Miaka Oureto, Fpi : “Nous prions Dieu pour tenir nos engagements”

Pensez-vous que l'Assemblée réussira, cette fois, à entendre le président de la Cei ?
C'est le plus difficile ; il est difficile pour chacun de nous de programmer les séances de travail de façon rigoureuse. Vous pouvez prendre un engagement à faire quelque chose demain, et avant le jour-J des évènements des plus contraignants vous relancent, à votre corps défendant. On ne peut donc pas être affirmatif de ce point de vue. Nous prions Dieu pour que nous tenions nos engagements.


Qu'est-ce qui pose problème ?

Les séances d'informations parlementaires sont négociées d'avance avec ceux qui vont être les interlocuteurs. Parce qu'il faut leur laisser le temps de préparer la séance. Mais il peut arriver qu'à la date convenue, ces personnes ne soient pas prêtes.


Du coup, les députés ne sont pas suffisamment informés ?

Malheureusement c'est le cas, parce qu'on suppose que le président de la Commission électorale indépendante (Cei), en tant que premier responsable, c'est lui qui détient tous les éléments relatifs aux élections. Mais nous avons quand même la presse. Même si l'information n'est pas pointue, les journaux font l'effort pour nous donner l'essentiel. Sur cette base, le député a de quoi s'armer pour s'adresser à sa base.

Propos recueillis par Bidi Ignace