A 48 heures du 20è anniversaire du retour du multipartisme en Côte d’Ivoire, Me Lanciné Gon compagnon de la première heure de Laurent Gbagbo appelle les Ivoiriens à venir nombreux à la fête.
Notre Voie : Dans le cadre de la Fête de la liberté, édition 2010, le professeur Sangaré, président du comité d'organisation est allé rencontrer son petit frère, Dr. Issa Malick. Comment avez-vous accueilli cette démarche ?
Maître Lanciné Gon : Le professeur Sangaré est un homme de grande convivialité. Il aurait pu appeler son jeune frère à son bureau pour lui donner la nouvelle, mais comme c'est un monsieur qui est d'une grande courtoisie, il a cru bon d'aller le voir. Et je dois dire que mon neveu m'a parlé de cette démarche qui l'a vraiment touché. Il m'a même dit que Sangaré a dit que s'était la première démarche qu'il faisait dans le cadre des visites qu'il devait rendre aux personnalités. Il a été donc touché et nous tous avec lui. C'est à mettre à l'actif de Sangaré lui-même qui est un homme de grande convivialité.
N.V. : Au-delà de la rencontre entre les deux hommes, c'est une invitation à toute la direction nationale de campagne du candidat Laurent Gbagbo à l’occasion de la Fête de la liberté. Etes-vous prêt à répondre à cet appel ?
Me.L.G. : Vous êtes bien placé pour savoir que cette fête me concerne également. Pour cette année électorale d'ailleurs, il est bon que nous nous mobilisions autour du président Gbagbo pour montrer à la Côte d'Ivoire et à l’extérieur que Laurent Gbagbo est l'homme de la situation, l'homme que nous devons tous soutenir. Donc je pense que nous nous mettrons tous ensemble pour faire de cette manifestation, une très grande fête qui aura des retombées positives et importantes.
N.V. : Vous parlez de mobilisation, mais concrètement, qu'est-ce que vous faites pour qu'il y ait cette mobilisation ?
Me L.G. : Beaucoup de choses se font et je dois dire que récemment j'ai donné une longue interview qui passe actuellement sur internet. C'est pour dire que nous travaillons tous pour que la fête de la liberté, qui nous a manqué tous pendant de nombreuses années, soit une grande mobilisation. Les Ivoiriens doivent venir par milliers pour faire de cette fête une réussite.
N.V. : Quelle pourra être la touche particulière de la DNC à cette fête ?
Me L.G. : Comme vous le savez, la DNC se bat pour que le président Gbagbo soit reconduit. Donc tout ce qui peut toucher à la carrière politique, aux activtés politiques du président Gbagbo ne peut qu'avoir le soutien de la DNC. La direction nationale de campagne (DNC) est mobilisée parce que cette fête-là, est une grande contribution au travail qui est en train d'être fait au niveau de la DNC.
N.V. : Après huit années d'interruption due à la crise, nous voilà reparti pour la fête de la liberté. Comment voyez-vous ce retour ?
Me L.G. : Je pense que ce retour est indispensable. Vous savez , ceux qui se sont battus pour que la liberté soit retrouvée dans ce pays, c'est-à-dire la liberté d'adhérer au parti de son choix, la liberté de s'exprimer, de donner son point de vue sur la marche des affaires de notre pays ; ces personnes-là ont livré un combat exceptionnel. Et ce combat a été couronné par le décret du 30 avril 1990. Il est bon que la jeunesse sache ce qui a été fait. C'est pourquoi il est bon de commémorer cette date pour que les générations actuelles et futures sachent que ce n'était pas possible de prendre le micro et dire certaines choses en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui cela se fait grâce à cette lutte et il est bon que ce combat soit marqué dans les esprits.
N.V. : Maître, pensez-vous aujourd'hui que la liberté est acquise en Côte d'Ivoire ?
MeL.G. : Je l'ai dit tout à l'heure, il faut que la jeunesse sache ce qui a été fait. Des gens ont été jetés en prison parce qu'ils exprimaient leur opinion politique. Mais depuis le 30 avril 1990, chacun peut prendre le micro et parler sans être inquiété. Tout cela a pris fin avec ce décret. Donc, c'est quelque chose d'important dans la vie de nos concitoyens et dans la vie politique en Côte d'Ivoire. Cette fête est particulièrement utile, elle est nécessaire, elle est même indispensable car elle consacre la liberté en Côte d'Ivoire.
N.V. : Etes-vous impliqué dans l'organisation de cette fête ?
MeL.G. : Je ne suis pas membre du comité d'organisation, mais j'apporte ma petite pierre pour que la fête soit la plus belle possible et puisse donner à notre pays l'occasion de se souvenir.
Propos recueillis par César Etou
Notre Voie : Dans le cadre de la Fête de la liberté, édition 2010, le professeur Sangaré, président du comité d'organisation est allé rencontrer son petit frère, Dr. Issa Malick. Comment avez-vous accueilli cette démarche ?
Maître Lanciné Gon : Le professeur Sangaré est un homme de grande convivialité. Il aurait pu appeler son jeune frère à son bureau pour lui donner la nouvelle, mais comme c'est un monsieur qui est d'une grande courtoisie, il a cru bon d'aller le voir. Et je dois dire que mon neveu m'a parlé de cette démarche qui l'a vraiment touché. Il m'a même dit que Sangaré a dit que s'était la première démarche qu'il faisait dans le cadre des visites qu'il devait rendre aux personnalités. Il a été donc touché et nous tous avec lui. C'est à mettre à l'actif de Sangaré lui-même qui est un homme de grande convivialité.
N.V. : Au-delà de la rencontre entre les deux hommes, c'est une invitation à toute la direction nationale de campagne du candidat Laurent Gbagbo à l’occasion de la Fête de la liberté. Etes-vous prêt à répondre à cet appel ?
Me.L.G. : Vous êtes bien placé pour savoir que cette fête me concerne également. Pour cette année électorale d'ailleurs, il est bon que nous nous mobilisions autour du président Gbagbo pour montrer à la Côte d'Ivoire et à l’extérieur que Laurent Gbagbo est l'homme de la situation, l'homme que nous devons tous soutenir. Donc je pense que nous nous mettrons tous ensemble pour faire de cette manifestation, une très grande fête qui aura des retombées positives et importantes.
N.V. : Vous parlez de mobilisation, mais concrètement, qu'est-ce que vous faites pour qu'il y ait cette mobilisation ?
Me L.G. : Beaucoup de choses se font et je dois dire que récemment j'ai donné une longue interview qui passe actuellement sur internet. C'est pour dire que nous travaillons tous pour que la fête de la liberté, qui nous a manqué tous pendant de nombreuses années, soit une grande mobilisation. Les Ivoiriens doivent venir par milliers pour faire de cette fête une réussite.
N.V. : Quelle pourra être la touche particulière de la DNC à cette fête ?
Me L.G. : Comme vous le savez, la DNC se bat pour que le président Gbagbo soit reconduit. Donc tout ce qui peut toucher à la carrière politique, aux activtés politiques du président Gbagbo ne peut qu'avoir le soutien de la DNC. La direction nationale de campagne (DNC) est mobilisée parce que cette fête-là, est une grande contribution au travail qui est en train d'être fait au niveau de la DNC.
N.V. : Après huit années d'interruption due à la crise, nous voilà reparti pour la fête de la liberté. Comment voyez-vous ce retour ?
Me L.G. : Je pense que ce retour est indispensable. Vous savez , ceux qui se sont battus pour que la liberté soit retrouvée dans ce pays, c'est-à-dire la liberté d'adhérer au parti de son choix, la liberté de s'exprimer, de donner son point de vue sur la marche des affaires de notre pays ; ces personnes-là ont livré un combat exceptionnel. Et ce combat a été couronné par le décret du 30 avril 1990. Il est bon que la jeunesse sache ce qui a été fait. C'est pourquoi il est bon de commémorer cette date pour que les générations actuelles et futures sachent que ce n'était pas possible de prendre le micro et dire certaines choses en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui cela se fait grâce à cette lutte et il est bon que ce combat soit marqué dans les esprits.
N.V. : Maître, pensez-vous aujourd'hui que la liberté est acquise en Côte d'Ivoire ?
MeL.G. : Je l'ai dit tout à l'heure, il faut que la jeunesse sache ce qui a été fait. Des gens ont été jetés en prison parce qu'ils exprimaient leur opinion politique. Mais depuis le 30 avril 1990, chacun peut prendre le micro et parler sans être inquiété. Tout cela a pris fin avec ce décret. Donc, c'est quelque chose d'important dans la vie de nos concitoyens et dans la vie politique en Côte d'Ivoire. Cette fête est particulièrement utile, elle est nécessaire, elle est même indispensable car elle consacre la liberté en Côte d'Ivoire.
N.V. : Etes-vous impliqué dans l'organisation de cette fête ?
MeL.G. : Je ne suis pas membre du comité d'organisation, mais j'apporte ma petite pierre pour que la fête soit la plus belle possible et puisse donner à notre pays l'occasion de se souvenir.
Propos recueillis par César Etou