Albert Toikeusse Mabri, Udpci : “Je reviens par devoir”

Est-ce que, selon vous, l'Assemblée nationale sert maintenant à quelque chose ?

Nous avons deux projets de loi à étudier, je trouve que c'est insuffisant. Je pense que l'Assemblée nationale peut faire plus. Je constate que le gouvernement envoie très peu de projets, que le budget ne vient plus. Pour moi, l'Assemblée nationale n'est pas suffisamment exploitée, j'en suis un peu triste. Parce que c'est une maison que j'ai connue et pratiquée. Et je suis fier d'y retourner.


Y avait-il obligation à revenir à l'Assemblée nationale ?

Je suis député, et le mandat n'est pas terminé. Donc ma place est là. Quand je veux la prendre, je la prends. Ce n'est donc pas une obligation. Je reviens par devoir.


Comment trouvez-vous l'Assemblée nationale plusieurs années après?

Je la trouve désœuvrée, ce qui me rend triste. Mais j'espère que tout cela est le signe de la fin d'une période qui va déboucher, dans les semaines à venir, sur des élections. Pour que la Côte d'Ivoire renouvelle sa classe politique et ses institutions.