Mecque, 5è pilier de l’Islam, il faut mobiliser beaucoup de moyens humains, matériels et financiers. A travers la création du Biho, la communauté se donne les capacités de relever ce défi.
Défi qui, selon lui, ne peut être relevé sans l’adhésion unanime de toute la communauté à laquelle la main du Cheick a été tendue. «Le Biho, loin d’être une aventure, est l’émanation de plusieurs années de travail et le fruit d’efforts consentis à plusieurs niveaux. Ses objectifs sont clairs et sans ambiguïté», a insisté la Cheick. Dans ce processus, a poursuivi le Cheick, la nouvelle vision que promeut le Biho consiste à nouer un partenariat sincère et franc avec l’Etat dans le cadre d’une répartition équitable du travail.
C’est pour cette raison que le dignitaire religieux a émis le vœu de rencontrer l’adhésion des structures de l’Etat dans leurs fonctions régaliennes afin de donner au hadj la meilleure organisation possible, à la satisfaction de tous.
Pour avoir été l’une des rares organisations avec l’Ucamci à avoir réussi le hadj 2006, là où les autres ont failli, l’ancien ministre El hadj Koné Mamadou, a été désigné pour diriger le conseil d’administration du Biho. Ce bureau comprend 15 membres, tous choisis selon le Cheick, sur la base de leurs compétences et expérience avérées dans des fonctions de responsabilité de haut niveau, tant au plan national qu’international. Ce sont des anciens, Pdg, Dg, ou ministres encore en fonction etc.
Le président du Cosim a ajouté qu’au-delà du hadj et de la oumra, la communauté musulmane fait face à des difficultés majeures qu’il lui faut résoudre. Il s’agit de la paupérisation grandissante des couches sociales les plus démunies, l’avancée du chômage, la délinquance juvénile avec son lot de violences et la dépravation des mœurs.
C’est le lieu de rappeler à toutes fins utiles, que ce bureau qui était censé servir de creuset à toute la communauté musulmane, pour collaborer avec l’Etat dans l’organisation du hadj, n’est pour l’heure pas bien accueilli par les membres du Fipem. Les présidents Bakary Chérif, Koudouss, Dr Fadiga, Babili et Diallo, ont animé un point de presse pour donner leur position, à la mosquée d’Adjamé Bracodi. Ils ne souscrivent pas en outre à la présomption de mauvaise gestion des 13 milliards de subvention que l’Etat aurait octroyés à la communauté lors du hadj 2009.
Cissé Mamadou
Auteur de cet article: Cissé Mamadou
A cette occasion, dans une adresse aux fidèles musulmans et à la communauté nationale, le Cheik Fofana, président du Conseil supérieur des imams (Cosim) a rappelé que pour accomplir le pèlerinage à La Mecque, 5è pilier de l’Islam, il faut mobiliser beaucoup de moyens humains, matériels et financiers. A travers la création du Biho, la communauté se donne les capacités de relever ce défi.
Défi qui, selon lui, ne peut être relevé sans l’adhésion unanime de toute la communauté à laquelle la main du Cheick a été tendue. «Le Biho, loin d’être une aventure, est l’émanation de plusieurs années de travail et le fruit d’efforts consentis à plusieurs niveaux. Ses objectifs sont clairs et sans ambiguïté», a insisté la Cheick. Dans ce processus, a poursuivi le Cheick, la nouvelle vision que promeut le Biho consiste à nouer un partenariat sincère et franc avec l’Etat dans le cadre d’une répartition équitable du travail.
C’est pour cette raison que le dignitaire religieux a émis le vœu de rencontrer l’adhésion des structures de l’Etat dans leurs fonctions régaliennes afin de donner au hadj la meilleure organisation possible, à la satisfaction de tous.
Pour avoir été l’une des rares organisations avec l’Ucamci à avoir réussi le hadj 2006, là où les autres ont failli, l’ancien ministre El hadj Koné Mamadou, a été désigné pour diriger le conseil d’administration du Biho. Ce bureau comprend 15 membres, tous choisis selon le Cheick, sur la base de leurs compétences et expérience avérées dans des fonctions de responsabilité de haut niveau, tant au plan national qu’international. Ce sont des anciens, Pdg, Dg, ou ministres encore en fonction etc.
Le président du Cosim a ajouté qu’au-delà du hadj et de la oumra, la communauté musulmane fait face à des difficultés majeures qu’il lui faut résoudre. Il s’agit de la paupérisation grandissante des couches sociales les plus démunies, l’avancée du chômage, la délinquance juvénile avec son lot de violences et la dépravation des mœurs.
C’est le lieu de rappeler à toutes fins utiles, que ce bureau qui était censé servir de creuset à toute la communauté musulmane, pour collaborer avec l’Etat dans l’organisation du hadj, n’est pour l’heure pas bien accueilli par les membres du Fipem. Les présidents Bakary Chérif, Koudouss, Dr Fadiga, Babili et Diallo, ont animé un point de presse pour donner leur position, à la mosquée d’Adjamé Bracodi. Ils ne souscrivent pas en outre à la présomption de mauvaise gestion des 13 milliards de subvention que l’Etat aurait octroyés à la communauté lors du hadj 2009.
Cissé Mamadou
Auteur de cet article: Cissé Mamadou