En prélude à la marche du 15 mai annoncée par la jeunesse du RHDP, Adama Toungara, directeur de campagne zone Abobo Anyama du candidat Ouattara, a battu le rappel de ses troupes. Vendredi dernier, il a échangé avec les membres de la société civile. Il a demandé aux responsables des associations, clubs et mouvements de soutien, qui ont répondu nombreux à son appel, de prendre toutes les dispositions pour participer à la grande marche du 15 mai prochain. Tout en promettant que contrairement à la dernière manifestation du RHDP, le mot d'ordre du 15 mai ne sera pas suspendu. Qualifiant le monde associatif de « vertébrale du RDR », il a invité ses initiateurs à demeurer « constamment mobilisés ». Aussi, pour réussir une mobilisation exceptionnelle, il a annoncé la tenue d'un meeting d'information et de sensibilisation le 12 mai à Abobo. Pour cette cérémonie d'envergure, Toungara a exhorté les patrons des clubs de soutien à sortir massivement afin de "montrer que nous sommes nombreux. La marche, a-t-il indiqué, est un droit. Il ne faut pas qu'on nous effraie. Comment peut-on célébrer la fête de la liberté et empêcher des gens de marcher ? Nous irons marcher les mains nues", a-t-il assené, répondant ainsi à toutes les personnes qui manœuvrent pour interdire la marche du RJDP. Par ailleurs, il a mis l'accent sur le prochain scrutin présidentiel. "Le camp présidentiel ne veut pas aller aux élections. Quand on règle un problème, il en crée un autre. Les dirigeants du FPI sont dangereux pour eux-mêmes et pour le pays, car ils veulent faire revenir le concept de l'ivoirité", se désole Toungara. Puis, il a dénoncé la politique de croisement populaire du parti au pouvoir. Selon lui, cette manoeuvre risque de provoquer une guerre tribale."Une chose est sûre, dit-il, on n'enlèvera pas le nom d'un militant, encore moins de celui d'un sympathisant sur la liste électorale". Il en a appelé à la sérénité de tous.
Les têtes de file du monde associatif ont rassuré le directeur de campagne de leur disponibilité pour le 15 mai.
Cherté de la vie, délestage, pénurie d’eau… : Des femmes appellent à aller aux élections
Des élections libres et transparentes. Tel est le remède que la Ligue pour l’Union et le Progrès des Femmes en Côte d’Ivoire (LUPFEMCI) recommande pour guérir la Côte d’Ivoire. Au cours d’une conférence de presse tenue à la Maison Blanche de Koumassi, les membres de cette fédération d’associations féminines ont tenu à crier leur ras-le-bol face à la situation qu’elles vivent en même temps que la majorité des Ivoiriens. « Nous avons des problèmes. Nous les travailleurs, nous n’arrivons plus à joindre les deux bouts. Nos enfants n’arrivent plus à aller à l’école. Non content de tout ce qui arrive comme malheurs, on nous envoie le délestage», s’est offusquée Mme Henriette Mambo, secrétaire de direction et membre de la Ligue. Avant de demander aux femmes qui ont fait le déplacement de réagir avant qu’il ne soit trop tard. « Face à la situation que nous vivons, si nous ne faisons rien, nous allons tous mourir. Nous devons nous lever pour réclamer des élections pour sortir de cette situation », a-t-elle lancé. Mme Catherine Lou Zamblé, membre de la Ligue et commerçant au marché du Grand Campement de Koumassi, un sous quartier de la commune, a quant à elle déploré le fait qu’aujourd’hui rares sont les commerçantes qui arrivent encore à faire des profits. Car, selon elle, les prix des marchandises ont connu une hausse vertigineuse. « Nous sommes fatiguées de cette situation. Nous voulons un changement. Parce qu’aujourd’hui en Côte d’Ivoire, nous mourons de stress et de chagrin », s’est-elle indigné. Mme Brigitte Adingra, hôtelière et également membre de cette association, n’est pas passé par quatre chemins pour fustiger le comportement des tenants du régime en place qui, pour elles, sont à la base de cette en refusant d’aller aux élections. « De jour en jour, les prix augmentent. On se demande où on va ici en Côte d’Ivoire. On demande une seule chose à ceux qui nous dirigent : les élections. Pour qu’on sorte de cette situation. Qu’on nous donne la date des élections », a-t-elle réclamé. Mme Thérèse Dsiai, commerçante, tout en abondant dans le même sens, à exhorter les femmes à se lever pour réclamer des élections. « Il faut qu’on aille aux élections si nous voulons le changement. Laissons la honte de côté et marchons pour les élections », a-t-elle soutenu. A Port-Bouët, le même jour, au foyer des jeunes de Jean Foly, un sous quartier de la commune, l’association Femmes Assistance et Développement de Côte d’Ivoire (FADECI) tenait un point de presse. Mmes Komena Aya, présidente de la FADECI, Madeleine Aman Yobouet, président des commerçantes du marché d’Adjouffou, Catherine Tomagbeu, membre de l’association et Lucie Kadji, gérante d’un centre de santé, ont dénoncé la situation de misère dans laquelle elles et les membres de l’association se trouvent et réclamer les élections pour que les choses changent. Hier, les femmes du marché de Treichville Belleville sont entrées dans la danse pour réclamer de façon incessante des élections. Au cours d’un point de presse, elles ont crié leur désarroi face à la situation de misère qu’elles vivent. Car selon, Mmes Juliette Grah Adjoua et Liliane Mélèdje, respectivement présidente et vice-présidente, la cette situation est devenue intenable. Pour elles donc, il faut rapidement les élections en Côte d’Ivoire. A toutes les femmes de Côte d’Ivoire, elles donnent rendez-vous le samedi 8 mai prochain au stade du quartier Vatican à Marcory.
Jean-Claude Coulibaly
Les têtes de file du monde associatif ont rassuré le directeur de campagne de leur disponibilité pour le 15 mai.
Cherté de la vie, délestage, pénurie d’eau… : Des femmes appellent à aller aux élections
Des élections libres et transparentes. Tel est le remède que la Ligue pour l’Union et le Progrès des Femmes en Côte d’Ivoire (LUPFEMCI) recommande pour guérir la Côte d’Ivoire. Au cours d’une conférence de presse tenue à la Maison Blanche de Koumassi, les membres de cette fédération d’associations féminines ont tenu à crier leur ras-le-bol face à la situation qu’elles vivent en même temps que la majorité des Ivoiriens. « Nous avons des problèmes. Nous les travailleurs, nous n’arrivons plus à joindre les deux bouts. Nos enfants n’arrivent plus à aller à l’école. Non content de tout ce qui arrive comme malheurs, on nous envoie le délestage», s’est offusquée Mme Henriette Mambo, secrétaire de direction et membre de la Ligue. Avant de demander aux femmes qui ont fait le déplacement de réagir avant qu’il ne soit trop tard. « Face à la situation que nous vivons, si nous ne faisons rien, nous allons tous mourir. Nous devons nous lever pour réclamer des élections pour sortir de cette situation », a-t-elle lancé. Mme Catherine Lou Zamblé, membre de la Ligue et commerçant au marché du Grand Campement de Koumassi, un sous quartier de la commune, a quant à elle déploré le fait qu’aujourd’hui rares sont les commerçantes qui arrivent encore à faire des profits. Car, selon elle, les prix des marchandises ont connu une hausse vertigineuse. « Nous sommes fatiguées de cette situation. Nous voulons un changement. Parce qu’aujourd’hui en Côte d’Ivoire, nous mourons de stress et de chagrin », s’est-elle indigné. Mme Brigitte Adingra, hôtelière et également membre de cette association, n’est pas passé par quatre chemins pour fustiger le comportement des tenants du régime en place qui, pour elles, sont à la base de cette en refusant d’aller aux élections. « De jour en jour, les prix augmentent. On se demande où on va ici en Côte d’Ivoire. On demande une seule chose à ceux qui nous dirigent : les élections. Pour qu’on sorte de cette situation. Qu’on nous donne la date des élections », a-t-elle réclamé. Mme Thérèse Dsiai, commerçante, tout en abondant dans le même sens, à exhorter les femmes à se lever pour réclamer des élections. « Il faut qu’on aille aux élections si nous voulons le changement. Laissons la honte de côté et marchons pour les élections », a-t-elle soutenu. A Port-Bouët, le même jour, au foyer des jeunes de Jean Foly, un sous quartier de la commune, l’association Femmes Assistance et Développement de Côte d’Ivoire (FADECI) tenait un point de presse. Mmes Komena Aya, présidente de la FADECI, Madeleine Aman Yobouet, président des commerçantes du marché d’Adjouffou, Catherine Tomagbeu, membre de l’association et Lucie Kadji, gérante d’un centre de santé, ont dénoncé la situation de misère dans laquelle elles et les membres de l’association se trouvent et réclamer les élections pour que les choses changent. Hier, les femmes du marché de Treichville Belleville sont entrées dans la danse pour réclamer de façon incessante des élections. Au cours d’un point de presse, elles ont crié leur désarroi face à la situation de misère qu’elles vivent. Car selon, Mmes Juliette Grah Adjoua et Liliane Mélèdje, respectivement présidente et vice-présidente, la cette situation est devenue intenable. Pour elles donc, il faut rapidement les élections en Côte d’Ivoire. A toutes les femmes de Côte d’Ivoire, elles donnent rendez-vous le samedi 8 mai prochain au stade du quartier Vatican à Marcory.
Jean-Claude Coulibaly