Réactions RJDP

Tanoh Fidèle, JPit :“Nous n'avons pas encore donné notre accord formel”

Nous n'avons pas encore donné notre accord formel. Donc pour l'instant, il ne s'agit pas d'une participation à une quelconque marche. Ceci dit, nous estimons que la Côte d'Ivoire est empêtrée dans une situation de blocage. Il s'agit donc de trouver les moyens devant nous permettre d'aller aux élections. C'est pour cela qu'au Pit, nous avons lancé le front pour les élections urgentes. Dans ce cadre, nous serons d'accord avec nos camarades du Rjdp. Nous verrons dans quelles mesures nous pourrons travailler ensemble. Sans que nous allons continuer les discussions.


Kouadio Konan Bertin, JPdci :“Les leaders seront de la marche”

Je le répète encore une fois, les leaders seront à la marche avec nous. Bédié marchera, Alassane marchera. Anaky d'ailleurs vient de donner son accord. Ils marcheront. Ce n'est pas forcément pour faire pression sur eux, mais c'est pour eux qu'on marche. Bédié est candidat. Il est candidat à quoi ? Alassane Ouattara est candidat à quoi ? Aux présidentielles ? Lesquelles ? Celles qui étaient prévues pour se tenir en 2005 ? Vous savez quand est-ce qu'elles auront lieu ? Ils doivent être candidats à une seule chose. Au combat pour arracher les élections.


Jusqu'où le Rjdp est-il prêt à aller si la marche était interdite ?

Non, il ne peut pas y avoir d'interdiction. Gbagbo ne peut pas fêter la liberté avant-hier et interdire une marche demain. Si c'était le cas, ce serait une preuve supplémentaire que cette liberté n'est pas appliquée dans les actes. Mais, le connaissant attaché, comme il le dit, à la liberté, il ne peut pas l'interdire. Ce n'est pas dans son intérêt.


Karamoko Yayoro, Rjr :“Ce n'est qu'une petite marche”

La présence des leaders est un souhait formulé par l'un des nôtres, en l'occurrence le président KKB. Il a souhaité qu'ils soient là parce que la marche du 15 est une marche historique dans la lutte pour demander des élections transparentes. Mais je peux vous dire que le président Alassane Ouattara sera là avant le 15 pour prendre sa place dans la lutte pour la démocratie et pour les élections.


Kouadio Yao Séraphin, JUdpci :“Nous déposons la lettre d'information aujourd'hui”

Nous demandons que nos quatre leaders soient effectivement présents. Le président Anaky nous a déjà donné sa position. Je crois que le président du parti, Mabri Toikeusse, sera aussi de la marche. Tous les militants y compris les présidents seront avec nous. A ce niveau, nous n'avons pas d'inquiétude.

Et si la marche était interdite ?

Je ne pense pas à ce scénario parce que nous sommes dans un Etat démocratique. Nous avons décidé d'aller demain à 9 heures, (aujourd'hui, ndlr) remettre le courrier officiel d'information pour la tenue de la manifestation. C'est dire que nous sommes dans la légalité et tout ce que nous demandons, c'est que les autorités encadrent la marche. En tout état de cause, s'il y avait une interdiction, nous aviserons. Et notre marche sur l'ensemble du territoire se déroulera avec ou sans décret.


Diomandé M. Noël, Pdt JMfa : “Nous serons tout de blanc vêtus”

Jusqu'à quand direz-vous non au report ?
Avant toute chose, sachez que le 15 mai, nous serons tous vêtus de blanc. Pour montrer au monde entier que notre marche est noble et pacifique. Il ne faut pas raisonner en termes temps. Notre marche est pacifique et nous invitons tous les Ivoiriens à y participer. Nous demandons même au ministre Désiré Tagro de nous rejoindre. Car, il est question de notre avenir à tous. Nous voulons une amélioration de nos conditions de vie, en commençant par la tenue d'élections libres et transparentes, la normalisation de la situation au niveau de l'électricité et la cherté des denrées alimentaires. Trop c'est trop, nous voulons un changement.


Le président du Mfa va-t-il vous rejoindre ?

Il a fait une déclaration qu'il a réitérée à la jeunesse du Rhdp. Il a dit qu'il soutenait ses actions et que personne ne saurait rester indifférent à la marche. Je voudrais rassurer l'opinion internationale en disant que nous ne marchons pas contre l'assemblée annuelle de la Bad, comme certains le penseraient. Il y a longtemps que nous avons fixé la date de notre marche. La Bad est partie parce qu'il n'y avait pas la paix en Côte d'Ivoire. Cette institution conviendra qu'il faut des élections pour le retour de la paix dans notre pays afin qu'elle s'y réinstalle définitivement.

Propos recueillis par Bidi Ignace, Bamba K. Inza & Marc Dossa