La dernière trouvaille de l'Union des Fédérations Ouest Africaines (Ufoa) du Nigérian Amos Adamu est la création du prix meilleur joueur de l'Afrique de l'Ouest. Si dans la forme, la célébration des grosses stars du football ouest africain est à saluer, dans le fond, cette initiative des responsables de l'Ufoa pose problème et cela pour plusieurs raisons.
De l'objectivité de prix
Pour se démarquer du mode habituel de désignation du meilleur joueur, le docteur Amos Adamu et son équipe ont choisi de s'appuyer sur le public. Autrement dit n'importe qui en envoyant un sms ou un appel téléphonique participe ainsi au choix du meilleur. Et chaque pays de l'union a un code de participation. L'option choisie est bien trop légère pour un prix qui se veut crédible. Et la preuve la plus plausible est la suivante. Le Nigerian Michel Obi est en compétition avec son coéquipier de Chelsea Michael Essien. La population du Nigéria est 20 fois celle du Ghana. Connaissant le degré de patriotisme dans le choix de l'Africain, il est clair qu'il suffit que les nigérians votent leur compatriote Mikel Obi pour que celui devienne the best of the best. Quel est alors l'objectif d'un tel choix qui de toute vraissemblance est subjectif ? L'Ufoa aurait, à notre sens, dû poser les balises afin d'annihiler tout choix tribaliste et partisan. Le choix du best of the best de l'Ufoa ainsi envisagé souffrira d'insuffisances pour en faire un grand prix à la dimension de ceux déjà existants. L'Ufoa doit revoir sa copie et sortir quelque chose qui soignerait l'image de cette entité régionale à la recherche d'un nouveau dynamisme.
Le choix des athlètes est en
déphasage avec le rôle de l'Ufoa
L'autre couac dans ce prix est naturellement le choix des joueurs. Comment peut-on comprendre que l'Ufoa, cette structure dont la mission première est la promotion du football local, puisse célébrer les joueurs professionnels ? Une option qui dérange. Car en réalité, L'Ufoa veut une chose et son contraire. La mission de l'union d'aider les fédérations locales ouest africaines à rendre le football sous régional plus attractif. Et justement c'est dans cette optique que la Caf, institution footballistique mère en Afrique a créé le Championnat d'Afrique des Nations (Chan) qui sera à sa deuxième édition en 2011 au Soudan après le succès d'Abidjan en 2009.Les professionnels africains ont déjà trop de challenges qu'il faut maintenant chercher des politiques de motivations pour nos joueurs évoluant au niveau local. Autrement dit " The best of the best " de l'Ufoa devrait être un prix au parfum local, c'est-à-dire destiné aux joueurs locaux. En moins que derrière cette initiative ne se cachent de gros business dont l'implication des grands noms du football sous régional soit un passage obligé.
De Bouaffo
De l'objectivité de prix
Pour se démarquer du mode habituel de désignation du meilleur joueur, le docteur Amos Adamu et son équipe ont choisi de s'appuyer sur le public. Autrement dit n'importe qui en envoyant un sms ou un appel téléphonique participe ainsi au choix du meilleur. Et chaque pays de l'union a un code de participation. L'option choisie est bien trop légère pour un prix qui se veut crédible. Et la preuve la plus plausible est la suivante. Le Nigerian Michel Obi est en compétition avec son coéquipier de Chelsea Michael Essien. La population du Nigéria est 20 fois celle du Ghana. Connaissant le degré de patriotisme dans le choix de l'Africain, il est clair qu'il suffit que les nigérians votent leur compatriote Mikel Obi pour que celui devienne the best of the best. Quel est alors l'objectif d'un tel choix qui de toute vraissemblance est subjectif ? L'Ufoa aurait, à notre sens, dû poser les balises afin d'annihiler tout choix tribaliste et partisan. Le choix du best of the best de l'Ufoa ainsi envisagé souffrira d'insuffisances pour en faire un grand prix à la dimension de ceux déjà existants. L'Ufoa doit revoir sa copie et sortir quelque chose qui soignerait l'image de cette entité régionale à la recherche d'un nouveau dynamisme.
Le choix des athlètes est en
déphasage avec le rôle de l'Ufoa
L'autre couac dans ce prix est naturellement le choix des joueurs. Comment peut-on comprendre que l'Ufoa, cette structure dont la mission première est la promotion du football local, puisse célébrer les joueurs professionnels ? Une option qui dérange. Car en réalité, L'Ufoa veut une chose et son contraire. La mission de l'union d'aider les fédérations locales ouest africaines à rendre le football sous régional plus attractif. Et justement c'est dans cette optique que la Caf, institution footballistique mère en Afrique a créé le Championnat d'Afrique des Nations (Chan) qui sera à sa deuxième édition en 2011 au Soudan après le succès d'Abidjan en 2009.Les professionnels africains ont déjà trop de challenges qu'il faut maintenant chercher des politiques de motivations pour nos joueurs évoluant au niveau local. Autrement dit " The best of the best " de l'Ufoa devrait être un prix au parfum local, c'est-à-dire destiné aux joueurs locaux. En moins que derrière cette initiative ne se cachent de gros business dont l'implication des grands noms du football sous régional soit un passage obligé.
De Bouaffo