Le président de l’Africa Sports d’Abidjan, Kuyo Téa Narcisse sera face à la nation le samedi 08 mai prochain. Sur invitation de l’UNJCI et de la RTI. Pour parler du football ivoirien qui est à la croisée des chemins. Le tout nouveau président du Conseil des présidents de clubs de football de Côte d’Ivoire, veut se faire entendre. Normal. Légitime d’ailleurs. Mais ce qui étonne, c’est cette sortie inopportune de « Cercueil » qui a du mal à piloter le navire vert et rouge et qui veut parler du football ivoirien. Est-il un expert en la matière ? Ou veut-il tout simplement faire sa publicité après la mise sur pied de sa pseudo association ? C’est un secret de polichinelle, l’Africa Sports d’Abidjan broie du noir depuis la fin de la saison 2009. Les supporteurs des Aiglons appelés MAM se regardent en chiens de faïence sans que le patron ne dise mot. Parce que la division lui sied véritablement. L’Africa Sports d’Abidjan n’arrive pas à émerger en coupes africaines sous Kuyo et est taxé de « caca sports », au grand dam de ses sympathisants. Pourquoi Kuyo ne parle pas de cela et veut parler du football ivoirien qui serait à la croisée des chemins. De quelle croisée s’agit-il ? Les Eléphants Locaux ne se sont-ils pas qualifiés avec brio pour le CHAN 2011 ? Les Eléphants A ne s’apprêtent-ils pas à disputer la coupe du monde en Afrique du Sud en juin prochain ? De quoi s’agira-t-il au juste ? Qui mieux placé que le président de la FIF, Jacques Anouma peut bien diagnostiquer le mal ? Là encore, les Ivoiriens ont suivi en long et en large le débat télévisé qui avait pour invité ce dernier après la débâcle des Eléphants à la CAN2010. Anouma n’a-t-il pas été convaincant ? En tout cas, moi, je tombe des nues à l’idée de voir cette multitude de débats qui, il faut le dire, ne résoudront rien. Et puis, si l’UNJCI et la RTI veulent vraiment jouer leur partition pour un football de référence en Eburnie, qu’elles choisissent au moins des figures de proue de la sphère footballistique du pays. « Cercueil » demeure un dirigeant contesté à l’Africa Sports d’Abidjan. Qu’est ce qui peut militer dans son choix ? Absolument rien. Si ce sont ses deux titres de champions acquis avec l’Africa en 2007 et 2008, c’est que les initiateurs de ce Press Club se sont trompés sur toute la ligne. La logique, après Jacques Anouma, aurait été un ancien président de la FIF, qui aura fait ses preuves, en l’occurrence Dieng Ousseynou. Et pourquoi pas, un membre de la Conférence des présidents de clubs, la première structure existante. Que non, c’est plutôt « Cercueil » qui traîne une sale réputation au niveau du recrutement des joueurs, qui sera face à la nation. Encore qu’un débat ne peut rien faire. Tout simple ment l’ère de la bizarrerie. On aura tout vu dans ce pays. Comme dirait l’autre, « tout nouveau, tout beau ». Bonne arrivée Kuyo Téa Narcisse. Je suis perdu quand les gens parlent de crise du football ivoirien alors que les Eléphants s’apprêtent à disputer le Mondial 2010, la seule compétition au monde qui passionne. On ne voit vraiment rien quand on est ivoirien. Sportivement.
Par Annoncia Sehoué
Par Annoncia Sehoué