Le Mali veut insuffler du sang neuf à son administration. L‘Ecole nationale d’administration lance un concours d’entrée qui promet d’être très sélectif. 10.000 candidats pour 100 places.
L’Ecole nationale d’administration (Ena), créée en 2006, veut reprendre ses activités. Un concours d’accès sera organisé les 22 et 23 mai prochains. Ils seront près de 10.000 candidats pour 100 places reparties entre 9 corps. A savoir 20 postes pour les administrateurs civils; conseillers des affaires étrangères 10 sièges; inspecteurs des services économiques 5 places; inspecteurs des douanes 20 postes ; planificateurs 15; inspecteurs des finances 12 places; inspecteurs des impôts 5 postes; inspecteur du trésor 5 et administrateurs du travail et de la société 8. Le directeur général de la nouvelle structure, Fousseyni Samaké, profitant de la visite d’une délégation de la Primature le 3 mai dernier, a donné des assurances sur la bonne organisation dudit concours. Il a souligné que la transparence est de mise et que le contrôle des dossiers et le déroulement des examens ne donneront aucune chance aux tricheurs. Il a insisté que tous les faux diplômes seront systématiquement rejetés. Au titre des mesures prises pour éviter la fraude, le DG a annoncé que les jours des examens aucun retardataire ne sera accepté dans la salle de composition après la distribution des sujets, alors que les sorties, le téléphone portable, les calculatrices programmables sont interdits au moment des épreuves. Par ailleurs, il a assuré que la substitution des candidats ne sera pas possible car tous les candidats au concours sont identifiés d’avance sur une fiche d’inscription préétablie sur l’honneur du candidat. L’innovation majeure est la supervision du concours par un jury de 11 membres nommés par arrêté du Premier ministre sur proposition du D.G de l’Ena. En plus, les épreuves seront soumises à une double correction en cas d’écart de 4 points entre deux notes, une troisième correction sera faite et la moyenne arithmétique des trois notes sera retenue. Enfin, Fousseyni Samaké a souligné que le concours comportera deux épreuves techniques et une épreuve de culture générale. La date limite de dépôt des dossiers de candidatures était fixée au 3 mai à minuit, ce qui justifiait la grande affluence à l’immeuble ACI 2000 depuis quelques jours.
Ousmane Diallo avec l’Indicateur Renouveau
L’Ecole nationale d’administration (Ena), créée en 2006, veut reprendre ses activités. Un concours d’accès sera organisé les 22 et 23 mai prochains. Ils seront près de 10.000 candidats pour 100 places reparties entre 9 corps. A savoir 20 postes pour les administrateurs civils; conseillers des affaires étrangères 10 sièges; inspecteurs des services économiques 5 places; inspecteurs des douanes 20 postes ; planificateurs 15; inspecteurs des finances 12 places; inspecteurs des impôts 5 postes; inspecteur du trésor 5 et administrateurs du travail et de la société 8. Le directeur général de la nouvelle structure, Fousseyni Samaké, profitant de la visite d’une délégation de la Primature le 3 mai dernier, a donné des assurances sur la bonne organisation dudit concours. Il a souligné que la transparence est de mise et que le contrôle des dossiers et le déroulement des examens ne donneront aucune chance aux tricheurs. Il a insisté que tous les faux diplômes seront systématiquement rejetés. Au titre des mesures prises pour éviter la fraude, le DG a annoncé que les jours des examens aucun retardataire ne sera accepté dans la salle de composition après la distribution des sujets, alors que les sorties, le téléphone portable, les calculatrices programmables sont interdits au moment des épreuves. Par ailleurs, il a assuré que la substitution des candidats ne sera pas possible car tous les candidats au concours sont identifiés d’avance sur une fiche d’inscription préétablie sur l’honneur du candidat. L’innovation majeure est la supervision du concours par un jury de 11 membres nommés par arrêté du Premier ministre sur proposition du D.G de l’Ena. En plus, les épreuves seront soumises à une double correction en cas d’écart de 4 points entre deux notes, une troisième correction sera faite et la moyenne arithmétique des trois notes sera retenue. Enfin, Fousseyni Samaké a souligné que le concours comportera deux épreuves techniques et une épreuve de culture générale. La date limite de dépôt des dossiers de candidatures était fixée au 3 mai à minuit, ce qui justifiait la grande affluence à l’immeuble ACI 2000 depuis quelques jours.
Ousmane Diallo avec l’Indicateur Renouveau