Ni les Membres associés mobilisés (supporters de l’Africa) ni les dirigeants ne lui en voudront si l’Africa sport d’Abidjan n’est pas champion de Côte d’Ivoire pour l’exercice 2010. L’entraîneur serbe des Vert et Rouge, Kokovic Doko, a déjà clarifié ses ambitions qui sont loin d’être champion cette année.
Venu en pompier « redresser les chiffres techniques » et terminer honorablement la saison de l’Africa sport d’Abidjan, après l’éviction de Gianni Bortoletto pour insuffisance de résultats, Kokovic Doko, l’entraîneur du club vert et rouge, ne veut pas se mettre inutilement la pression. En trois sorties sous ses nouvelles couleurs avec son nouveau groupe, le technicien serbe a enregistré une victoire face au Sabé de Bouna(1-0), une défaite(1-0) à San Pedro contre le Sewé et un nul(0-0) devant le grand rival, l’Asec Mimosas. Bilan somme toute acceptable pour un nouvel arrivant qui ne maîtrise pas encore l’environnement immédiat de son club encore moins celui du football ivoirien en général. Mais pour le peu de temps qu’il a passé dans la ligue1 ivoirienne, Doko sait ce qu’il veut et l’objectif qu’il vise. Il ne compte pas vendre du rêve aux Membres associés mobilisés(Mam). Pour ne pas mettre la charrue avant les bœufs. « Depuis que je suis arrivé, je n’ai jamais dit que je voulais être champion de Côte d’Ivoire. Mon objectif n’est pas d’être champion avec l’Africa cette année », s’est voulu clair le technicien vert et rouge. De source bien informée, le nouvel entraîneur du vice-champion ivoirien ne s’est pas lâché au hasard. Il a l’aval du comité exécutif de son club avec à sa tête Kuyo Téa Narcisse. La nouvelle classe dirigeante de l’Africa sport et son entraîneur sont tombés d’accord pour construire le club. Un grand club sans doute. Une mission qui s’inscrit dans la durée. Et cette construction a besoin de temps, d’énergies conjuguées, de projets fiables, d’imaginations, de créativités, d’hommes de qualité, aussi et surtout de moyens financiers. Dans le projet que le staff technique serbe compte réaliser pour l’Africa, figurent en bonne place un centre de formation, la restructuration technique et administrative et la réorganisation des équipes jeunes du club.
Dokovic Doko sait donc qu’il ne peut pas travailler sur deux fronts à la fois : courir après le titre et réorganiser le club. La seconde option étant la priorité des dirigeants vert et rouge. Mais est-ce à dire que l’Africa sport va cracher sur le titre même si l’opportunité de l’obtenir s’offre à lui ? « C’est clair que l’objectif premier n’est pas d’être champion cette année, mais si en route il y a l’occasion d’être champion, ça ne se refuse pas. On le sera si possible », affirme-t-il. Le patron du banc vert et rouge est lucide. Il a donc fait baisser l’adrénaline à tous les niveaux. Les joueurs, les dirigeants peuvent donc travailler sans pression pour se donner les moyens et le temps de réaliser leur projet commun dans la durée. Mais si les adversaires de l’Africa sport dorment sur leurs lauriers, ils constateront eux-mêmes les dégâts.
Tibet Kipré
Venu en pompier « redresser les chiffres techniques » et terminer honorablement la saison de l’Africa sport d’Abidjan, après l’éviction de Gianni Bortoletto pour insuffisance de résultats, Kokovic Doko, l’entraîneur du club vert et rouge, ne veut pas se mettre inutilement la pression. En trois sorties sous ses nouvelles couleurs avec son nouveau groupe, le technicien serbe a enregistré une victoire face au Sabé de Bouna(1-0), une défaite(1-0) à San Pedro contre le Sewé et un nul(0-0) devant le grand rival, l’Asec Mimosas. Bilan somme toute acceptable pour un nouvel arrivant qui ne maîtrise pas encore l’environnement immédiat de son club encore moins celui du football ivoirien en général. Mais pour le peu de temps qu’il a passé dans la ligue1 ivoirienne, Doko sait ce qu’il veut et l’objectif qu’il vise. Il ne compte pas vendre du rêve aux Membres associés mobilisés(Mam). Pour ne pas mettre la charrue avant les bœufs. « Depuis que je suis arrivé, je n’ai jamais dit que je voulais être champion de Côte d’Ivoire. Mon objectif n’est pas d’être champion avec l’Africa cette année », s’est voulu clair le technicien vert et rouge. De source bien informée, le nouvel entraîneur du vice-champion ivoirien ne s’est pas lâché au hasard. Il a l’aval du comité exécutif de son club avec à sa tête Kuyo Téa Narcisse. La nouvelle classe dirigeante de l’Africa sport et son entraîneur sont tombés d’accord pour construire le club. Un grand club sans doute. Une mission qui s’inscrit dans la durée. Et cette construction a besoin de temps, d’énergies conjuguées, de projets fiables, d’imaginations, de créativités, d’hommes de qualité, aussi et surtout de moyens financiers. Dans le projet que le staff technique serbe compte réaliser pour l’Africa, figurent en bonne place un centre de formation, la restructuration technique et administrative et la réorganisation des équipes jeunes du club.
Dokovic Doko sait donc qu’il ne peut pas travailler sur deux fronts à la fois : courir après le titre et réorganiser le club. La seconde option étant la priorité des dirigeants vert et rouge. Mais est-ce à dire que l’Africa sport va cracher sur le titre même si l’opportunité de l’obtenir s’offre à lui ? « C’est clair que l’objectif premier n’est pas d’être champion cette année, mais si en route il y a l’occasion d’être champion, ça ne se refuse pas. On le sera si possible », affirme-t-il. Le patron du banc vert et rouge est lucide. Il a donc fait baisser l’adrénaline à tous les niveaux. Les joueurs, les dirigeants peuvent donc travailler sans pression pour se donner les moyens et le temps de réaliser leur projet commun dans la durée. Mais si les adversaires de l’Africa sport dorment sur leurs lauriers, ils constateront eux-mêmes les dégâts.
Tibet Kipré
