En attendant que la direction de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) réagisse aux informations faisant état du débauchage de son président, c'est celui-ci, en personne, qui nous a confié, hier, que «ça ne peut pas être vrai ».
Fidélité et loyauté à ses militants et à ses pairs du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Telles sont les assurances que tient à opposer Albert Toikeusse Mabri, président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci), aux informations de plus en plus récurrentes qui le désignent comme la prochaine recrue du camp présidentiel. « Ça ne peut pas être vrai », a coupé net, hier, l'ancien ministre des transports. Mieux, le président du parti arc-en-ciel prévient que : « malgré tout ce qu'ils feront, ils échoueront parce que, moi, Mabri, je ne rentre pas dans ce genre de schéma ». Cette réponse sèche, faut-il le souligner, s'adresse surtout au ministre Alphonse Douati. Dans une interview accordée, jeudi dernier au quotidien Soir Info, celui-ci annonçait que tôt ou tard, Albert Toikeusse Mabri rejoindra le camp présidentiel. L'argument avancé par le cadre du Front populaire pour étayer sa prévision, tient au fait que les populations de l'Ouest ont désormais lié leur destin au chef de l'Etat sortant, Laurent Gbagbo. Cette sortie de M. Douati venait ainsi apporter de l'eau au moulin d'un autre fils de la région, Chairman Guéï qui proclame, depuis un certain temps, qu'Albert Toikeusse Mabri et son successeur à la tête du ministère des transports, Albert Flindé, allaient finir par déposer leurs valises à La Majorité présidentielle. Plus dithyrambique, un proche collaborateur des deux cadres de l'Udpci, annoncés à la refondation, a essayé de donner les raisons pour lesquelles MM. Mabri et Flindé ne pourraient pas rejoindre le camp présidentiel. « Si le ministre Mabri Toikeusse voulait rejoindre le camp présidentiel, pourquoi a-t-il alors tenu tête à Laurent Gbagbo jusqu'à être sorti du gouvernement ? », fait-il remarquer en ce qui concerne le successeur de Robert Guéï à la tête de l'Udpci. S'agissant d'Albert Flindé qui serait démarché par un dissident du parti arc-en-ciel, Siki Blon Blaise, notre interlocuteur indique que ce pari serait fou. « Albert Flindé est plus remonté contre Blon que Mabri ne l'est contre lui parce qu'en sourdine, les deux personnalités se livrent une bataille à distance pour le contrôle de Man. Dans ce contexte, il est impensable que Flindé qui a maintenant les moyens de combattre à armes égales avec Blon se laisse conduire par lui dans l'écurie des refondateurs », a-t-il révélé. Partiront, partiront pas, seul le temps pourra nous situer.
Marc Dossa
Fidélité et loyauté à ses militants et à ses pairs du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Telles sont les assurances que tient à opposer Albert Toikeusse Mabri, président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci), aux informations de plus en plus récurrentes qui le désignent comme la prochaine recrue du camp présidentiel. « Ça ne peut pas être vrai », a coupé net, hier, l'ancien ministre des transports. Mieux, le président du parti arc-en-ciel prévient que : « malgré tout ce qu'ils feront, ils échoueront parce que, moi, Mabri, je ne rentre pas dans ce genre de schéma ». Cette réponse sèche, faut-il le souligner, s'adresse surtout au ministre Alphonse Douati. Dans une interview accordée, jeudi dernier au quotidien Soir Info, celui-ci annonçait que tôt ou tard, Albert Toikeusse Mabri rejoindra le camp présidentiel. L'argument avancé par le cadre du Front populaire pour étayer sa prévision, tient au fait que les populations de l'Ouest ont désormais lié leur destin au chef de l'Etat sortant, Laurent Gbagbo. Cette sortie de M. Douati venait ainsi apporter de l'eau au moulin d'un autre fils de la région, Chairman Guéï qui proclame, depuis un certain temps, qu'Albert Toikeusse Mabri et son successeur à la tête du ministère des transports, Albert Flindé, allaient finir par déposer leurs valises à La Majorité présidentielle. Plus dithyrambique, un proche collaborateur des deux cadres de l'Udpci, annoncés à la refondation, a essayé de donner les raisons pour lesquelles MM. Mabri et Flindé ne pourraient pas rejoindre le camp présidentiel. « Si le ministre Mabri Toikeusse voulait rejoindre le camp présidentiel, pourquoi a-t-il alors tenu tête à Laurent Gbagbo jusqu'à être sorti du gouvernement ? », fait-il remarquer en ce qui concerne le successeur de Robert Guéï à la tête de l'Udpci. S'agissant d'Albert Flindé qui serait démarché par un dissident du parti arc-en-ciel, Siki Blon Blaise, notre interlocuteur indique que ce pari serait fou. « Albert Flindé est plus remonté contre Blon que Mabri ne l'est contre lui parce qu'en sourdine, les deux personnalités se livrent une bataille à distance pour le contrôle de Man. Dans ce contexte, il est impensable que Flindé qui a maintenant les moyens de combattre à armes égales avec Blon se laisse conduire par lui dans l'écurie des refondateurs », a-t-il révélé. Partiront, partiront pas, seul le temps pourra nous situer.
Marc Dossa
