Dans une déclaration rendue publique récemment à Conakry, l’ambassadrice américaine, Mme Patrica Newton Moller, invite les Guinéens à œuvrer pour des élections libres et transparentes en juin prochain.
Les Etats-Unis gardent un œil sur le dossier guinéen. A deux mois du premier tour de l’ élection présidentielle, l’ambassadrice américaine à Conakry, Mme Patrica Newton Moller, a exprimé la volonté de l’administration Obama de soutenir la démocratie dans le pays de Sékou Touré. Dans une déclaration rendue publique récemment, la diplomate américaine rappelle aux Guinéens que les “élections ne suffisent pas pour instaurer la démocratie”. Elles doivent être libres et transparentes. Et pour que ces élections soient véritablement démocratiques, ajoute la diplomate, tous les candidats, les groupes d’intérêt, et les citoyens ordinaires doivent être libres d’exprimer leur opinion et de voter selon leur choix. «Trop souvent, les sympathisants du parti rival constituent la plus grande menace au droit à la libre expression politique des individus. Pour que la démocratie prospère, les Guinéens eux-mêmes doivent s’assurer que même s’ils n’approuvent pas ce que dit un candidat rival ou partisan d’un autre parti, ils doivent respecter son droit à le dire», préconise-t-elle. «La Guinée ne devrait plus subir les caprices des dictateurs qui favorisent une région au détriment d’une autre ou qui travaillent uniquement pour l’enrichissement personnel et non pour le mieux-être de tous les Guinéens. (…) Je suis optimiste et confiante que la Guinée peut bénéficier d’un avenir démocratique. Mais atteindre cet avenir démocratique est entre vos mains. Comme le président Obama a réitéré au Ghana, “l’avenir de l’Afrique appartient aux Africains”», a indiqué Mme Patrica Newton Moller. Selon elle, lorsque les droits civils et politiques sont établis, les progrès économiques qui réduisent la pauvreté peuvent suivre rapidement. «Les citoyens de la Guinée ne profiterons des avantages de ses vastes ressources naturelles seulement quand un gouvernement démocratique est responsable devant ses citoyens, et que l’ombre des 50 ans de répression n’assombrit plus leur avenir », a-t-elle souligné.
Bakayoko Youssouf
Les Etats-Unis gardent un œil sur le dossier guinéen. A deux mois du premier tour de l’ élection présidentielle, l’ambassadrice américaine à Conakry, Mme Patrica Newton Moller, a exprimé la volonté de l’administration Obama de soutenir la démocratie dans le pays de Sékou Touré. Dans une déclaration rendue publique récemment, la diplomate américaine rappelle aux Guinéens que les “élections ne suffisent pas pour instaurer la démocratie”. Elles doivent être libres et transparentes. Et pour que ces élections soient véritablement démocratiques, ajoute la diplomate, tous les candidats, les groupes d’intérêt, et les citoyens ordinaires doivent être libres d’exprimer leur opinion et de voter selon leur choix. «Trop souvent, les sympathisants du parti rival constituent la plus grande menace au droit à la libre expression politique des individus. Pour que la démocratie prospère, les Guinéens eux-mêmes doivent s’assurer que même s’ils n’approuvent pas ce que dit un candidat rival ou partisan d’un autre parti, ils doivent respecter son droit à le dire», préconise-t-elle. «La Guinée ne devrait plus subir les caprices des dictateurs qui favorisent une région au détriment d’une autre ou qui travaillent uniquement pour l’enrichissement personnel et non pour le mieux-être de tous les Guinéens. (…) Je suis optimiste et confiante que la Guinée peut bénéficier d’un avenir démocratique. Mais atteindre cet avenir démocratique est entre vos mains. Comme le président Obama a réitéré au Ghana, “l’avenir de l’Afrique appartient aux Africains”», a indiqué Mme Patrica Newton Moller. Selon elle, lorsque les droits civils et politiques sont établis, les progrès économiques qui réduisent la pauvreté peuvent suivre rapidement. «Les citoyens de la Guinée ne profiterons des avantages de ses vastes ressources naturelles seulement quand un gouvernement démocratique est responsable devant ses citoyens, et que l’ombre des 50 ans de répression n’assombrit plus leur avenir », a-t-elle souligné.
Bakayoko Youssouf