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Société Publié le lundi 3 mai 2010 | Nuit & Jour

Dépravation des mœurs, extravagances, Luxure, plaisir faciles - Les filles ivoiriennes sans repère

String et taille basse d’un côté, tailleur ou gagne impeccablement habillé de l’autre…Les unes s’habillent toujours plus court et simple tandis que la grande majorité s’emmaillotent avec une certaine dose d’extravagance. Dans les deux cas, le même principe : Le besoin de revenir au passé dans le style vestimentaire. Et tout ceci avec une forte influence de la société ivoirienne devenu l’une des plus extravertie sous les tropiques, sur le choix ivoirienne : petites comme matures.

Elles sont formidables, les femmes ivoiriennes. Elles ont réalisées en moins d’une décennie des ‘’progrès’’ inouïs en matière de style vestimentaire, ‘’ce n’était pas donné’’. Autrefois, la société ivoirienne réputée conservatrice, a subitement fait un visage à 180° pour devenir l’une des plus extraverties d’Afrique subsaharienne. Et en première ligne d’un succès, la mode vestimentaire qui fait passer sous silence les nombreuses victoires dans plusieurs domaines : La condition féminine, les affaires, le combat pour la parité en politique et bien sur l’extraordinaire vivacité de la gente féminine en Côte d’Ivoire. Pour cela, elles ont leurs héroïnes : Victorine Wodié, Jacqueline Lohouès Oble, Simone Gbagbo, entres autres. Beaucoup de choses ont été dites sur les ‘’conquêtes’’ féminines en Côte d’Ivoire. Beaucoup, plus à raison qu’à tord, et la société ivoirienne s’en ai vue ainsi remodelée. Mais, il en est une dont on parle moins et qui parait pourtant majeure, fondamentale : Le droit des femmes à se mettre nue dans les rues d’Abidjan sans pour autant provoquer le branle bas des autorités ivoiriennes qui par essence prônent une société où, « les bonnes mœurs seraient la chose la mieux partagées ». ‘’Quel contraste saisissant’’ ? Le phénomène de taille basse, string, nombril dehors, fesses dehors, est en passe d’entrer dans les mœurs à Abidjan et le tout sur fond de dépravation jamais égalé. « Quelle révolution ? » A ironisé un ancien ladre à la retraite, visiblement nostalgique des temps anciens à raison d’ailleurs. Spectaculaire, elle fut, symptomatique d’une société du « tout pourri » elle l’est plus, ‘’ah la révolution’’, lorsqu’elle nous tiens. Et surtout ‘’cette révolution’’ à l’ivoirienne est le symbole d’une marche à reculons des femmes en Côte d’Ivoire. Même les observateurs les plus progressistes de la société ivoirienne ne pouvaient pas prédire un tel ‘’pourrissement de la société’’. Et c’est en cela aussi qu’on peut parler de l’influence des NTTC et peut être de l’anomie social dans lequel est plongé la Côte d’Ivoire depuis plus d’une décennie : pauvreté galopante, chômage des jeunes, system éducatif peu performent…En Côte d’Ivoire, lorsque les dames portaient la robe en dessous du genoux, c’était déjà un progrès : leurs grand-mères ou encore leurs mères la portaient jusqu’à la cheville. Et, petit à petit, les jupes remontaient, jusqu’au genou, ce fut en suite la glorieuse époque de la minijupe, qui ne cessa de rétrécir non pas au lavage mais à l’usage, jusqu’à dessiner à peine la forme de celle qui la porte. Et vint ensuite l’effet de la télévision, des chaînes cryptées a fait pâlir le plus saint. Des filles nues au bord des plages. Le tout sous fond de spectacle digne des bamboulas latino-américaine. « Âme sensible s’abstenir », ironisait un camarade à la vue de ces images d’une ‘’gravité’’ visuelle hors normes. Peu de temps après…ces images se sont déportées à Abidjan, ‘’perle des lacunes’’ et les jeunes filles se sont chargées de la propagande. Le mot de passe est désormais clair : « tout déballer pour se faire remarquer ». Contre toute attente, les hommes restent partagés entre pro et anti et le phénomène ne semble guerre s’essouffler. Mieux, il s’impose. Ayant ainsi conquis le bas, les filles se sont mises à attaquer le haut. Et ont timidement d’abord laissé paraître leur nombril grâce à une double action : descendance, les tailles basses de plus en plus basses, et ensuite ascendances, les hauts, de plus en plus hauts. Le summum dans ce bric et brac, la société ivoirienne baigne dans un monde où la sensualité est de mise chez les tout-petits : « miss choco, miss tout petit, miss noël… ». Que sais-je encore ? Personne ne s’émeut face à cette perte en vitesse des valeurs morales. Dans ce 21e siècle si mouvementé, le désir de s’évanouir dans les plaisirs et l’extravagance est réel, mais ce n’est pas une raison d’embarquer toute la société, au point où « le string serait aussi devenu une révolution autant que la fameuse théorie de la relativité du grand savant du 20e siècle Albert Einstein ? », non, sinon, danger. La comparaison parait, c’est sur exagérée entre la théorie de la relativité et le string, même saugrenu mais pas aussi anodine qu’il ne parait. Si au 20e siècle, le siècle des grandes réalisations dans le domaine technique, scientifique… et autres ont été réalisés pour le bien de l’humanité avec une mention spéciale pour Einstein et sa théorie de la relativité (il a été sacré, grand savant du siècle), le 21e siècle nous inquiète, en tout cas la première décennie de ce siècle dont on a prédit la ‘’densité’’ nous laisse patois. Il faut qu’on nous explique car on s’y perd, on s’y englue, on s’y oublie et le progrès de l’humanité régresse. La mise en scène, la culture de l’amusement, les plaisirs, la luxure ont prie le dessus. Ironie de l’histoire, cette tendance est sur fond de retour en force des valeurs de la mode ancienne, mais cette fois-ci ‘’diaboliquement modifié et remodelé’’. Cette précision vaut son pesant d’or, car delà, s’inscrit toute la problématique. C’est ce désir régressif, ce besoin de revenir au passé, cette irrépressible nécessité que ressentent les femmes de retourner en arrière qui explique l’incompréhensible fascination des jeunes ivoiriennes, dont les mères ont été libérées du pagne par le modernisme et les tendances occidentales pour les pratiques anciennes. Qu’on ne me reproche pas d’être misogynes et mes propos n’abondent pas dans ce sens. En tant que jeune du 21e siècle, j’avoue être partagé entrée l’indiscutable plaisir de voir toutes les belles filles ne promener seins, fesses, nombril à l’air et le tout aussi indiscutable attrait qui exerce sur moi une femme qui n’en montre pas trop, une femme qu’il faut désirer.


Williams Arthur Prescot

Photo: une abidjanaise nue

Légende : la dépravation des mœurs est arrivée à une période charnière.





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