La saison footballistique 2011 s’annonce difficile. Et le président de la fédération ivoirienne de football (FIF) ne s’en cache. Cette situation difficile qui s’annonce à l’horizon a été portée à la connaissance des présidents de clubs et de la presse, le vendredi 24 décembre dernier au siège fédéral à Treichville (Abidjan). Entouré du président de la Ligue professionnelle, Sory Diabaté, du président de l’Asec, Me Roger Ouégnin, chargé de réfléchir sur la nouvelle monture de la direction technique nationale (DTN), du DTN, Yéo Martial et des présidents du Stade, Aby Richmond, de l’EFYM, Ervé Siaba et de Hiré FC, Ahoua Stallone, le président Jacques Anouma a expliqué, sans détours les raisons de cette situation déplorable. Le statut des entraîneurs habilités à officier en Ligue 1 n’est pas passé sous silence : «La Licence A ou rien».
Ligue 1 : démarrage après le CHAN et sans sponsor
La Ligue 1, compétition phare de la fédération au niveau national, reprendra service après le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) dont la phase finale est prévue du 4 au 25 février 2011 au Soudan. Une décision collégiale qu’a expliquée Anouma à la presse. «Nous avons décidé de mettre en place un comité de réflexion dirigé par le Président de la Ligue Professionnelle, Sory Diabaté. Ce comité composé des membres du bureau de la Ligue Professionnelle et de quelques Présidents de clubs planchera rapidement sur les date et formule de la nouvelle saison». Contrairement aux années antérieures, la Ligue 1 débutera, certainement sans sponsor. L’opérateur de téléphonie mobile, MTN, après deux années de partenariat, a décidé de lâcher la fédération tout en conservant la mainmise sur la Coupe nationale. «Un sponsor n’est pas un philanthrope. Il attend toujours un bénéfice de son investissement», a dit laconiquement le président Anouma. Un départ motivé par la faible affluence de spectateurs lors des rencontres de l’élite. Une question que ne peut résoudre le bureau fédéral. Car la venue des supporters au stade incombe aux clubs. Le retrait de la société de téléphonie mobile laisse orpheline la Ligue 1. Toutefois, a rassuré le président, la subvention aux clubs n’est pas menacée.
Compétitions africaines des clubs : La Participation ivoirienne compromise
Les soucis financiers n’épargnent pas les clubs ivoiriens engagés en compétitions africaines. Ce débat a été au centre des échanges entre la fédération et les clubs. «Il ne s’agit pas de participer pour participer», a avancé Anouma. Une décision qui s’impose parce que depuis une décennie, les clubs ivoiriens ne donnent pas de satisfaction malgré les efforts financiers de la fédération. Ainsi, il est d’actualité de voir qui peut représenter valablement le pays. Ce qui viendrait à sacrifier des clubs qui se sont qualifiés au terme du championnat. L’Asec et la JCAT en Ligue des Champions et le Séwé et l’Africa en coupe de la Confédération sont interrogatifs sur leur présence sur l’échiquier continental. Au-delà des clubs, les équipes nationales ne sont pas épargnées. Le financement de la participation des cadets à la CAN de leur catégorie au Rwanda et des Eléphants locaux au CHAN au Soudan, des éliminatoires de la CAN 2012 et 2013 et des Jeux olympiques sont assujettis à la situation de crise que traverse le pays en ce moment.
Les élections à la FIF et à la FIFA
Pour le président Anouma, il est trop top de parler de candidature à la FIF. Le plus urgent, selon lui, est de trouver les moyens pour le financement des compétitions nationales et internationales et faire le bilan de l’exercice écoulé. Parlant de la possible candidature de l’ancien président de la FIF, Dieng Ousseynou, l’actuel locataire de la maison de verre est on ne peut plus clair. «Il ne faut pas faire monter le mercure pour rien. Pour le moment, je suis candidat au Comité Exécutif de la FIFA dont les élections auront lieu en février 2011 à Khartoum. Pour la FIF, si je dois décider, ce sera avec l’avis des Présidents de club. Mais je pense que ce n’est pas d’actualité. Nous déciderons après l’Assemblée Générale mixte». Selon lui, si Dieng pense pouvoir apporter quelque chose encore au football ivoirien, il est le bienvenu. «C’est son droit». Avant de préciser qu’ils ont échangé sur le sujet récemment. Membre du comité exécutif de la FIFA, Jacques Anouma postule pour un second dès février 2011 au Soudan. «Il y a les élections à la FIFA qui sont prévues en février prochain. Actuellement, je me bats pour un second mandat». Tâche qui s’annonce difficile pour Anouma qui devra faire face à l’adversité de quatre autres postulants.
DTN : Fin de mandat de Yéo et l’appel d’Anouma
En poste depuis huit ans, Yéo Martial doit incessamment laisser sa place à une autre personne. Me Roger Ouégnin, chargé de réfléchir sur la nouvelle orientation de la DTN, a livré les conclusions de ses travaux. Ce qui met à la porte de sortie le technicien ivoirien dès le 1er janvier 2011. Mais ce dernier ne sera pas pour autant au chômage. Instructeur FIFA et CAF, Yéo Martial restera encore dans le milieu du football.
A l’instar de tous les secteurs de la vie, le football ne peut être pratiqué que dans un environnement apaisé. C’est fort de cela que le président Anouma a appelé de tous ses vœux le retour à la normale en Côte d’Ivoire pour que «le football retrouve sa place».
OUATTARA Gaoussou
Ligue 1 : démarrage après le CHAN et sans sponsor
La Ligue 1, compétition phare de la fédération au niveau national, reprendra service après le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) dont la phase finale est prévue du 4 au 25 février 2011 au Soudan. Une décision collégiale qu’a expliquée Anouma à la presse. «Nous avons décidé de mettre en place un comité de réflexion dirigé par le Président de la Ligue Professionnelle, Sory Diabaté. Ce comité composé des membres du bureau de la Ligue Professionnelle et de quelques Présidents de clubs planchera rapidement sur les date et formule de la nouvelle saison». Contrairement aux années antérieures, la Ligue 1 débutera, certainement sans sponsor. L’opérateur de téléphonie mobile, MTN, après deux années de partenariat, a décidé de lâcher la fédération tout en conservant la mainmise sur la Coupe nationale. «Un sponsor n’est pas un philanthrope. Il attend toujours un bénéfice de son investissement», a dit laconiquement le président Anouma. Un départ motivé par la faible affluence de spectateurs lors des rencontres de l’élite. Une question que ne peut résoudre le bureau fédéral. Car la venue des supporters au stade incombe aux clubs. Le retrait de la société de téléphonie mobile laisse orpheline la Ligue 1. Toutefois, a rassuré le président, la subvention aux clubs n’est pas menacée.
Compétitions africaines des clubs : La Participation ivoirienne compromise
Les soucis financiers n’épargnent pas les clubs ivoiriens engagés en compétitions africaines. Ce débat a été au centre des échanges entre la fédération et les clubs. «Il ne s’agit pas de participer pour participer», a avancé Anouma. Une décision qui s’impose parce que depuis une décennie, les clubs ivoiriens ne donnent pas de satisfaction malgré les efforts financiers de la fédération. Ainsi, il est d’actualité de voir qui peut représenter valablement le pays. Ce qui viendrait à sacrifier des clubs qui se sont qualifiés au terme du championnat. L’Asec et la JCAT en Ligue des Champions et le Séwé et l’Africa en coupe de la Confédération sont interrogatifs sur leur présence sur l’échiquier continental. Au-delà des clubs, les équipes nationales ne sont pas épargnées. Le financement de la participation des cadets à la CAN de leur catégorie au Rwanda et des Eléphants locaux au CHAN au Soudan, des éliminatoires de la CAN 2012 et 2013 et des Jeux olympiques sont assujettis à la situation de crise que traverse le pays en ce moment.
Les élections à la FIF et à la FIFA
Pour le président Anouma, il est trop top de parler de candidature à la FIF. Le plus urgent, selon lui, est de trouver les moyens pour le financement des compétitions nationales et internationales et faire le bilan de l’exercice écoulé. Parlant de la possible candidature de l’ancien président de la FIF, Dieng Ousseynou, l’actuel locataire de la maison de verre est on ne peut plus clair. «Il ne faut pas faire monter le mercure pour rien. Pour le moment, je suis candidat au Comité Exécutif de la FIFA dont les élections auront lieu en février 2011 à Khartoum. Pour la FIF, si je dois décider, ce sera avec l’avis des Présidents de club. Mais je pense que ce n’est pas d’actualité. Nous déciderons après l’Assemblée Générale mixte». Selon lui, si Dieng pense pouvoir apporter quelque chose encore au football ivoirien, il est le bienvenu. «C’est son droit». Avant de préciser qu’ils ont échangé sur le sujet récemment. Membre du comité exécutif de la FIFA, Jacques Anouma postule pour un second dès février 2011 au Soudan. «Il y a les élections à la FIFA qui sont prévues en février prochain. Actuellement, je me bats pour un second mandat». Tâche qui s’annonce difficile pour Anouma qui devra faire face à l’adversité de quatre autres postulants.
DTN : Fin de mandat de Yéo et l’appel d’Anouma
En poste depuis huit ans, Yéo Martial doit incessamment laisser sa place à une autre personne. Me Roger Ouégnin, chargé de réfléchir sur la nouvelle orientation de la DTN, a livré les conclusions de ses travaux. Ce qui met à la porte de sortie le technicien ivoirien dès le 1er janvier 2011. Mais ce dernier ne sera pas pour autant au chômage. Instructeur FIFA et CAF, Yéo Martial restera encore dans le milieu du football.
A l’instar de tous les secteurs de la vie, le football ne peut être pratiqué que dans un environnement apaisé. C’est fort de cela que le président Anouma a appelé de tous ses vœux le retour à la normale en Côte d’Ivoire pour que «le football retrouve sa place».
OUATTARA Gaoussou
