Yao Noël, Diégou Bailly, Honorat De Yédagne, Amos Béonaho et Criwa Zéli Paulin, anciens présidents de l’Unjci ont été immortalisés hier. Leurs portraits sont affichés à la Maison de la presse en reconnaissance de leurs mérites à la tête de l’union.
Les journalistes de Côte d’Ivoire refusent de « laisser mourir » les anciens présidents de leur union. Les portraits de Yao Noël, Diégou Bailly, Honorat De Yédagne, Amos Béonaho et Criwa Zéli Paulin qui se sont succédé à la tête de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), trônent depuis hier à la Maison de la presse d’Abidjan (Mpa). Le président Mam Camara a justifié cet acte de reconnaissance et d’hommage par la volonté de sacrifier à « un devoir de mémoire » et de saluer le mérite de professionnels qui ont hissé haut le flambeau de la corporation des hommes de média. De ces derniers, il dira qu’ils ont contribué à donner à la presse ivoirienne ses lettres de noblesse. Le premier président de l’Unjci, Yao Noël, (1991-1993) a, dans son propos, remercié le bureau dirigé par Mam Camara pour cette action. « Cette initiative marque votre attachement aux confrères que nous sommes et cela fait plaisir », s’est réjouit le 2ème vice président de la Commission nationale des droits de l’homme en Côte d’Ivoire (Cndhci). Rendant hommage à son tour à ses « amis de combat », le juriste journaliste a témoigné du rôle de « très fédérateur » de Diégou Bailly pendant le Printemps de la presse en Côte d’Ivoire. A sa suite, c’est un Honorat De Yédagne très en verve qui a, à son tour salué Yao Noël, qui, pour lui demeure « un maître », figure emblématique qui a produit des talents dans le monde de la presse. Se voulant tour à tour témoin des débuts de l’Unjci et donneur de leçons, l’ancien Dg de Fraternité Matin s’est voulu sans équivoque sur la mission de l’Unjci. « Il ne faut jamais accepter que l’Unjci soit une machine à servir un parti politique. Je dis non ! Quand un journaliste est soumis à des sévices morales parce qu’il fait son travail, l’Unjci doit est là pour le défendre », a déclaré de directeur de publication de « Compétences africaines ». Quant à Amos Béonaho, il a lancé un appel à la solidarité pour la (re) valorisation des conditions de vie du journaliste. « Je demande l’application de la convention collective », a-t-il lancé. Tous les anciens présidents de l’Unjci, ainsi que les veuves de Diégou Bailly et de Criwa Zéli ont reçu des présents. « C’est un geste symbolique », a indiqué Mam Camara qui a souligné l’importance de la formation dans la vie du journaliste. Mme Diégou Bailly a traduit la reconnaissance des récipiendaires face à cet acte d’immortalisation. « Je suis heureuse que l’Unjci existe et se porte bien », a-t-elle déclaré. La présentation des portraits des anciens présidents de l’Unjci a clos cette cérémonie.
M’Bah Aboubakar
Légende : Les récipiendaires tiennent leurs trophées et posent pour immortaliser l’événement.
Les journalistes de Côte d’Ivoire refusent de « laisser mourir » les anciens présidents de leur union. Les portraits de Yao Noël, Diégou Bailly, Honorat De Yédagne, Amos Béonaho et Criwa Zéli Paulin qui se sont succédé à la tête de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), trônent depuis hier à la Maison de la presse d’Abidjan (Mpa). Le président Mam Camara a justifié cet acte de reconnaissance et d’hommage par la volonté de sacrifier à « un devoir de mémoire » et de saluer le mérite de professionnels qui ont hissé haut le flambeau de la corporation des hommes de média. De ces derniers, il dira qu’ils ont contribué à donner à la presse ivoirienne ses lettres de noblesse. Le premier président de l’Unjci, Yao Noël, (1991-1993) a, dans son propos, remercié le bureau dirigé par Mam Camara pour cette action. « Cette initiative marque votre attachement aux confrères que nous sommes et cela fait plaisir », s’est réjouit le 2ème vice président de la Commission nationale des droits de l’homme en Côte d’Ivoire (Cndhci). Rendant hommage à son tour à ses « amis de combat », le juriste journaliste a témoigné du rôle de « très fédérateur » de Diégou Bailly pendant le Printemps de la presse en Côte d’Ivoire. A sa suite, c’est un Honorat De Yédagne très en verve qui a, à son tour salué Yao Noël, qui, pour lui demeure « un maître », figure emblématique qui a produit des talents dans le monde de la presse. Se voulant tour à tour témoin des débuts de l’Unjci et donneur de leçons, l’ancien Dg de Fraternité Matin s’est voulu sans équivoque sur la mission de l’Unjci. « Il ne faut jamais accepter que l’Unjci soit une machine à servir un parti politique. Je dis non ! Quand un journaliste est soumis à des sévices morales parce qu’il fait son travail, l’Unjci doit est là pour le défendre », a déclaré de directeur de publication de « Compétences africaines ». Quant à Amos Béonaho, il a lancé un appel à la solidarité pour la (re) valorisation des conditions de vie du journaliste. « Je demande l’application de la convention collective », a-t-il lancé. Tous les anciens présidents de l’Unjci, ainsi que les veuves de Diégou Bailly et de Criwa Zéli ont reçu des présents. « C’est un geste symbolique », a indiqué Mam Camara qui a souligné l’importance de la formation dans la vie du journaliste. Mme Diégou Bailly a traduit la reconnaissance des récipiendaires face à cet acte d’immortalisation. « Je suis heureuse que l’Unjci existe et se porte bien », a-t-elle déclaré. La présentation des portraits des anciens présidents de l’Unjci a clos cette cérémonie.
M’Bah Aboubakar
Légende : Les récipiendaires tiennent leurs trophées et posent pour immortaliser l’événement.