Qu’on ne s’y trompe pas ! Le tintamarre que le RHDP fait autour de la marche du 15 mai prochain, ne vise qu’une seule et unique chose : les Assemblées annuelles de la BAD qui vont se tenir à Abidjan à partir du 27 mai prochain. On l’a déjà dit, l’opposition a bataillé dur pour que ce rendez-vous mondial du monde des finances et des banques n’ait pas lieu ici à Abidjan. Comme elle n’a pas obtenu gain de cause, elle a décidé de ne pas baissé les bras. En choisissant d’occuper les rues à partir du 15 mai prochain, le RHDP choisit d’effrayer les invités et les organisateurs de la BAD qui vont commencer à arriver à Abidjan à partir de cette date-là. Et comme on sait que les fonctionnaires internationaux sont très sensibles à la pagaille, le RHDP joue à fond sur cette corde sensible pour espérer annuler ce rendez-vous et faire mal à la Côte d’Ivoire, une fois de plus.
Ils croient ainsi faire mal à Laurent Gbagbo mais on sait maintenant que c’est bien aux Ivoiriens qu’ils ont décidé de faire du tort. Parce que, pour des gens qui ont déjà géré le pays, ils savent parfaitement combien de fois la réunion d’Abidjan de la BAD va apporter beaucoup à la Côte d’Ivoire. Si tout se passe assez bien, il y aura de fortes chances que l’institution financière internationale retrouve son siège social d’Abidjan. Ce qui n’est pas rien puisque ce retour va booster l’économie ivoirienne, ne serait-ce que par la consommation (électricité, eau, produits vivriers, impôts, etc.) mais aussi par l’emploi (location de véhicules, chauffeurs, petit personnel de maison, etc.) sans compter les autres avantages qui reviennent de droit à notre pays.
C’est sachant tout cela que Bédié et Ouattara à qui la Côte d’Ivoire verse mensuellement 30 millions de FCFA veulent à tout prix s’opposer au retour de la BAD à Abidjan. Si ce n’est pas de la sorcellerie quel autre nom pourrait-on attribuer à cette action digne du temps de la cueillette ? Les Abidjanais ne croyaient pas si bien dire en soutenant avec force qu’en Côte d’Ivoire «il n’y a pas d’opposition, elle n’est pas civilisée, elle fait comme des sauvages». Les Abidjanais ont d’autant raison que leurs souffrances risquent de durer encore longtemps puisqu’en face de cette opposition insouciante, il y a «malheureusement» un président de la République «trop démocrate», en avance sur son temps qui, à la force violente, rétrograde et sauvage de son opposition, présente toujours le sourire, la justice et la fleur. Peut-être faudra-t-il qu’un jour, il se résolve à rappeler à son opposition, la célèbre idée d’un homme politique américain qui dit que la démocratie a des dents pour sourire mais aussi pour mordre.
Dans les pays civilisés, le gouvernement gouverne et l’opposition s’oppose. Mais quand il s’agit de défendre les intérêts de la nation, il n’y a plus d’opposition ni de pouvoir. Tous deviennent un. Parce que là-bas, on sait très bien que les hommes passent mais le pays demeure. Dans les chancelleries occidentales et même africaine, on s’étonne toujours de voir que l’opposition ivoirienne «dégamme» chaque fois qu’elle doit choisir entre ses intérêts particuliers et ceux de la nation. Ainsi des tueries qu’elle a provoquées lorsque, pendant la formation du gouvernement Soro II, elle a appris qu’elle devrait sortir de la gestion des affaires de l’Etat pour s’opposer au gouvernement. Voilà qu’une fois admise dans le nouveau gouvernement à des postes sensibles de souveraineté où elle jouit de tous les avantages attachés aux rangs qu’elle occupe, elle veut jouer les opposants. Comment est-ce possible ?
Abdoulaye Villard Sanogo
Ils croient ainsi faire mal à Laurent Gbagbo mais on sait maintenant que c’est bien aux Ivoiriens qu’ils ont décidé de faire du tort. Parce que, pour des gens qui ont déjà géré le pays, ils savent parfaitement combien de fois la réunion d’Abidjan de la BAD va apporter beaucoup à la Côte d’Ivoire. Si tout se passe assez bien, il y aura de fortes chances que l’institution financière internationale retrouve son siège social d’Abidjan. Ce qui n’est pas rien puisque ce retour va booster l’économie ivoirienne, ne serait-ce que par la consommation (électricité, eau, produits vivriers, impôts, etc.) mais aussi par l’emploi (location de véhicules, chauffeurs, petit personnel de maison, etc.) sans compter les autres avantages qui reviennent de droit à notre pays.
C’est sachant tout cela que Bédié et Ouattara à qui la Côte d’Ivoire verse mensuellement 30 millions de FCFA veulent à tout prix s’opposer au retour de la BAD à Abidjan. Si ce n’est pas de la sorcellerie quel autre nom pourrait-on attribuer à cette action digne du temps de la cueillette ? Les Abidjanais ne croyaient pas si bien dire en soutenant avec force qu’en Côte d’Ivoire «il n’y a pas d’opposition, elle n’est pas civilisée, elle fait comme des sauvages». Les Abidjanais ont d’autant raison que leurs souffrances risquent de durer encore longtemps puisqu’en face de cette opposition insouciante, il y a «malheureusement» un président de la République «trop démocrate», en avance sur son temps qui, à la force violente, rétrograde et sauvage de son opposition, présente toujours le sourire, la justice et la fleur. Peut-être faudra-t-il qu’un jour, il se résolve à rappeler à son opposition, la célèbre idée d’un homme politique américain qui dit que la démocratie a des dents pour sourire mais aussi pour mordre.
Dans les pays civilisés, le gouvernement gouverne et l’opposition s’oppose. Mais quand il s’agit de défendre les intérêts de la nation, il n’y a plus d’opposition ni de pouvoir. Tous deviennent un. Parce que là-bas, on sait très bien que les hommes passent mais le pays demeure. Dans les chancelleries occidentales et même africaine, on s’étonne toujours de voir que l’opposition ivoirienne «dégamme» chaque fois qu’elle doit choisir entre ses intérêts particuliers et ceux de la nation. Ainsi des tueries qu’elle a provoquées lorsque, pendant la formation du gouvernement Soro II, elle a appris qu’elle devrait sortir de la gestion des affaires de l’Etat pour s’opposer au gouvernement. Voilà qu’une fois admise dans le nouveau gouvernement à des postes sensibles de souveraineté où elle jouit de tous les avantages attachés aux rangs qu’elle occupe, elle veut jouer les opposants. Comment est-ce possible ?
Abdoulaye Villard Sanogo
