Avec l’ultimatum de la Fifa, il est devenu impératif pour la Fédération ivoirienne de football (Fif) de tout changer et de se mettre au diapason de ce qui se fait dans les pays développés. Fini l’amateurisme car la Fifa veille…
L’instauration du professionnalisme, au niveau du football ivoirien, est devenue inéluctable. En effet, la Fifa a fixé un ultimatum jusqu’en 2011 à la Fédération ivoirienne de football (Fif) comme à toutes les Fédérations nationales mondiales qui lui sont affiliées pour que les clubs de l’élite de chaque pays soient régis par des règles professionnelles unifiées et standardisées, faute de quoi les clubs seront interdits de toutes les compétitions organisées sous son égide. En clair, si les clubs ivoiriens de l’élite ne devenaient pas professionnels selon les normes et n’obtenaient pas la licence Fifa, ils ne pourront plus participer, par exemple, aux compétitions africaines des clubs (Ligue des champions, Coupe de la Caf). De ce fait, une loi en Côte d’Ivoire s’impose pour accompagner cette évolution.
Les clubs ivoiriens bientôt transformés en Sarl et en Spa
Les clubs ivoiriens appelés à devenir professionnels ici ne seraient donc plus des associations amateurs ou bien des entreprises uninominales à responsabilité limitée (Eurl). Ils pourront être transformés soit en Sociétés anonymes à responsabilité limitée (Sarl) ou en Sociétés par actions (Spa). De ce fait, les présidents des clubs ne seraient plus élus par l’assemblée générale, mais par un conseil d’administration ou par l’assemblée des actionnaires du club. C’est une porte ouverte pour la privatisation des clubs.
Comment l’Etat peut aider les clubs
Pour aider les clubs ivoiriens à démarrer, sous leur nouveau statut en 2011, la loi qui sera bientôt votée pourrait prévoir de nombreuses mesures. Ainsi, chaque club pourrait bénéficier d’un prêt. Ce prêt serait remboursable sur 10 ans, avec un taux d’intérêt de 1%, au bout de la dixième année d’exercice, c’est-à-dire que ce n’est que 10 ans après la date du prêt que le club commencera à le rembourser sur une période de 10 ans. Le taux d’intérêt pourrait alors devenir comme un geste d’encouragement de l’Etat pour favoriser le développement du professionnalisme. En plus du prêt financier, chaque club pourrait bénéficier d’une assiette d’une superficie d’un ou de deux hectares. Et cette assiette devra servir à construire un siège et un stade propres au club, sous la supervision de l’Etat qui faciliterait les procédures au titre d’aide à la construction. Mieux, des mesures de contrôles pourraient être instaurées comme autant de garde-fous afin d’empêcher que l’assiette de terrain soit utilisée à des fins autres que la construction de biens immobiliers du club. Toutes ces dispositions sont destinées à baliser le terrain pour permettre aux clubs de se donner les moyens de base nécessaires pour faire face à leur nouveau statut.
L’exemple de l’Algérie…
Les Algériens se préparent à suivre le mouvement et dégageront de gros moyens pour leurs sélections nationales. Leur projet de loi prévoit, entre autres mesures, la prise en charge totale de l’Etat de toutes les sélections nationales de football, de quelque catégorie qu’elles soient, de manière à leur assurer les moyens financiers et logistiques nécessaires à leur épanouissement et à leur performance. Ainsi, les stages de préparation, les déplacements et les regroupements seront financés par l’Etat, sans pour autant occulter les ressources qui pourraient provenir des sponsors. Les sélections nationales bénéficieront ainsi d’une attention particulière et de gros moyens pour une représentation qualitative sur la scène internationale.
Guy-Florentin Yaméogo avec football.fr
L’instauration du professionnalisme, au niveau du football ivoirien, est devenue inéluctable. En effet, la Fifa a fixé un ultimatum jusqu’en 2011 à la Fédération ivoirienne de football (Fif) comme à toutes les Fédérations nationales mondiales qui lui sont affiliées pour que les clubs de l’élite de chaque pays soient régis par des règles professionnelles unifiées et standardisées, faute de quoi les clubs seront interdits de toutes les compétitions organisées sous son égide. En clair, si les clubs ivoiriens de l’élite ne devenaient pas professionnels selon les normes et n’obtenaient pas la licence Fifa, ils ne pourront plus participer, par exemple, aux compétitions africaines des clubs (Ligue des champions, Coupe de la Caf). De ce fait, une loi en Côte d’Ivoire s’impose pour accompagner cette évolution.
Les clubs ivoiriens bientôt transformés en Sarl et en Spa
Les clubs ivoiriens appelés à devenir professionnels ici ne seraient donc plus des associations amateurs ou bien des entreprises uninominales à responsabilité limitée (Eurl). Ils pourront être transformés soit en Sociétés anonymes à responsabilité limitée (Sarl) ou en Sociétés par actions (Spa). De ce fait, les présidents des clubs ne seraient plus élus par l’assemblée générale, mais par un conseil d’administration ou par l’assemblée des actionnaires du club. C’est une porte ouverte pour la privatisation des clubs.
Comment l’Etat peut aider les clubs
Pour aider les clubs ivoiriens à démarrer, sous leur nouveau statut en 2011, la loi qui sera bientôt votée pourrait prévoir de nombreuses mesures. Ainsi, chaque club pourrait bénéficier d’un prêt. Ce prêt serait remboursable sur 10 ans, avec un taux d’intérêt de 1%, au bout de la dixième année d’exercice, c’est-à-dire que ce n’est que 10 ans après la date du prêt que le club commencera à le rembourser sur une période de 10 ans. Le taux d’intérêt pourrait alors devenir comme un geste d’encouragement de l’Etat pour favoriser le développement du professionnalisme. En plus du prêt financier, chaque club pourrait bénéficier d’une assiette d’une superficie d’un ou de deux hectares. Et cette assiette devra servir à construire un siège et un stade propres au club, sous la supervision de l’Etat qui faciliterait les procédures au titre d’aide à la construction. Mieux, des mesures de contrôles pourraient être instaurées comme autant de garde-fous afin d’empêcher que l’assiette de terrain soit utilisée à des fins autres que la construction de biens immobiliers du club. Toutes ces dispositions sont destinées à baliser le terrain pour permettre aux clubs de se donner les moyens de base nécessaires pour faire face à leur nouveau statut.
L’exemple de l’Algérie…
Les Algériens se préparent à suivre le mouvement et dégageront de gros moyens pour leurs sélections nationales. Leur projet de loi prévoit, entre autres mesures, la prise en charge totale de l’Etat de toutes les sélections nationales de football, de quelque catégorie qu’elles soient, de manière à leur assurer les moyens financiers et logistiques nécessaires à leur épanouissement et à leur performance. Ainsi, les stages de préparation, les déplacements et les regroupements seront financés par l’Etat, sans pour autant occulter les ressources qui pourraient provenir des sponsors. Les sélections nationales bénéficieront ainsi d’une attention particulière et de gros moyens pour une représentation qualitative sur la scène internationale.
Guy-Florentin Yaméogo avec football.fr